Que manger, gastronomie et boissons Islande
Cuisine
Hot dogs, burgers-frites, nachos, fish & chips, pizzas et autres fast food restent dominants dans la « gastronomie » islandaise, car ils permettent de caler une grosse faim en épargnant le porte-monnaie.
Pour rester dans un budget raisonnable, il faudra donc souvent préférer la restauration rapide ou faire vos courses au supermarché. Attention cependant, dans certaines zones, le choix reste assez limité pour se concocter un repas ou même un pique-nique qui change un peu du pain-fromage-chips-sucreries.
Pour les budgets plus larges, il est possible, aujourd’hui, de très bien manger dans certains restos islandais, à condition d’y mettre le prix. Il y a même, dans les villes principales, de très bonnes tables surfant sur la mode épurée de la cuisine nordique. Et dans les fermes on mange souvent les bons produits locaux : poisson et agneau principalement. Certes, les prix ont tendance à aller du simple au double pour des portions parfois un peu légères !
- Le petit déjeuner servi dans les auberges, les guesthouses et les hôtels est invariablement un buffet, presque toujours composé des mêmes ingrédients : pain de mie ou pain de seigle, confiture et beurre, tranches de jambon (pas toujours génial) et de fromage type gouda, céréales (muesli), crudités, œufs durs.
- Pour les plats rapides, on conseille les boulangeries, dénommées bakarí, qui proposent un choix plutôt varié de sandwichs et souvent une formule avec soupe de poisson et pain. Si les viennoiseries font pâle figure face à nos croustillants croissants, elles ont le mérite d’apporter une touche sucrée au repas.
- Certains restos proposent le midi en semaine un menu comprenant un hors-d’œuvre, un plat et un café ou une soupe avec buffet de crudités. À la carte, l’addition grimpe vite, surtout le soir, mais prévoyez tout de même de tester les différents poissons locaux et le célèbre agneau islandais, délicieux mais pas donné du tout.
Quelques spécialités
- Goûtez au skyr, sorte de fromage blanc très épais, riche en protéines, à déguster nature, avec du sucre, du miel ou aromatisé aux fruits. Des rayons entiers en sont remplis dans les supermarchés. Ça cale les faims les plus tenaces. La tarte au skyr est un régal. Dans certains restaurants vous verrez même un « skyramisu » !
- Súrmjólk : c’est un type de lait fermenté. Très bon.
- Il existe de nombreux fromages à tartiner, genre « Philadelphia », aux crevettes, aux champignons, au hareng, à l’ail... Pas mauvais du tout dans les sandwichs et à prix très corrects.
- Hangikjöt : jambon fumé d’agneau à l’arrière-goût de cendre froide. Il peut être fumé au bois de bouleau ou... aux crottes de mouton séchées utilisées comme combustible. Souvent servi avec des pommes de terre en béchamel et des galettes de seigle cuites sous la cendre.
- Hákarl : aileron de requin du Groenland faisandé pendant plusieurs mois dans le sol afin que l’urée contenue dans les chairs perde sa toxicité. Goût étrange qui rappelle celui d’un vieux munster resté très longtemps au fond d’un placard (!). On l’accompagne d’une gorgée de brennivín.
- Nombreux poissons : lax (saumon – qui peut être fumé ou mariné à l’aneth en graflaxs, excellent), þorskur (cabillaud), síld (hareng), ýsa (églefin), lúða (flétan), etc. La truite (silungur) et l’omble chevalier sont communs au lac Mývatn.
- Harðfiskur (poisson séché), à manger avec du beurre. Une odeur forte, mais son goût n’est pas désagréable. Les Islandais en sont très friands. Le poisson (morue, haddock) est séché en hiver sur de grands portiques en bois ou en métal. On l’achète dans toutes les épiceries et les supermarchés.
- Kaviar : non pas du caviar, mais des œufs de poisson (morue ou lieu noir) en tube (si !). À étaler sur du pain.
- Lundi : macareux, généralement fumé. Se rapproche du goût du magret de canard, se trouve surtout dans les restos chers. On ne vous encourage pas franchement à en consommer puisque leur population est en baisse.
- Langvía : dans le même genre, on peut aussi goûter au guillemot, ou se faire une omelette à partir de ses œufs (presque bleus), récoltés sur les falaises en mai-juin.
- Hvalur : la baleine (petit rorqual plus précisément), servie en steak dans de nombreux cafés et restos un peu chics. Certains en font même des sushis... Vous aimez les baleines ? Boycottez-les. Que les Islandais la mangent par tradition (de moins en moins toutefois), c’est une chose, mais que les touristes s’y mettent, voilà qui donne une bonne raison de poursuivre la chasse.
- Rúgbrauð : un pain noir au vague goût de réglisse et un peu sucré. Une autre version de ce pain de seigle complet est le hverabrauð. La pâte à pain est conditionnée dans une brique de lait ou une boîte et enterrée dans les zones géothermiques pendant 24h, pour la faire cuire. Vous trouverez ces pains à Mývatn notamment. Avec une tranche d’omble chevalier (sorte de truite) fumé, un petit bonheur gustatif nourrissant.
- Hjónabandssæla : gâteau à la rhubarbe. Un dessert à ne pas rater.
Boissons
- L’âge minimum légal pour l’achat d’alcool est de 20 ans, et on ne plaisante pas avec la loi.
Autre règle stricte : pas d’alcool au volant (taux d’alcoolémie autorisé : 0,5 g/l). Un projet de loi propose même de le descendre à 0,2 g/l.
- Comme dans d'autres pays scandinaves, la vente d'alcool est un monopole d'État. Seule la bière légère est vendue en supermarché ; au-delà de 2,25 ° et pour le vin ou les autres alcools, vous devrez vous rendre dans un des magasins d'État Vínbúðin. Tous sont fermés le dimanche. Dans les plus petites villes, ils n’ouvrent souvent que l’après-midi, voire seulement 1h ou 2h en fin de journée. En tout cas, évitez d’attendre la fin de semaine pour faire vos emplettes, car les Islandais se ravitaillent alors pour leurs week-ends très copieusement arrosés. Longue file d’attente en perspective !
- Les bières islandaises sont surtout des blondes légères. Dans cette catégorie, vous trouverez surtout les grandes marques locales comme la Viking ou la Gull. Mais les brasseries artisanales se multiplient avec, souvent, de vraies réussites.
Dans les bars, la pinte (50 cl) est la règle ; elle coûte environ 1 000-1 200 ISK. Le vin se consomme peu, car il est encore plus cher que la bière, compter 1 200-1 500 ISK le verre !
- Ne manquez pas de goûter à la spécialité locale : le brennivín, une eau-de-vie de pomme de terre parfumée au carvi (de la même famille que l’anis), qui se boit glacé. Il titre 37,5 ° d’alcool. En Islande, on le surnomme la « mort noire »...
Dans le même registre, la Reyka, une vodka islandaise, pas trop forte, qui réveille juste ce qu’il faut, fabriquée avec de l’eau filtrée par un champ de lave.
- Enfin, dans un registre non alcoolisé, bonne nouvelle pour les allergiques au jus de chaussette : les cafés, bars ou les cafétérias des musées sont généralement équipés de vrais machines à expresso, même dans les endroits assez reculés.
- Enfin, l’eau est potable dans tout le pays, mais elle peut avoir une mauvaise odeur, et donc un goût désagréable, à cause du soufre.
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