Embarquement et avion raté

Forum Avion

Pour ma part, oui qu’importe. Il y a même des “sans profession” ici, et ça ne les empêche pas de voyager et de s’exprimer sur leurs expériences.

Sur un plan purement sociologique, il est intéressant de voir si le partage d’expériences à travers un forum est l’apanage d’une profession ou d’un secteur professionnel. Corrélativement, je me demande s’il y a un lien de causalité ou de corrélation entre les professions et les destinations.

Évidemment, ça n’a pas une importante fondamentale mais ça pourrait nous éclairer sur nos pratiques respectives.

À cet égard, je pense qu’il existe une différence fondamentale entre “partir en vacances” et “partir en voyage” ; j’aimerais beaucoup un jour pouvoir corroborer quelques analyses :slight_smile:

Non, en effet… mais les tendances de voyage, qui influent négativement sur certaines destinations, sont sûrement liées à des considérations professionnelles (abstraction faite de la question des moyens financiers).

quand les plus intervenants dans le forum expliquent en commentaires être profs ou anciens profs ou parlent de leur profession sans vraiment s’en rendre compte , on peut imaginer que leur job leur manque ou qu’il ne leur suffit pas , et qu’ils répondent aux questionnements en gardant leur esprit prof .

C’est quoi "l’esprit prof " ?

Sinon , vous avez vu que de nombreux intervenants parmi les plus réguliers et assidus du Forum Routard vous ont dit qu’ils n’étaient pas profs …

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Bonne question. J’ai voulu démontrer par l’absurde - en citant mon ex-profession - qu’on s’écarterait des sujets “voyage” pour aller vers de la sociologie de bas étage.
C’est réussi…

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Je ne vois pas ce que vous voulez dire ?

A part les " influenceurs " qui marquent les tendances chez certains publics , surtout chez les plus jeunes…

Et dire qu’il y a eu des penseurs comme Ste Beuve pour dire que le voyage étend les idées et abat l’amour propre, à lire le forum du routard on a plutot envie de s’en remettre a Levi Strauss qui haissait les voyages et les explorateurs.
Je suis pas prof mais j ai été à l’école et je sais lire.

Tant d’agressivité et d’échanges acrimonieux. Et pourquoi ?

Car un forumeur a donné des conseils et piqué l’ego ? l’amour propre ? de l’intervenant initial. Esprit professoral, arrogance et je ne sais quoi avant que tt ne dérive sur des analyses sociologiques sur les profils de voyageurs, leurs moyens etc.

Au départ et au final, ce n’était juste que des conseils et il ne m’apparait pas inutile de prévoir des modes de paiement et un poil d’argent pour faire face à des ennuis lors d’un voyage avant, pendant ou après. Il ne me semble pas inutile aussi de disposer des informations légales et de leur utilisation.

De la meme facon, il ne me semble pas inutile de s assurer d avoir une bonne assurance voyage/rapatriement quand on voyage et cela a un certain cout et que cela constitue une charge pour une famille quand elle voyage, modeste ou pas d’ailleurs. Si un problème arrive nécessitant des frais médicaux importants ou pire un rapatriement et sans assurance, qui devra t on invoquer : la solidarité nationale par l’intermédiaire du consulat, le mauvais sort et l’injustice sociale qui fait qu’une famille qui n a pas les moyens ne peut pas se payer son assurance voyage et qu en conséquence c est elle qui devra payer une blinde en cas de gros pépin et que c est la faute à… mais la faute à qui ?

Quand on voyage, riche ou pas, il peut se passer un paquet de choses et pas mal de ces choses ne sont pas liés à des pbs d avions au retour, et si on a pas de marge ou si on n a pas pris ses précautions, on sera dans une belle merde. C est inhérent au voyage qu on soit Bernard Arnauld ou Philippe Poutou.

Bref je ne vois pas bien ce qui entraine tout ce fatras d agressivité à la réception de messages informés et qui ne cherchent qu’à donner des conseils. Conseils qui sont sans jugement de valeur ou de que sais je encore. Juste du bon sens

Je pense que la personne qui a posé la question initiale ne suit plus ce fil depuis longtemps…

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Pas faux.
Il est vrai que j etais plutot sur la discussion initiée par Benard et qui est devenue un sous débat parmi les autres débats.

Vous enfoncez des portes ouvertes sur les précautions à prendre concernant les assurances assistances. Quand on imagine le prix d’un rapatriement sanitaire , ou une hospitalisation aux États-Unis. Ca tombe sous le sens . Mais là n’était pas le sujet relisez-moi, personne n’a fait référence au fait de partir assuré ou pas. Le sujet était si une personne ou une famille reste en rade dans un aéroport, pour avoir manqué une correspondance. Bref… et là j’ai buggé en lisant un message disant que si un voyageur n’a pas les moyens de rentrer de vacances les poches pleines ca ferait de lui un irresponsable. Et là les choses se sont cristalisées. Car cette mentalité me donne la gerbe. J’ai vu durant mes voyages des personnes qui avaient juste de quoi payer leur navette aéroport pour le retour. Jamais cela m’a posé question. La flambe ,la frime n’est pas mieux qu’un ton acrimonieux . Donc personne a parlé de prendre ou de pas prendre une assurance, c’était pas le sujet.

Bonjour,

Ce n’est pas sensé car le vol peut être annulé ou retardé, ce qui risque d’entraîner des frais de restauration et, éventuellement, d’hébergement à avancer. Je ne parle pas de frais de réacheminement car la compagnie devra réacheminer le passager gratuitement.

S’agissant des frais de restauration, et, éventuellement, d’hébergement, l’article 9 du règlement 261/2004 du Parlement Européen et du Conseil dispose (je cite) : "Lorsqu’il est fait référence au présent article, les passagers se voient offrir gratuitement :
a) des rafraîchissements et des possibilités de se restaurer en suffisance compte tenu du délai d’attente;
b) un hébergement à l’hôtel aux cas où:

  • un séjour d’attente d’une ou plusieurs nuits est nécessaire, ou
  • lorsqu’un séjour s’ajoutant à celui prévu par le passager est nécessaire;
    c) le transport depuis l’aéroport jusqu’au lieu d’hébergement (hôtel ou autre).

Le texte est clair : le passager ne devrait avoir rien à débourser.

Mais la Cour de Justice de l’Union Européenne a dénaturé ce texte par l’arrêt qu’elle a rendu le 31 janvier 2013 dans l’affaire C-12/11

En effet par cet arrêt, la C.J.U.E. a disposé que si la compagnie aérienne ne prend pas directement en charge ces frais, cette situation ne faisait naître qu’un droit à remboursement et RIEN D’AUTRE (pas de dommages et intérêts en particulier). Je cite, le point 2 du “dispositif” : “Les articles 5, paragraphe 1, sous b), et 9 du règlement no 261/2004 doivent être interprétés en ce sens que, en cas d’annulation d’un vol du fait de «circonstances extraordinaires» dont la durée est telle que celle en cause au principal, l’obligation de prise en charge des passagers aériens prévue à ces dispositions doit être remplie, sans que la validité desdites dispositions soit affectée. Un passager aérien ne peut toutefois obtenir, à titre d’indemnisation du fait du non-respect par le transporteur aérien de son obligation de prise en charge visée aux articles 5, paragraphe 1, sous b), et 9 du règlement no 261/2004, que le remboursement des sommes qui, au vu des circonstances propres à chaque espèce, s’avéraient nécessaires, appropriées et raisonnables afin de suppléer la défaillance du transporteur aérien dans la prise en charge dudit passager, ce qu’il appartient au juge national d’apprécier”. (fin de citation)

C’est sur la base de cet arrêt, que de plus en plus de compagnies aériennes, même historiques, lorsqu’un hébergement est nécessaire, disent, ou même écrivent, aux passagers (en termes nettement plus courtois cependant) “débrouillez-vous” (je suis poli !).
Dans un cas qui m’est arrivé récemment, avec une compagnie historique, on a écrit aux passagers, par e mail et SMS (en anglais seulement), qu’en raison de la pénurie d’hébergements disponibles la compagnie ne pouvait pas s’en occuper, mais qu’elle rembourserait, alors que le premier hôtel proche de l’aéroport que j’ai contacté (Ibis budget) m’a confirmé qu’une très large partie de leurs chambres était disponible…

Il ne sert à rien d’hurler au scandale contre les compagnies aériennes sur ce point, puisqu’elles agissent conformément au droit en vertu de cet arrêt de la C.J.U.E.

Si vous voulez agir d’une façon plus efficace, la seule façon de procéder est d’agir afin que l’article 9 du règlement 261/2004 du Parlement Européen et du Conseil soit renforcé sur ce point à l’occasion de la prochaine révision du règlement 261/2004 du Parlement et du Conseil. La République Française est, évidement, membre du Conseil, tandis que tout le monde peut interpeler les parlementaires européens.

Mais, en attendant, il n’est pas sage du tout, de faire un trajet aérien sans un sou disponible. au risque de devoir coucher dehors et de ne pas pouvoir se restaurer dans l’attente du vol retardé ou du vol de réacheminement, alors que dans des cas exceptionnels (comme dans mon propre cas récent), ça peut durer plusieurs jours.

J’ajoute que, lorsque j’étais en séjour en République Dominicaine et que le gouvernement dominicain a décidé de fermer son espace aérien pour cause de Covid 19, heureusement que j’avais suffisamment d’argent EN CASH sur moi !!!

Cordialement

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Dans ma folle jeunesse, cela m’est arrivé. Au retour, j’ai eu très faim, au sens propre, à Orly :slight_smile:

Il me restait un peu de ferraille ; avec, j’ai pu appeler un copain depuis une cabine téléphonique, pour qu’il m’envoie un peu d’argent par mandat télégraphique en poste restante à l’agence postale. Ainsi, j’ai pu rentrer chez moi :slight_smile:

Bonjour
C est le bon sens effectivement et je ne comprends pas bien pourquoi vos conseils avisés et informés déclenchent de telles polémiques qui dérivent vers les abysses de la sociologie du touriste.
Pour ma part, c est du miel et ca m est très utile en particulier pour les éléments légaux.

Pour le reste, il ne me viendrait jamais à l’idée de partir sans marge financière et sans porte de sortie en cas de probleme.

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Et moi je comprends pas que certains “zozos” n’aient pas le sens de la nuance , et confondent avoir un peu de cash pour les imprévus et les aléas, et se payer un voire + de billets d’avion retour + X nombre de nuits d’hôtel. J’en ai vu moi sur la plage de Diani beach des Paul-Henri Mathieu qui voulaient se la raconter genre “moi je” “moi je” “moi je” . Puis les voir essayer de troquer des Tee-shirt ( plutôt des guenilles ) de 20 piges de chez Intersport contre des colliers masai ou des statues d’éléphants. " moi je " "moi je " …

@benard

Je crois qu’à un moment il faut savoir arrêter une discussion , surtout quand les propos n’ont plus ni queue ni tête…

J’arrête les discussions quand je veux OK ? Lorsqu’un message parle de moi et pire sans s’adresser à moi directement je réponds, et je n’ai pas à demander votre assentiment . Quant à dire que mes messages n’ont ni queue ni tête je parie que non . On partage ou pas ( et ca je m’en fous) mais il sont parfaitement intelligible. La preuve on m’a répondu…

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Pas bien compris l allusion aux types de Diani Beach que vous avez vus. Quel est le probleme et quel est le rapport ? Mais bref.

Je voyage avec une marge et dans des conditions qui me permettent de voir venir en cas de souci. On parle de cash mais aussi de moyens de paiement alternatifs, d’assurance et de contacts en cas de problème. Il me semble que c est du bon sens en particulier dans bcp des pays ou je me ballade et qui ne sont pas a l abri d imprevus couteux, liés ou non au vol retour.

Maintenant chacun fait ce qu’il veut. Vraiment.

Eh bien, le zozo ou un des zozos vous répond directement car visiblement vous ressentez cela comme une offense et apparemment vous semblez bien susceptible et assez prompt à partir dans les tours pour pas grand chose.
Mais bref, vous semblez effectivement un vrai bon exemple à suivre en ce qui concerne le sens de la nuance. Je tacherai de m en inspirer.

Je parlais également de cash et de moyens de paiements alternatifs d’assurance et tout le reste…je répète pour la énième fois , que faire face à des aléas et une chose , gérer financièrement et parfois emotionnellement ( c’est souvent lié) le fait d’être coincé au bout du monde en est une autre. À Diani beach des gus que j’avais connu à l’hôtel océan village, tenaient les mêmes propos que j’ai lu ici-même. À savoir qu’il serait irresponsable de partir en vacances sans avoir des centaines d’euros d’argent de poche en + du forfait payé en France. Également il pavoisaient du fait de voyager × fois par an (…). Et c’était ces mêmes personnes qui faisaient du troque en échangeant des guenilles contre des souvenirs, ou du moins avoir une réduction. Ils négociaient jusqu’à l’os des sorties sur l’île de Wasini. allez savoir si ca se trouve ce sont les mêmes.

Effectivement je trouve plus poli de s’adresser directement à la personne visée. Merci à vous de vous en inspirer …

Toi , au moins on est sur que tu n’ est ni prof , ni instit :joy:

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@sourisgrise

Il y a quelques jours j’ai vu une émission sur Franceinfo ( Comment les Français partent-ils en vacances? ) où ils parlaient de l’échange de maison et ils disaient que ce mode de voyage était en pleine expansion ( depuis le début de l’année , croissance de 45% pour la principale plateforme d’échange de maison ) , ils précisaient aussi que les professeurs étaient nombreux à utiliser cette plateforme puisqu’ils partent en vacances très fréquemment.

Ils disent aussi que le problème est que la majorité des gens n’habite pas dans des zones particulièrement touristiques , ils donnent l’exemple de l’Ile-de-France qui se vide en été , donc ça limite la possibilité d’échanger sa maison…

L’île de France n’est pas le pire des choix dans une offre d’échange selon la localisation, l’offre en transports en commun et la proximité avec Paris ou Disneyland qui sont deux pôles attractifs de séjour.
Par contre, il n’est pas dit qu’un propriétaire dans une province reculée soit le mieux placé pour faire un échange avec une ville étrangère à haut potentiel touristique.

Je pense pas que le quart des voyageurs et des touristes connaissent le quart de vos textes de lois. ( que je ne conteste pas ) par exemple j’ai
bientôt un vol SN avec un transit à l’aéroport de Bruxelles, et le temps d’escale pour le vol suivant est de 50 minutes. (Ca me rappelle les temps de transits à Saint Pierre des corps pour choper la correspondance pour les sables d’olonne). Donc si il y a la queue à l’immigration, si l’avion au départ de Paris est un peu en retard et patatras je rate mon vol .Mais je préfère être coincé à Bruxelles qu’à Istanbul.

Bonjour,
Dans ce cas il faudra exiger le respect de vos droits.
Voir là : https://retardimportantavion.wordpress.com/2021/03/02/remboursement-frais-en-attente-du-vol-retarde-ou-de-reacheminement/.
Et, selon le cas, là : https://retardimportantavion.wordpress.com/2022/04/18/retard-premier-vol-correspondance-manquee/

Cordialement

Oui à condition d’avoir un interlocuteur ayant envie d’écouter.

Bonjour,

Il n’y rien de plus sourd que quelqu’un qui ne veut pas entendre.
Avec les compagnies aérienes, il ne faut pas s’épuiser en échanges inutiles :

  • lettre recommandée avec accusé de réception, puis, si pas de réponse satisfaisante dans les deux mois, saisir le tribunal. La procédure est simple et gratuite.

Les seules difficultés sont :

  • la patience car si la justice est efficace, elle est lente;
  • la discipline : suivre, sans s’en écarter d’un poil les procédures indiquées là : retardimportantavion.wordpress.com

La règle est de citer au juge les textes de droit, à savoir les extraits concernés du règlement 261/2004 du Parlement Européen et du Conseil, et les arrêts concernés de la Cour de Justice de l’Union Européenne.

En effet, un juge ne PEUT PAS avoir d’opinion, il ne peut qu’appliquer les textes de droit cités par les parties.

Cordialement

Ce sont une des raisons pour lesquelles j’opte toujours pour un achat de vol sec ou avec prestations en agence de voyages, les quelques dizaines d’euros de frais de gestion permettent d’avoir un interlocuteur pour faire l’interface entre le client et la compagnie aérienne ou le tour opérateur . Et attendre le déroulement du contentieux avec plus de sérénité.

Bonjour,
Permettez-moi de vous dire que vous vous fourrez le doigt dans l’oeil jusqu’au coude !

Si le remboursement des frais dans l’attente d’un vol de réacheminement ne pose généralement pas de problème, la plupart des compagnies résistent aux demandes d’indemnisation tant que le tribunal n’est pas saisi. Très souvent, la compagnie cède avant d’en arriver au jugement, dès lors que le passager fait tout dans “les règles de l’art”.

Mais compter sur une agence de voyage pour tout faire à votre place est une illusion. Le meilleur exemple est le droit à remboursement des billets annulés lors de la crise sanitaire.

1er cas : achat d’un package. Les passagers français ont dû se contenter, au moins dans un premier temps, d’un bon d’achat, en raison d’une décret qui, règlementation européenne oblige, ne pouvait viser que les packages.

2ème cas : achat d’un billet d’avion sec. Les compagnies ont tout fait pour obtenir l’accord des passagers pour un bon d’achat. Dès lors, en vertu de la règlementation européenne, plus de remboursement en cash possible. J’attend encore qu’on me rapporte un seul cas dans lequel une agence de voyage (ou tour opérateur - en droit, c’est pareil) a indiqué au passager qu’il ne fallait pas donner son accord pour un bon d’achat, et exiger, de la compagnie aérienne, le remboursement en cash.

En effet, les intermédiaires pouvaient craindre des mesures de rétorsion de la part des compagnies aériennes…

Alors compter sur elles était une illusion. Et ça l’est toujours, d’autant plus qu’une agence de voyage ne peut pas, juridiquement, ester en justice pour vous, seule voie que la plupart des compagnies aériennes comprennent.

La seule voie était que le passager, lui-même, s’adresse à la justice avec des chances de succès égales à 100% : dès lors que le passager n’avait pas donné son accord pour un bon d’achat, le juge ne pouvait qu’ordonner le remboursement. Bien évidemment, c’est ainsi que j’ai procédé, et, bien sûr, obtenu le remboursement en cash.

Les compagnies ont pu observer, lors de la crise sanitaire, qu’elles ne risquaient quasiment rien en bafouant les droits des passagers, motif pour lequel elles résistent de plus en plus au droit des passagers.

Outre la procédure achevée contre une compagnie aérienne pour un simple remboursement pour 2 vols annulés pour cause de covid, j’ai, en cours, une autre procédure pour un simple remboursement pour un vol annulé par la compagnie aérienne largement après la crise sanitaire. Et cette compagnie est plutôt coriace, bien qu’il s’agisse d’une compagnie historique : procédure en cours devant le tribunal, ça ira jusqu’au jugement. Le résultat est d’autant plus certain d’avance que le propre avocat de la compagnie a reconnu, devant le tribunal, que sa cliente devait me rembourser. S’ajoutera l’intérêt légal, de façon toute aussi certaine.

La seule “difficulté” (si on peut dire ça…) est la patience, car si la justice est efficace, elle est lente.

Cordialement

Sachez que le consommateur versus les cies aériennes se mettra toujours le doigt dans l’œil jusqu’au coude , et ceci peu importe les circonstances. J’achète jamais en ligne et en cas de problème quelqu’il soit, mon agence ( en tous cas la mienne) me servira d’interlocutrice .

Bonjour benard,

Je regrette de devoir vous répéter que c’est vous qui vous fourrez le doigt dans l’œil jusqu’au coude !
Voir mon message juste au dessus du vôtre. Une agence de voyage ne réglera pas les demandes d’indemnisation pour ses clients : elle ne peut pas ester en justice pour ses clients, alors que c’est la seule chose que la plupart des compagnies aériennes comprennent.

Et je le redis : à l’occasion de la crise sanitaire (ou ensuite d’ailleurs) j’attends encore un seul exemple d’une agence de voyage qui aurait informé un passager qu’il ne faut pas accepter le remboursement d’un vol annulé par la compagnie aérienne sous la forme d’un bon d’achat, mais, qu’au contraire, il faut EXIGER le remboursement en cash, alors que c’est gagné d’avance dès lors qu’on n’a jamais accepté de remboursement sous forme de bon d’achat.

J’y ajoute multiples exemples de passagers qui ont forcé les compagnies aériennes à respecter leurs droits, là :

https://retardimportantavion.wordpress.com/2021/03/02/exemples-dindemnisations-obtenues-de-multiples-compagnies-aeriennes/

Cordialement

Lors de l’annulation du vol QR à l’amorce de la pandémie la cie m’a remboursé jusqu’au dernier euro. Lors d’une autre annulation d’un vol Paris Mombasa, TK m’a également remboursé mon billet. Ni l’une ni l’autre n’ont parlé de bon d’achat.
Faut savoir que Turkish airlines vendait la destination Mombasa sans y être autorisée par les autorisées kenyannes.Les agences de voyages sont tenues par des professionnels, et quand je me rappelle les heures passées par le responsable de mon agence à chaque problème , notamment lors de ce fichu volcan en Islande , je parle pas des galères que connaissent les voyageurs qui ont procédé à des achats en ligne. Quand je lis les commentaires je beugue .

Bonjour,

Là, je crois que nous ne parlons pas de la même chose !

Avant la crise sanitaire, les compagnies remboursaient les vols annulés par elles-mêmes, sans difficulté, lorsque le passager n’avait pas été réacheminé.

Là, vous parlez du volcan islandais, Eyjafjallajökul, qui, en 2010, avait provoqué la fermeture du ciel européen… Il ne faudrait pas confondre les époques !

La crise sanitaire a entraîné la fermeture des espaces aériens et j’en sais quelque chose car je me suis retrouvé bloqué en République Dominicaine.
Le problème n’est pas survenu lors des prémices (comme vous le dites) de la crise sanitaire, mais seulement lorsque les espaces aériens ont été fermés les uns après les autres.

A ce moment là, billets achetés directement auprès des compagnies aériennes ou pas, les compagnies ont tout fait pour obtenir l’accord (sans proposer de choix) pour un remboursement sous forme de bon d’achat, ou même, comme dans mon cas, pour imposer le bon d’achat sans même solliciter un accord.

Bien entendu, j’ai obtenu la condamnation de la compagnie aérienne à me rembourser.

Lorsqu’un billet d’avion sec a été acheté auprès d’une agence de voyage, le remboursement d’un billet annulé par la compagnie aérienne devra passer par l’agence. Cependant, j’attends encore qu’on me cite un seul cas d’annulation, les espaces aériens ayant été fermés, les uns après les autres, pour cause de Covid (je ne parle pas de prémices du Covid…) dans lequel une agence, pour le compte de son client, a refusé le remboursement sous forme de bon d’achat pour exiger le remboursement en cash !

Outre les questions de remboursement, je ne parle pas des questions d’indemnisation (ce n’est pas du tout la même chose). Jamais un visiteur de mon site Internet, créé en 2012, https://retardimportantavion.wordpress.com et jusqu’à ce jour, ne m’a rapporté un seul cas où une agence a mené toutes les démarches, et obtenu, pour son client, l’indemnisation (refus d’embarquement, vols annulés, retardés de “3 heures ou plus”, avancés de plus d’une heure).

D’ailleurs, ce n’est pas du tout son rôle, puisque, contrairement aux cas de remboursement de billet annulé par la compagnie, le règlement de l’indemnisation ne passera pas par l’agence.

Par ailleurs, la plupart des compagnies, et tout particulièrement depuis la crise sanitaire, ont pris l’habitude d’une résistance jusqu’auboutiste aux demandes d’indemnisation. Beaucoup ne cèdent que lorsque la justice est saisie, mais avant d’en arriver au jugement. Les plus coriaces vont jusqu’à la condamnation.

Cordialement

Bonsoir J’ai parlé du volcan islandais, et de la période covid car c’était mes exemples personnels, Qatar et Turkish en l’occurrence. Je savais pas que vous aviez un site .

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