Visiter Ostende, Voyage Belgique
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Ostende, Flandre Occidentale
La reine des plages de la Belle Époque a beaucoup perdu de son lustre. Le rêve de Léopold II d’en faire au XIXe s le centre d’un littoral à l’urbanisation cohérente et harmonieuse s’est bel et bien effiloché au fil des décennies, sous l’appétit des promoteurs et l’absence de sens urbanistique des responsables politiques. Et l’ouverture du tunnel sous la Manche, privant les Ostendais du flux maritime des British qui avaient l’habitude d’y faire escale, n’a pas aidé la cité à trouver un nouveau souffle.
Ostende, la ville natale du feu chanteur Arno (qui vivait à Bruxelles) reste pourtant la ville la plus animée de la côte belge, en particulier les soirs de fin de semaine, le long de Langestraat. Les artistes l’adorent et les amateurs d’art y trouveront un intéressant musée, ainsi que des réalisations de street art disséminées de-ci de-là. Côté fourchette, abondance de restos de la mer pour tous les prix, mais on peut aussi se contenter des petites barquettes vendues dans les échoppes qui, en saison, se succèdent le long du port.
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) : avec les accords de Schengen, en principe, plus aucun contrôle n’est exercé entre la Belgique et la France. Mais des contrôles aléatoires existent aux frontières. Il vaut donc mieux vous munir d’une pièce d’identité en cours de validité ou d’un passeport valide ou périmé depuis moins de 5 ans.
- Meilleures saisons :
- pour les villes d'art : entre fin mai et fin septembre ;
- à Bruxelles : le printemps ;
- sur le littoral : l'été ;
- dans les forêts des Ardennes : l'été et le début de l'automne.
- Durée de vol direct depuis Paris : 55 minutes pour Bruxelles.
- Décalage horaire : aucun.
Infos pratiques Belgique
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Que visiter à Ostende ?
Découvrez nos coups de coeur à Ostende :
Mu.ZEE : agrandi d’une nouvelle aile depuis 2016, ce musée présente l’art en Belgique de 1850 à nos jours. Les pièces maîtresses de la collection datent de la fin du XIXe s et du début du XXe s, notamment avec les dessins et peintures de James Ensor, de Léon Spilliaert (dont un autoportrait halluciné) et de Constant Permeke, 3 artistes qui sont nés (ou mort pour le dernier) à Ostende. La collection permanente évoque aussi l’émergence de l’expressionnisme, avec les œuvres de Jean Brusselmans, qui aimait les femmes nues, puis les collages dada de Paul Joostens ;
Le navire « Le Mercator » : amarré (mais pas en permanence) dans le port de plaisance, le navire-école de la Marine marchande belge, une des fiertés de la ville, fut opérationnel de 1932 à 1960. En parcourant ses ponts et ses coursives, on se rend compte des conditions d’existence spartiates des cadets embarqués pour faire leur apprentissage d’officiers de marine. Les commentaires en 4 langues nous apprennent que le navire a rapporté une statue de moai de l’île de Pâques, ainsi que la dépouille du père Damien, béatifié par Jean-Paul II en 1995 ;
Le navire « 0.129 Amandine » : le symbole de la pêche ostendaise dans les eaux islandaises. Construit à Ostende en 1961, ce chalutier a voyagé pendant plus de 30 ans avec de vieux loups de mer. Il pouvait rapporter l’équivalent de 70 t de cabillauds, d’aiglefins, de flétans, de raies, de homards et de limandes en une campagne. On frissonne, le temps d’une visite, en songeant à ce que devait être le quotidien des 9 membres d’équipage. Conçu comme un musée interactif, avec film explicatif. On n’échappe ni au vacarme de la salle des machines... ni aux odeurs recréées ;
Stadsmuseum : dans l’ancienne maison de Louise-Marie, épouse de Léopold Ier, le 1er roi des Belges. C’est ici qu’elle mourut, en 1850, dans la chambre à l’étage. Cette belle demeure abrite un musée sur l’histoire de la ville, de l’époque espagnole à aujourd’hui. Quelques pièces au fil de la visite peu ou prou chronologique : au rez-de-chaussée, des céramiques romaines et des boucles de ceintures médiévales. Ensuite, évocation du passé maritime, reproduction du siège de la ville au début de XIIe et nombreuses maquettes de bateaux, comme celle de la malle de la liaison Ostende-Douvres (1846-2002), ou du 1er bateau à vapeur au Prince Philippe, le dernier utilisé pour traverser la Manche. On découvre ensuite des peintures du port d’Ostende au XVIIe s et des représentations de la ville à la Belle Époque.
Où aller autour d'Ostende ?
Aventurez-vous hors de la ville, et découvrez ses environs :
Le domaine de Raversijde : le musée en plein air du Mur-de-l’Atlantique. Aménagé dans 60 bunkers et les tranchées fortifiées, bâtis par les Allemands au cours des 2 guerres mondiales, un site qui intéressera les amateurs d’histoire militaire (batteries d’artillerie, poste de commandement, machine Enigma, reconstitutions en 3D, uniformes sur des mannequins presque vrais, etc.) ;
Le musée Permeke : Permeke a habité cette grosse maison des « Quatre-Vents » de 1930 à sa mort, en 1952. Quelque 80 œuvres y sont exposées, dont la quasi-intégralité de ses sculptures et un nombre impressionnant de dessins.