Villes et villages fleuris de France

Un concours qui épanouit

Un concours qui épanouit
© JFL Photography - Adobe Stock

Longtemps les jardins et les parcs furent le domaine des notables et des princes. Ouverts principalement à partir du Second Empire, les jardins publics des villes et des villages font maintenant le plaisir de tous. 

Une longue bataille… de fleurs qui s’est poursuivie à travers les corsos fleuris de la Belle Époque et les premiers prix des « villages coquets » et des « balcons fleuris » de l’avant-guerre.

Créé en 1959, le concours annuel des villes et villages fleuris récompense actuellement quelque 3 600 communes, soit 1/10e du territoire français pour 12 000 prétendants. Ce label de 1 à 4 fleurs, encourage les jardiniers et les habitants bénévoles qui se démènent sans compter pour améliorer ainsi leur cadre de vie, avec parfois des mentions spéciales pour les arbres, le patrimoine ou le département. 

Résultats ? L’environnement s’améliore, les monuments et les jardins historiques se parent de fleurs, le choix des plantes et des parterres se fait plus artistique tout en tenant compte des impératifs écologiques. Mais surtout, le jardinage public tisse un lien social entre les habitants, motive les enfants des écoles, est sujet aux rencontres. 

En zone touristique, le fleurissement est un atout, en zone urbanisée il aide au développement économique. Les hôtels et les gîtes, voire même les entreprises s’installent plus facilement dans les lieux labellisés. Les exemples ne manquent pas en ce sens. Certains « 4 Fleurs » et bien d’autres méritent ainsi le détour. 

« La vie n’est qu’un passage, sur ce passage au moins, semons des fleurs », disait le philosophe Montaigne au XVIe siècle.

Texte : Anne-Marie Minvielle

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