Transports et déplacements Pérou
Avion
Dans ce grand pays montagneux, le recours aux vols intérieurs peut être pratique (à défaut d’être écolo). Les principales compagnies sont LATAM, Star Perú, Jet SMART et Sky Airline, ces 2 dernières étant en principe « low-cost ». Cependant, les tarifs dépendent beaucoup du jour et de l’heure du voyage, ainsi que des offres ou promotions du moment.
Un seul conseil donc : utilisez les sites comparateurs de vols.
Train
Le réseau ferroviaire péruvien est extrêmement limité et très cher (parfois même hors de prix), puisque sa vocation est devenue uniquement touristique.
Seulement 3 lignes :
- Lima-Huancayo : l'exploitation de cette ligne, la 2e plus haute du monde après celle du Tibet, a repris, mais les trains sont loin de circuler tous les jours (de 1 à 3 départs par mois). Le voyage, qui dure 14h, vaut la peine, car le train franchit, outre 69 tunnels et 58 ponts, le col du Ticlio à 4 782 m, dans un paysage vertigineux (mais attention au mal d'altitude si vous n'êtes pas encore acclimaté).
- Cusco-Puno (Belmond Andean Explorer), Cusco-Ollantaytambo-Machu Picchu : ces 2 lignes sont gérées par Incarail et, surtout, PeruRail, une filiale de l'Orient-Express. Si les trains (il y en a de plusieurs types, de confort différent) sont agréables et aménagés pour recréer l'atmosphère des trains au début du XXe siècle, on note aussi une montée en flèche des tarifs, devenus vraiment élevés.
Bus
C’est le principal moyen de transport au Pérou. En plus d’être assez bon marché, les bus vont partout, mais il est important de bien calculer les distances et temps de voyage au moment de préparer votre itinéraire. Pour rejoindre les villages ou les villes en dehors des grands axes, vous devrez souvent prendre des compagnies locales ou régionales, au confort limité (en tout cas, pour toute personne dépassant 1,70 m !). Ces compagnies locales s’arrêtent à la demande au bord de la route (il suffit de leur faire signe), les horaires sont donc moyennement fiables. Si le trajet est long, le bus s’arrête en général pour une pause pipi et/ou repas.
Pour les liaisons entre les villes les plus importantes (ou les plus touristiques), il existe des compagnies nationales (Cruz del Sur, Civa, Móvil, Línea...) offrant un meilleur niveau de confort. Souvent à 2 étages, leurs bus font peu d’arrêts et disposent de la clim, de toilettes et de sièges inclinables à 120°, 140°, 160° et même 180° selon le prix. De quoi se laisser conduire tranquille, et même arriver frais à destination ! À savoir aussi, les bagages de plus de 20 kg paient en général un supplément (à vérifier auprès de la compagnie choisie).
Pour plus d’infos sur les horaires des compagnies et leurs tarifs, consulter leur site internet, qui permet aussi parfois de réserver en ligne.
Colectivos et minibus
Les colectivos sont des taxis collectifs qui circulent entre certaines villes. Un peu plus chers mais plus rapides que les bus locaux et meilleur marché que les taxis individuels. Ils partent en principe quand ils sont pleins (6 à 15 passagers).
Leurs petits cousins, les combis, minibus et autres minivans sont pratiques aussi, et peu chers, mais les chauffeurs ont souvent tendance à se prendre pour Sébastien Loeb !
Taxis et bus urbains
Innombrables, les taxis sont le moyen de transport le plus pratique pour se déplacer en ville. Ils n’ont pas de compteur, mais leurs tarifs restent raisonnables. Toujours néanmoins discuter le prix avant de monter. Demandez à un habitant du coin combien coûte votre course. En général, une course en ville coûte environ 5-10 S (plus à Lima, où les distances sont nettement plus importantes).
Évitez les faux taxis (ceux qui n’ont pas de lanternon marqué « Taxi » sur le toit) et, dans certaines villes comme Arequipa, voyez nos avertissements sur la sécurité.
Dans certaines régions, notamment en Amazonie, les taxis sont remplacés (ou secondés) par des motos-taxis ou encore des sortes de rickshaws à 3 roues motorisés, avec banquette à l’arrière. Là encore, évitez ceux qui n’ont pas de plaque officielle.
Dans les grandes villes, on peut aussi emprunter les bus urbains, souvent pittoresques. Leur destination et les principaux arrêts sont inscrits sur le côté du bus, et la personne chargée de collecter l’argent les crie à la volée. Très bon marché.
Transport fluvial
En Amazonie, le moyen de transport principal est le bateau. La carretera Central (goudronnée), seule route reliant la selva au reste du pays, finit en cul-de-sac à Pucallpa. De gros rafiots de tôle assurent des liaisons régulières entre Pucallpa et Iquitos, Yurimaguas et Iquitos, et Iquitos et les frontières colombienne et brésilienne. On voyage en accrochant son hamac dans l’entrepont, ou en cabine (plus cher). Le temps de trajet, sur plusieurs jours, varie selon le bateau et le niveau des eaux. Cela dit, quelques bateaux plus modernes ont fait leur apparition.
Pour les courtes distances, foultitude de petits bateaux collectifs, rapides ou plus lents, en particulier les peque peques, barques de pêcheurs propulsées par un petit moteur. On peut aussi prendre un bateau privé comme on prendrait ailleurs le taxi.
Location de voitures
La Panaméricaine, qui longe la côte du nord au sud du pays, est en bon état, de même que les routes Pisco-Ayacucho, Nazca-Cusco, Arequipa-Puno, Puno-Cusco et Cusco-Puerto Maldonado. Mais, en gros, le réseau routier reste moyen à médiocre, avec des passages infernaux dans la sierra.
La location d’un véhicule privé se fait souvent avec chauffeur au Pérou, mais on peut aussi louer une voiture et la conduire soi-même. Dans ce cas, mieux vaut toutefois avoir une bonne expérience de la conduite, en particulier dans les grandes villes, vu l’état généralement chaotique du trafic. Dans le nord du pays, il faut faire particulièrement attention aux glissements de terrain qui obligent parfois à faire des détours.
Renseignez-vous toujours avant d’attaquer un trajet important, les distances ne s’exprimant pas en kilomètres mais en temps. Le mieux est de s’informer auprès des compagnies de transport locales. Et gardez à l’esprit que la traversée des Andes est toujours très longue, sans compter que ces sublimes routes étroites et sans barrières de sécurité longent des à-pics vertigineux.
Un 4x4 peut s'avérer utile, voire indispensable, pour explorer certaines zones reculées comme le canyon de Cotahuasi.
Dans les villes, les panneaux de signalisation sont rares, en revanche les grandes directions sont bien signalisées sur la route : ce qui n'empêche pas d'embarquer une carte détaillée (pas facile à trouver non plus) et d'avoir quelques rudiments d'espagnol pour demander son chemin....
Il est (théoriquement) nécessaire de produire un permis international, même si la police et certains loueurs ne semblent pas vraiment au courant et qu'il est, en pratique, rarement demandé.
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