Villes et villages fleuris de France
Le grand Est fleurit un max…
Les saisons sont rudes pour les fleurs de l’Est, mais elles tiennent bon tout au long de l’année.
Beaune (21)
(23 000 habitants, 40 km S de Dijon)
Fleurir les monuments : un style qui nécessite l’utilisation de nombreuses espèces, voire de plantes sauvages. Une balade sous les platanes en suivant les remparts, des squares aux massifs sophistiqués, des arbres séculaires au parc de la Bouzaise, des plantations inventives au cœur des célèbres Hospices sont les exemples de ce végétal, élégant et raffiné.
Oger (51)
(580 habitants, 12 km S d’Epernay)
Encerclé par les vignobles champenois, le village d’Oger s’épanouit à travers les fleurs. Ses rues étroites obligent à des suspensions verticales autour des lavoirs et des fontaines, toutes les terres étant réservées à Sa Majesté le champagne. Les sauges, verveines, gauras et ipomées jaillissent des tonneaux, des hottes ou des paniers à vendanges. Un crapaud en mosaïculture évoque les habitants surnommés petits crapauds ou Botterets. Ils étaient chargés autrefois par leur seigneur de chasser ces batraciens afin de préserver son sommeil ! À voir : le curieux musée du Mariage.
Sens (89)
(27 000 habitants, 110 km S-E de Paris)
Ville monumentale et fleurie, il n’est pas étonnant que Sens ait mérité le prix du Patrimoine. La restauration du jardin de l’Orangerie, au pied du palais des Archevêques, en est le meilleur exemple. Ses magnifiques parterres sont adossés à la promenade des remparts, véritable ceinture végétale de la ville. Une roseraie paysagère, une fougeraie et un arboretum peuplent le parc du Moulin à Tan. Les serres tropicales abritent des collections spectaculaires dont de gigantesques Cornes d’Elans et une étonnante plante aquatique, la Victoria Cruziana.
Rougegoutte (90)
(911 habitants, 20 km N de Belfort)
Chaque année, les Rougegouttois installent plus de 47 000 plants dans les parterres qui ornent leur village. Et pourquoi Rougegoutte ? L’église domine un ruisseau, la Goutte, dont le sol de grès rose rougit l’eau, après la pluie. Près d’un tilleul quadri centenaire, les massifs sont jardinés par des bénévoles et des écoliers. Même l’hiver se pare de décorations fleuries : la forêt n’est pas loin…
- Intro
- Un concours qui épanouit
- L’Alsace et la Lorraine, géraniums et nouvelle déco
- Nord et Picardie, « Les fleurs, on en veut ! »
- L’Ouest, un fleurissement océanique
- Le Sud-ouest reste sur ses plates-bandes
- Quand la Loire déborde de fleurs
- Les massifs du Centre fleurissent classique
- Le grand Est fleurit un max…
- Balcons fleuris Méditerranée-Alpes
- L’Île-de-France plante ses banlieues
- Fiche pratique
Texte : Anne-Marie Minvielle