Transports Mali
Rappelons qu’il est actuellement formellement déconseillé de se rendre au Mali.
Routes
La plupart des grands axes au Mali sont en bon état et, hormis à proximité de Bamako, pas très encombrés.
Les autorités mettent petit à petit des péages à la sortie de Bamako, sur les grands axes, ou dans l'Ouest, sur des tronçons récemment goudronnés (Didiéni-Diéma et Kati-Kita).
Les policiers ne sont plus aussi gourmands qu'auparavant sur les bakchichs. Reste que les passages de frontière sont toujours aussi délicats, notamment entre le Mali et le Sénégal.
Si on vous signale que vous auriez dû faire viser votre passeport au commissariat de Mopti (notamment au Pays dogon), sachez que vous n'avez pas à le faire, c'est illégal ! N'hésitez pas à dénoncer tout abus à l'office malien du Tourisme et de l'Hôtellerie de Mopti.
Location de voiture
S'adresser à une agence de location. Négocier un forfait incluant location + kilométrage, plus avantageux. Éviter de louer sans chauffeur. Vérifier son équipement (roues de secours et cric au minimum) ainsi que les papiers. Ne jamais payer la totalité d'avance. Prendre les coordonnées du chauffeur et du propriétaire et en laisser une copie à son hôtel en cas de problème.
Prix des carburants
- Essence ordinaire et super : autour de 650 F.CFA.
- Diesel : autour de 550 F.CFA.
Attention aux mélanges effectués par les petits vendeurs de carburant dans les villages dépourvus de station. Risque de détraquer le moteur !
Le train
2 lignes principales :
- Bamako-Kita-Kayes : 4 départs par semaine.
Bamako-Dakar : il n'y a plus de liaisons passagers pour l'instant.
L'autobus
Les liaisons sont assurées par des sociétés privées : Somatra, Gana Transport, Sonef, Bani, Binké et Bittar figurent parmi les plus fiables et ponctuelles.
Les taxis-brousse (des Peugeot 504) sont peu à peu remplacés par des minibus. Prix à peu près équivalent à celui du bus, mais départ une fois que le quota de passagers est atteint.
Pour ces 2 moyens de transport, un supplément pour les bagages, parfois abusif, est demandé. Négocier ferme !
Les bâchés
De plus en plus concurrencés par les autocars, beaucoup plus confortables, les bâchés sont en voie de disparition. On en trouve encore entre Djenné et Mopti, Mopti et Sangha, et dans la région de Douentza. Ils prennent légalement 17 passagers à l'arrière de la camionnette (en réalité, 23) ; les 2 passagers à l'avant paient le prix du taxi-brousse, c'est-à-dire plus cher.
Le bateau
Les liaisons fluviales et le transport en bateau étaient relativement intéressants pour rejoindre la région de Tombouctou, voire Gao, facilement et agréablement avec la Comanavw (Compagnie malienne de navigation) au départ de Koulikoro. Le Niger est navigable pendant la saison des pluies et pendant les mois qui suivent (approximativement de fin juillet à mi-novembre).
Rappelons que ces destinations, Tombouctou et Gao, ainsi que tout le Nord du Mali, sont formellement déconseillés.
Voici toutefois ce qu'il faut savoir, au cas où la situation s'améliorerait et rendrait à nouveau possible les déplacements vers le nord et l'est du Mali.
Attention ! Les différents tronçons ouvrent à des dates différentes selon la pluviosité et, par voie de conséquence, la navigabilité. Koulikoro ouvre le premier en juillet ou en août, et personne ne connaît la date jusqu'au dernier moment.
Le parcours Koulikoro-Gao dure normalement 5 ou 6 jours.
Sur certains bateaux, même les classes supérieures manquent d'hygiène. Bien se renseigner auparavant sur l'état de ces bateaux.
Se renseigner auprès de la Comanav (tél. : 21-26-20-94 ou 95 à Koulikoro), mais il est plus prudent de le redemander aux gens sur place si on attend un bateau à mi-parcours.
Si l'on est un groupe d'amis, on peut s'adresser à une agence et louer une pirogue avec pilote et cuisinier. Les petites embarcations sont cependant dangereuses juste avant l'arrivée des pluies.
Penser à réserver au moins 2 semaines à l'avance.
L'avion
Liaisons intérieures entre Bamako et Tombouctou, Kayes, Mopti, Gao et Nioro-du-Sahel avec les compagnies MAE et la nouvelle Sky Mali.