L’Odyssée Sauvage de Nicolas Vanier

Jusqu’à la mi-mars, Nicolas Vanier se lance dans une nouvelle aventure : l’Odyssée Sauvage. Un périple de 6 000 km, de la côte Pacifique de la Sibérie jusqu’au lac Baïkal, en passant par la Chine et la Mandchourie. Avec une meute de dix chiens de traîneau pour compagnons. Un voyage hors du commun à suivre sur routard.com dès le 27 décembre.

30 ans de passion pour le Grand Nord

C’est une histoire d’amour qui dure depuis plus de 30 ans. Depuis 1982, l’écrivain, photographe et réalisateur Nicolas Vanier parcourt les majestueux espaces du Grand Nord, de la Sibérie au Canada, en passant par la Laponie. Trente ans aussi qu’il nous fait partager sa passion en nous ramenant des images magnifiques et des témoignages sur ces fascinants « pays d’en haut ».

Ce routard des neiges s’est lancé, à 50 ans passés, un nouveau défi, l’Odyssée Sauvage : du 21 décembre à la mi-mars, Nicolas va parcourir 6 000 km de la côte du Pacifique au lac Baïkal avec ses 10 chiens de traîneau, à travers les régions les plus reculées de la Russie, de la Chine et de la Mongolie !

Ce projet un peu fou s’inscrit dans une lignée d’aventures nordiques commencée il y a une quinzaine d’années. Au cours de l’hiver 1998-99, Nicolas Vanier avait traversé le Canada d’un océan à l’autre au cours de l’Odyssée Blanche. Sept ans plus tard, l’Odyssée Sibérienne l’a conduit des rives du lac Baïkal à Moscou.

L’Odyssée Sauvage

Trois mois et quelque 6 000 km à parcourir… L’Odyssée Sauvage possède la démesure des territoires que Nicolas Vanier va traverser avec 10 chiens, de la côte Pacifique de la Sibérie jusqu’au lac Baïkal, via la Mandchourie et la Mongolie. Des paysages de montagnes et de steppes, isolés, splendides et parfois hostiles qui font rêver.

Pour Vanier, le lac Baïkal est une destination particulière : c’est ici qu’on lui a offert son premier chien de traîneau, Otchum. Mais, avant d’en arriver là, bien des obstacles vont se dresser sur sa route : une température moyenne de -50 °C, le blizzard, l’isolement, autant de conditions extrêmes qui font tout le prix de cette aventure hors du commun.

Mais l’Odyssée Sauvage, c’est avant tout des rencontres et des émotions, au-delà de l’exploit. En chemin, l’équipage rencontrera les habitants du Grand Nord, trappeurs, villageois ou nomades, mais aussi des animaux comme les tigres, les léopards, les loups et les ours. Un moyen pour Vanier de communiquer son amour de la nature et sa vision de l’écologie.

Au cours de l’expédition, suite à un partenariat avec l’Éducation nationale, il communiquera via Internet avec des élèves de primaire et de collège sur le développement durable, la biodiversité et la relation de l’homme à la nature.

Les sites traversés

- Vanino, Sibérie : c’est de ce port sur la côte Pacifique que Nicolas Vanier s’élance en direction de la Chine.

- Le fleuve Amour : un beau nom pour un lieu sensible, la frontière officielle entre la Chine et la Russie, que l’équipage devrait atteindre le 31 décembre.

- La Mandchourie : les splendides paysages de taïga en Chine, avec une faune incroyable (ours, loups, élans…)

- La Mongolie : l’équipage s’aventure dans la steppe où vivent des peuples nomades à l’environnement menacé.

- La Russie et le lac Baïkal : avant d’atteindre la plus grande réserve d’eau douce mondiale, Vanier franchira les monts Saïan (3 000 m d’altitude). Fin du voyage prévue à la mi-mars 2014.

L’équipage de l’Odyssée Sauvage

Ils se nomment Burka, Quest, Miwok, Kali… Ces athlètes sont les 10 chiens de traîneau qui accompagnent Nicolas Vanier dans son aventure, après des mois d’entraînement dans le Vercors, au Camp Nicolas Vanier.

Œuvrant en coulisses, l'équipe technique, comprenant Pierre Michaut, Alain Brénichot et Fabien Cayer Barrioz, a mis sur pied toute la logistique, du passage des frontières (avec les tracas administratifs) à la nourriture pour 3 mois de voyage, en passant par l’itinéraire. Un travail de titan !