Bonjour,
Je fais appel à la communauté pour une amie. Elle a réservé chez Promovacances (agence physique près de chez elle) un circuit au Canada, départ 31 mai. Vu la situation, voyage impossible à réaliser à cette date, donc devrait être annulé par l’agence logiquement et elle devrait soit recevoir un avoir utilisable 18 mois, soit après les 18 mois un remboursement. le pb : elle a déjà versé un acompte de 700 euros et doit régler le solde soit 1200 euros avant le 30 avril. L’agence dit qu’elle doit d’abord payer ces 1200 euros et après si le voyage est bien annulé elle recevra son avoir du prix total, dans ce cas pas d’argent perdu au final. Si elle ne règle pas le solde, l’agence lui a dit que son acompte sera perdu. Moi j’en conclus qu’elle doit payer la totalité si elle ne veut pas s’assoir sur 700 euros.
Ai-je raison ? Merci d’avance de vos informations et commentaires.
Marie
Perso je pense que elle doit pourvoir negocier son report avec le solde de son voyage a sa prochaine date et puis de toutes facons qu’elle ne ce precipite pas, il vaut mieux que elle attendent que l’annulation vienne de l’agence apres elle verra les options
Lucie
Bonjour :
Pour info, à lire:
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Voyages annulés à cause du coronavirus : peut-on refuser un coupon donné en guise de remboursement ?
Orange avec Media Services, publié le mercredi 15 avril 2020 à 10h25
Oui, a répondu le commissaire européen à la Justice.
Certains Etats de l’Union européenne autorisent les agences de voyage ou les compagnies aériennes à rembourser des voyages annulés à cause du coronavirus par coupons, plutôt que par un remboursement direct. Cet acte, contraire à la loi européenne en temps normal, est autorisé dans la situation actuelle. Néanmoins, “le droit des consommateurs d’être remboursés” doit être respecté malgré les circonstances exceptionnelles qui frappent le secteur du tourisme, a affirmé mardi 14 avril le commissaire européen à la Justice Didier Reynders. Il invite donc les consommateurs à accepter des coupons en guise de remboursement de voyages annulés uniquement s’ils ont la garantie de pouvoir les utiliser ultérieurement.
Invité à s’exprimer via visioconférence devant la commission du Marché intérieur et de la protection des consommateurs du Parlement européen, le commissaire européen a précisé que trois conditions devaient être remplies pour pouvoir proposer un remboursement par coupon : le remboursement en liquide doit rester possible en cas de non utilisation du coupon dans les délais impartis, cela doit être le choix du consommateur, et surtout la solvabilité du coupon doit être garantie en cas de faillite d’un des opérateurs impliqué dans le voyage.
Il faut trouver un équilibre entre les droits des consommateurs et la viabilité des organismes liés au tourisme, a-t-il insisté. Selon Didier Reynders, toute la flexibilité a été donnée aux Etats membres pour soutenir ces derniers, via les différentes réponses économiques à la crise sous l’égide de l’UE, notamment les aides d’Etat et le soutien aux petites et moyennes entreprises.
A ce titre, l’exemple du Danemark “n’est pas mauvais”, a-t-il avancé, pays où il existe un “fonds de garantie pour les voyages”. Début avril, la Commission avait donné son feu vert à un prêt de 200 millions d’euros envisagé par le Danemark à ce fonds, en vertu de l’encadrement temporaire des aides d’Etat, et afin que les organisateurs de voyages "continuent à disposer de liquidités suffisantes ».
Invité à s’exprimer via visioconférence devant la commission du Marché intérieur et de la protection des consommateurs du Parlement européen, le commissaire européen a précisé que trois conditions devaient être remplies pour pouvoir proposer un remboursement par coupon : le remboursement en liquide doit rester possible en cas de non utilisation du coupon dans les délais impartis, cela doit être le choix du consommateur, et surtout la solvabilité du coupon doit être garantie en cas de faillite d’un des opérateurs impliqué dans le voyage.
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