Le meilleur de Majorque
Le meilleur de Majorque : côté mer
Non, les plages de Majorque ne sont pas toutes bétonnées et surpeuplées. Voici une petite sélection pour poser votre serviette au bon endroit...
Les grandes stations balnéaires
Majorque = plages. L’équation a fait le succès de l’île depuis des générations. Une fois cela dit, reste à décider : où va-t-on à la plage à Majorque ? Traditionnellement, le principal pôle d’attraction balnéaire est formé par les stations colonisant la quasi intégralité de la baie de Palma, de Magaluf à l’ouest à S’Arenal à l’est. Là, on sort la grosse artillerie : immeubles de 10 ou 15 étages, bars à gogo et gogo girls. Vers l’ouest, Santa Ponça et Peguera prolongent dans une ambiance déjà plus familiale.
Le second axe balnéaire de l’île se trouve au nord, autour de l’ample baie d’Alcúdia et, dans une moindre mesure, de la baie de Pollença. L’une et l’autre déroulent des côtes sableuses sur des kilomètres, le long desquelles hôtels, résidences et appartements ont fleuri. Si les lieux manquent de charme, restent de jolies forêts de pins dans certains coins et des vents soutenus pour les amateurs de kitesurf.
La façade est de Majorque, mojns accidentée, regroupe le plus grand nombre de stations balnéaires. Les principales ont poussé sur les plus longues plages, à Cala Millor et Sa Coma, bardées de tout l’attirail du parfait petit plagiste (promenade littorale, bars et restos à foison, parcs d’attraction). Si l’urbanisme n’y est guère attrayant, il est pire aux Cales de Mallorca, où les tours s’implantent au sommet de courtes falaises dominant d’étroites criques.
Mieux vaut privilégier Cala Anguila, Cala Mendia ou Cala Romantica, aux constructions plus basses. Au-delà, Cala d’Or, quoique artificielle, séduit davantage avec ses bâtiments blancs de style ibizenco noyés dans la verdure.
Les stations balnéaires à taille humaine
Pour trouver des stations balnéaires à taille humaine à Majorque, mieux vaut se détourner des baies de Palma et d’Alcúdia.
Si elle ne compte qu’une unique plage (vite envahie), Sant Elm, située au bout d’une route en cul-de-sac, conserve du charme grâce à sa jolie situation entre Serra de Tramuntana, forêts de pins et île sauvage de Sa Dragonera. Au-delà, la côte dresse ses écharpes de falaises à perte de vue. Il faut attendre Port de Sóller pour retrouver un tapis de sable digne de ce nom. La station reste familiale et plutôt calme.
À l’est, il faut bien viser. Cala Mesquida, aux rangées d’immeubles d’appartements, s’ouvre sur un vaste champ de dunes et une belle plage battue par la houle. Cala Ratjada s’adosse à la très jolie Cala Agulla. Et Canyamel se contente de quelques grands immeubles pas trop envahissants. Plus au sud, Portocolom, implanté sur le flanc d’une baie profonde, vit encore en partie de la pêche. Quant à Cala Figuera, elle dresse ses hôtels familiaux le long d’une splendide calanque qui ne demande qu’à être explorée au fil du sentier longeant le rivage. Seul hic : il n’y a pas de plage ici.
C’est au sud-est de l’île, une région basse et sèche, que s’étend la plus grande plage (presque) inexploitée de Majorque, Es Trenc. Plusieurs pistes et routes y mènent, dont une passe contre les salines d’es Salobrar (un peu odorantes…).
Coup de cœur : sur la côte sud, Cala Pí planque sa plagette au fond d’une longue calanque rappelant celle de Cala Figuera. Joli.
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Claude Hervé-Bazin