Transports et déplacements Malaisie
Trains
Il existe 2 lignes principales. La plus importante dessert la côte ouest, depuis la Thaïlande jusqu'à Singapour, via Butterworth (Penang), Ipoh et Kuala Lumpur. L'autre traverse le centre en diagonale depuis Tumpat et Wakaf Bharu (gare de Kota Bharu), au nord-est du pays, jusqu'à Gemas, où elle rejoint la première.
- Visualisation sur train36.com/ktm-route.html
Ce train dessert entre autres les gares de Jerantut, porte d'accès au Taman Negara Pahang, ainsi que Bekok, porte d’accès au parc d’Endau Rompin.
Les tarifs sont invariablement bas et pourtant, les trains sont assez rapides et confortables (en particulier les trains ETS, à la forme aérodynamique), avec la clim toutefois souvent poussée à fond (prévoir un gilet !)... N’hésitez pas non plus à vous offrir des couchettes : elles sont à un prix très raisonnable.
L’essentiel des trains appartient à la compagnie nationale KTMB. Réservation (obligatoire, à partir de 30 jours à l’avance) possible sur le site internet ou, plus facile, sur d’autres sites de réservation tels que easybook.com, ou encore dans les gares.
Bus
Un réseau très dense relie toutes les grandes villes des bus express, plusieurs fois par jour et même toutes les 30 mn à 1h pour les liaisons les plus demandées (comme Kuala Lumpur-Malacca).
Les bus, climatisés et généralement confortables, sont un peu moins chers que les trains mais un peu plus lents sur certaines lignes. En revanche, la fréquence est plus élevée et, pour certaines destinations, c’est l’unique solution. Certains bus régionaux se feront un plaisir de vous arrêter où vous voulez, pourvu que ce soit sur leur chemin. Pour les destinations courues, mieux vaut réserver bien à l'avance, surtout pendant les vacances scolaires (en juin et décembre, notamment).
Vous pouvez réserver vos tickets de bus en ligne sur les sites internet suivants :
Taxis longue distance
Ils transportent au maximum 4 passagers, soit sur des itinéraires fixes, soit à la carte (plus chers). Bien plus coûteux que le bus et le train, ils ne présentent d'intérêt que si l'on a raté le dernier bus et/ou qu'une correspondance vous attend. Les tarifs sont généralement affichés pour les principales destinations (mais pas toujours à jour).
Avion
La compétition est rude entre Malaysia Airlines et les compagnies low-cost Firefly (une de ses filiales), Malindo Air et Air Asia, entre autres. Conclusion : on se déplace en avion pour 3 fois rien en Malaisie et vers les pays voisins !
Malaysia Airlines propose exclusivement des vols au départ de l’aéroport de KLIA 1 ou 2 (Kuala Lumpur) vers toutes les villes importantes du pays comme Johor Bahru, Kota Bharu, Langkawi, Alors Setar, Kuala Terengganu, etc...
Les compagnies low-cost telles que Firefly, Air Asia et Malindo Air relient, elles, aussi bien la capitale (KLIA 2) aux autres villes du pays que certaines de ces autres villes aux pays voisins.
Voiture
C’est évidemment comme ça que vous aurez le plus d’autonomie. On conduit à gauche (avec le volant à droite) mais rassurez-vous, on s’y habitue très vite, d’autant que la plupart des voitures sont automatiques et que la conduite n’a rien d’infernal dans ce pays plutôt bien organisé.
On peut louer une voiture auprès des grandes compagnies habituelles, dans les principales villes et les aéroports, ou auprès d'agences locales, parfois un peu moins chères. Un modèle de base (catégorie A) revient à 150-200 Rm (35-45 €) par jour, assurance comprise. Aux îles Langkawi, zone franche, c'est jusqu'à moitié moins en basse saison.
Attention, le permis international est généralement exigé. Assurez-vous que votre véhicule est équipé d'un essuie-glace arrière.
L'état général du réseau routier est bon, et les trajets se font assez rapidement grâce aux autoroutes et aux routes rapides à 4 voies.
Si vous envisagez d’emprunter des dernières, le plus simple est d’acheter au premier péage (ou dans les stations-service) la carte Touch’n’Go, que l’on recharge en fonction de son trajet (le préposé au guichet vous conseillera).
Sinon, il est toujours possible de prendre un ticket, comme en France. Bonne nouvelle : le carburant est vraiment bon marché (environ 3 fois moins cher que chez nous !).
Quelques spécificités locales
- La signalisation est plutôt en malaisien qu’en anglais. Pas inutile donc d’apprendre quelques mots-clés, comme « keluar » (sortie) ou « pusat bandar » (centre-ville)...
- En ville, le stationnement est fréquemment payant ; renseignez-vous parce que ça n'est pas toujours évident à savoir.
- Lorsqu’il pleut, la circulation est considérablement ralentie, et il est recommandé d’allumer ses phares.
- Le développement rapide des centres urbains malaisiens désoriente parfois en ville, rendant vite caduque toute carte... Un conseil : utilisez un GPS, idéalement une application pour smartphone, souvent plus efficace (et moins chère !) que les GPS des loueurs.
Toutefois, ne vous étonnez pas si, lui aussi parfois, a du mal à s’orienter, en particulier à Kuala Lumpur, où la topographie est plutôt complexe !
À moto et à scooter
On trouve dans tous les lieux touristiques (balnéaires surtout) des petites motos ou, mieux, des scooters (automatiques) à louer. Très pratique pour se déplacer et pas cher (30-50 Rm par jour), mais faites gaffe quand même, surtout si vous n’avez jamais conduit ce genre d’engin auparavant. Voir aussi ce qui est assuré et ce qui ne l’est pas. Un permis de conduire (celui pour voitures convient) est souvent exigé.
Transports urbains
- Taxis : à Kuala Lumpur, les compteurs fonctionnent... avec les « teksi eksekutif » (les plus chers). Les « budget taxis », en revanche, rechignent souvent à l’enclencher, et il faut alors se mettre d’accord sur le prix de la course avant de monter.
Dans la plupart des autres coins du pays, les tarifs se négocient aussi, ou alors sont fixes, comme à Langkawi ou Pangkor.
- Bus : réseaux dans toutes les villes principales, mais ils sont souvent bondés et difficiles à utiliser car les arrêts ne sont pas toujours indiqués ! Prix dérisoire.
- Concernant les transports urbains de Kula Lumpur, Penang, Kuantan, un site utile : myrapid.com.my
- Trishaws : on en trouve principalement à Malacca (le conducteur pédale à côté de vous), à Penang (vous êtes devant) et dans les États de Kelantan et de Terengganu. On peut se sentir un peu gêné au début, surtout si on est à 2 à bord et avec des bagages. Si un marchandage s'impose, il ne faut pas oublier que c'est un métier assez dur. Bon, de plus en plus, les trishaws sont un mode de visite touristique...
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