Bonjour,
Nous avons payé nos billets environ 800 € avec Lufthansa. Notre voyage est fin octobre 2022 (vacances scolaires de la Toussaint) et nous avons pris nos billets en novembre 2021. En prenant les billets presque un an avant, on arrive à avoir des tarifs corrects !
Sabine
Bonjour,
Le recit de l’excursion avec Turnstone, me remémore la même sortie, mais au cours d’un autre voyage plus lointain que le dernier évoqué . Un très bon souvenir (il me semble que le guide était Ernest un personnage très agréable qui a bâti la réputation de Turnstone … ).
Le menu du déjeuner, et la cuisinière semblent ne pas avoir changé, mais c’était franchement délicieux !!
Merci, d’avoir ravivé tout cela . D’autant que je n’y retournerai probablement plus … :-((
Amicalement.
…
Vous voyez que vous arrivez à mettre des images dans le bon sens … ;-))
JOUR 12 - Mercredi
SWAKOPMUND - SPITZKOPPE - BRANDBERG - 325 Km - 6h30 (pauses incluses)
On commence à prendre le rythme et sommes prêts à partir dès 8h20 !
Nous longeons la côte atlantique en direction du Nord sur la C34 et après enciron 30mn, découvrons l’épave du Zeila échouée en 2008.
La carcasse rouillée du bâteau est battue par les vagues et sert de refuge aux cormorans.
De nombreux Namibiens sont présents sur le parking et pressent les touristes pour leur acheter des pierres. Nous ne nous attardons pas.
Nous quittons donc la côte et ne reverrons plus l’océan d’ici notre retour en France.
Nous avons décidé de rallonger l’étape initialement programmée par Tourmaline car je tiens à voir le Spitzkoppe et plus particulièrement l’Arche.
Nous y arrivons vers 11h, payons les droits d’entée à la journée et partons à la recherche de l’arche aidés du plan fourni à l’accueil. Pas si facile que ça car très peu d’indications sont positionnées aux embranchements.
Nous escaladons les gros blocs qui me rappelle la Côte de Granit Rose en Bretagne et découvrons donc la star d’Instagram ! Et c’est certainement de là que vient ma déception; je me l’était imaginée bien plus grande.
Cela reste toutefois une sensation impressionnante de se positionner en-dessous et l’on ne peut être qu’admiratifs devant les créations de Mère Nature.
Un peu plus loin, nous découvrons un Rock Pool ainsi qu’un lézard aux couleurs inédites.
Nous reprenons la route en direction du BRANDBERG WHITE LADY LODGE, notre étape du soir. Dès la sortie du Spitkoppe, des femmes tiennent des “stands” de vente de bracelets, mobiles et autres souvenirs. Elles sont peu nombreuses à l’heure où nous passons, peut-être car c’est l’heure du déjeuner. Mais déjeunent-elles réellement ? Pas sûr lorsqu’on voit la pauvreté et leurs supplications pour ne serait-ce qu’obtenir une bouteille d’eau.
Sur la route, nous verrons pour la première fois des villages traditionnels qui nous poussent à nous interroger sur leurs conditions de vie.
Peu avant le White Lady Lodge, nous serons de nouveau en contact avec les Himba. Des femmes courent au bord de la route pour nous inciter à nous arrêter. Alors qu’elles étaient installées sous un arbre à l’entrée du camp avec leurs bébés, elles nous emmènent vers leur “stand” qui est plus élaboré : chacune s’installe derrière son présentoir et essaie de nous convaincre d’acheter ce qu’elle présente. Difficile de dire non, alors on achète des bracelets en souvenirs pour nous ou pour les petits-enfants.
Nous arrivons au camp vers 15h et découvrons les installations qui protègent le lodge des intrusions des éléphants. Je m’en doutai en préparant le voyage et la réceptionniste nous le confirme à l’arrivée : les élém^phants ne sont pas dans la région actuellement. Nous profitons donc d’un temps calme au bord la piscine avec un suricate et des pintades.
Après le coucher du soleil, nous retournons au camp (eau et bbq sur chaque emplacement; sanitaires collectifs). Alors que nous avons du mal à allumer notre feu, des locaux se proposent de chanter quelques chants. alors que la chorale anime notre début de soirée, l’un d’eux part chercher du petit bois et fait en sorte que notre feu prenne.
La soirée se termine tranquillement après cet intermède musical.
Bonjour,
Une suite sympatique .
Du temps de la colonie Sud-Af., des populations du pays voisin ont été déplacées vers la Namibie, par le madataire Sud Africain, pour certaines exploitations dans des lieux reculés et isolés.
Quand la Namibie est devenu un pays indépendant, ces petites communautés (très pauvres), ont été abandonnées là par leurs “patrons”, et depuis vivent dans une profonde misère .
Au cours de notre avant dernier voyage, hors des pistes du tourisme classique, notre guide était passé par un de ces “villages” pour leur remettre qq. provisions/nourriture …
On ignorait tout cela avant ce moment-là. On a bien vu à leurs yeux que c’était une manne inespérée …
Très complexe, l’histoire du Sud-Est Africain !!
En attendant votre suite .
…
Jour 13 - Jeudi
BRANDBERG - TWYFELFONTEIN - 155 Km - 5 h (pause déj et visite incluses)
Ce matin, on prend notre temps car on sait que l’étape sera courte.
On petit-déjeune tranquillement en compagnie des oiseaux présents sur le camp.
Le trajet se fait sans encombre. Nous prendrons même un autostoppeur Namibien qui cherche une voiture pour rentrer chez lui 2 km plus loin. Dommage, cela ne laisse pas assez de temps pour essayer d’engager la discussion.
Peu après, nous voyons une douzaine de girafes.
Arrive l’heure de déjeuner : nous décidons de nous installer dans le lit asséché de la rivière Aba-Huab. On fera même un petit feu de camp pour griller nos Weiswurst !
Lors de la planification de ce voyage, j’avais noté les différents sites à visiter sans décider le(s)quel(s). Non seulement j’hésitais sur la priorité à donner, mais j’avais été énervée par l’augmentation de prix des entrées décidée à la reprise de l’activité touristique dans le pays. En effet, les prix avaient quasiment doublé de mémoire pour les étrangers et je m’offusquais alors qu’on nous prenne ainsi pour des “vaches à lait” !
Lors de notre excursion avec Rudy de chez Turnstone dans les dunes de Sandwich Harbour, je l’avais questionné sur le Damara Living Museum. J’avais peur en effet que cela soit un “attrappe-touristes”, d’autant plus que j’hésitais à planifier plus tard une visite de village Himba lorsque nous serions à Opuva. Rudy nous avait donc conseillé de visiter le Damara Living Museum et selon notre ressenti, de décider ou non de visiter un village Himba.
Nous avons donc suivi ses conseils. Alors que nous arrivons au village, nous sommes les seuls voyageurs et décidons de suivre la visite du village seule (3 formules vous sont proposées : Village traditionnel / village trad + abords / village trad + abords + village “moderne”).
La jeune femme qui nous acueille est agréable et nous accompagne auprès de chacun de ses “collègues” qui nous présentent à tour de rôle comment ils se soignent, allument un feu, font des outils/armes. la visite se termine par des danses. Certains parlent dans la “langue à clic”.
La visite dure 30/45 mn et nous en ressortons avec un sentiment très mitigé, peut-être du fait que les personnes se mettaient en action lorsque nous arrivions près d’elles. On ne peut toutefois oublier leurs sourires. Certains jeunes hommes étaient tout heureux d’apprendre que nous venions de France et demandent à être pris en photo.
Notre étape de ce soir est une surprise pour Dominique. J’ai en effet décidé des étapes et des logements et il n’est pas au courant que ce soir, nous dormirons dans un lodge. Je lui ai toutefois dis ce matin de s’habiller “correctement” (lol), il se doute donc de quelque chose. Nous faisons donc les derniers km qui nous séparent de MOWANI et je manque de m’étrangler lorsqu’il remarque au loin sur une colline des chalets individuels. Selon la position géographique, je sais que ce n’est pas Mowani et lui réponds que oui, ça doit être"pas mal" comme logement !
Moi même suis surprise en arrivant au lodge ! Nous sommes accueillis par le Directeur qui remarque immédiatement les eux marques d’ocre rouge qu’une Damara a posé sur mes joues 1 h plus tôt. Je les avais déjà oubliées ! Nous en rigolons tous ensemble car il doit avoir l’habitude de voir des touristes arrivées ainsi maquillées !
Dom juge immédiatement le standing de notre étape du soir et apprécie tout comme moi le confort de notre chambre et la vue qu’elle nous offre.
Avant le dîner, nous allons au sunset point admirer le superbe coucher de soleil tout en sirotant un verre, installés sur les coussins.
Le dîner est de haut niveau et le personnel au petits soins.
On apprécie cette soirée et Dom ne regrette nullement de m’avoir confié l’organisation de ce voyage !
Jour 14 - Vendredi
TWYFELFONTEIN - KAOKOLAND - 245 km - 6h (pauses incluses)
Ce matin, on apprécie la vue depuis le lit. On ouvre vite les “volets” pour admirer le paysage; ça change de Télématin !
Une bonne douche, un petit-déjeuner buffet, on profite au maximum du confort et partons à 10h à contre-coeur. On aurai aimé rester plus longtemps mais le budget n’est pas sans limite !
Nous sommes aux 2/3 de notre road-trip et avons déjà parcour 3 000 Km.
A 11h, nous arrivons à la Forêt Pétrifiée. Encore une fois, je sais, à peu près, à quoi m’attendre. Dom lui s’attend à une vraie forêt … Toutefois, lui comme moi sommes encore ébahis par Mère Nature. Découvrir ces troncs d’arbres transformés en pierre est un questionnement. Le guide nous mène sur le petit sentier qui va d’un arbre couché au suivant. Ses expliquations sont les bienvenues et il place même quelques termes en français.
La visite dure 30 mn pour parcourir 800 m. Cela vaut-il les 15 €/pers, j’en doute …
Nous remontons dans ZigZagAnanas et venons en aide quelques km plus loin à des locaux dont le moteur est en surchauffe. Nous donnons de l’eau pour le radiateur ainsi que des tranches de pain aux enfants à l’arrière du pickup.
Tout au long du trajet, nous cherchons les éléphants. Sont ils là ? On voit les panneaux “attention” sur le bord des pistes, on voit des bouses mais pas un seul “Babar” à l’horizon. Je sens la frustration monter chez mon pilote.
A défaut d’éléphants, nous voyons de nombreux springboxs, autruches et girafes.
Nous passons la barrière sanitaire à Palmwag où on relève uniquement notre plaque d’immatriculation et notre nom.
A 16h, nous arrivons au KOWAREB LODGE. Nous installons le campement et profitons pour lire tranquillement à l’ombre.
Notre emplacement est équipé de l’électricité, d’un bbq et d’un plan de travail avec évier et eau.
Un peu plus tard, nous discutons avec nos voisins qui voyagent avec des remorques aménagées. Cela intéresse fortement mon pilote et nous avons le droit à une “visite”.
Enfin, à l’heure de la vaisselle, un Allemand qui voyage seul avec son propre 4x4 qu’il a fait venir par bateau, nous demande si l’on peut faire la route avec lui demain jusqu’à Opuwo. On ne comprend pas réellement les raisons d’une telle demande et acceptons volontiers.
RDV est donné demain à 9h45.
Bonjour,
Au cours de mes différents voyages en Namibie, je n’ai vu qu’une seule fois la Forêt pétrifiée .
C’est vrai que le site, n’était pas trop mis en valeur, et le lieu est un espace poussiéreux sans couleurs ! Néanmoins c’est très impressionnant ces dizaines de troncs d’arbres transformés en roche.
J’ai souvent lu dans le forum que cet endroit était dénigré par les rares visiteurs ??
C’est quand même un témoignage rare, mais très fort du phénomène (des dizaines d’arbres sur de nombreux hectares ). Notre visite avait duré plus longtemps que la votre, je pense, car nous étions un petit groupe avec notre propre guide . Dommage à l’époque la photo numérique n’existait pas encore .
C’est un site à ne pas négliger selon mes goûts en matière de découverte.
Merci pour cette suite … et ce qui suivra !!
…
Bonjour Puma
nulle volonté de dénigrer ce site et l’importance de ce témoignage des réalisations de Mme Nature.
Je regrette simplement qu’il ne soit pas mieux mis en valeur sans toutefois oublier que la Namibie n’a ni la fréquentation, ni le budget de la France pour l’activité Tourisme.
Les arbres nous ont surpris et nous sommes conscients que nous ne reverrons certainement jamais d’autres exemplaires. C’est d’ailleurs ce qui m’avait incitée à privilégier cette visite aux gravures ou aux Organ Pipes.
Séverine
Jour 15 - Samedi
KAOKOLAND - OPUWO - 170 km - 2h45 (pauses incluses)
Cela fait deux semaines que nous avons posé le pied en Namibie. On essaie de ne pas y penser, mais on attaque la dernière ligne droite; plus que 6 jours !
Surprise au réveil : notre “collègue” allemand n’est plus à son emplacement. Pas âme qui vive, plus de 4x4.
On se prépare donc tranquillement sans jamais le voir.A 9h45, sans nouvelle, nous décidons donc de nous mettre en route.
Oh surprise, nous le trouvons à la gate du camp nous attendant sagement. On se demande s’il est là depuis 2h ???
En fait, il nous a expliqué hier qu’il n’est pas rassuré à l’idée d’aller seul à OPUWO. Il aurai entendu des récits lui disant que la ville n’était pas très sûre.
Nous sommes étonnés car je n’ai rien lu de tel en préparant le voyage.
Nous le laissons ouvrir “la marche” mais très vite, cela fatigue mon pilote car notre collègue n’avance pas très vite d’autant plus sur une route qui est de bonne qualité.
Assez rapidement, nous repassons devant même si cela ne le pousse pas à accélérer.
Nous prenons notre mal en patience ; nous nous sommes engagés à l’accompagner,nous tenons donc parole.
Les paysages sur la C43 sont jolis et nous sommes contents de voir des baobabs.
Nous arrivons à 12h30 à Opuwo. Les banques sont désormais fermées ce qui m’énerve un peu car nous avions besoin de faire du change et que seuls, nous serions arrivés plus tôt. Bref, il faudra désormais attendre lundi.
Nous nous rendons au Spar et à peine garés, nous sommes harcelés par des femmes vendant des bracelets et des jeunes voulant laver nos parebrises.
L’Allemand souhaite aller retirer de l’argent au distributeur de l’autre côté de la rue. Après un certain temps, il en reviendra encore plus effrayé : il faut savoir que nous avons toujours vu des longues files d’attente aux distributeurs en Namibie. Il en est de même ici et il a pris peur je pense en voyant qu’il n’y avait pas de “zone de confidentialité” ! A savoir, que les Namibiens étaient juste derrière lui au moment du retrait.
Il nous retrouve donc encore plus stressé et demande à ce que je reste à côté des 4x4 pendant que lui et Dom vont faire quelques courses au Spar.
On se demande encore comment il a pu voyager pendant 3 ou 4 mois seul, en étant si peu rassuré.
Comme nous devons aussi faire le plein d’essence, nous nous séparons sur le parking tout en sachant que nous le retrouverons au camping puisque nous lui avions donné l’adresse.
Nous arrivons au Opuwo Country Lodge vers 14h30; déjeunons puis filons lézarder au bord de la piscine. En effet, la “ville” ne nous a pas donné envie de pousser la découverte.
J’avais hâte de découvrir cette ville et de voir entre autre des femmes Himba et Herrero se promener en ville dans leurs tenues traditionnelles. Mais il faut croire que la modernité gagne du terrain car je n’en ai pas vues.
Après le coucher de soleil, nous revenons sur notre emplacement pour dîner.
Je croiserai à nouveau l’Allemand … à la recherche de nouveaux compagnons de voyage pour aller jusqu’aux chutes d’Epupa.
Nous dînons tranquillement accompagnés d’un chien couché à nos pieds. Il gardera notre notre campement toute la nuit.
Jour 16 - dimanche
OPUWO - ETOSHA (Olifantrus) - 325 Km
Nous sommes impatients de partir ce matin. Et oui, nous partons pour ETOSHA !
Levés 8h, on se prépare, on fait du rangement, du ménage et on décolle à 10h20.
On s’arrête au Spar pour acheter du pain et du lait. Ah oui, voilà un point que je n’ai pas évoqué : lors de nos premières courses à Windhoek, nous avions fait le plein de briques de lait car nous en buvons tous les deux le matin. Par deux fois, nous avons eu la mauvaise surprise d’ouvrir des briques avec du lait qui avait tourné. On ne compte plus les briques que nous avons malheureusement jetées. On n’a pas su définir si cela venait d’un problème de stockage dans le 4x4, on d’une durée de conservation moins longue que chez nous malgré leur emballage UHT. voilà donc un conseil que je donne aux voyageurs qui lirons ce carnet : achetez peu de lait, quitte à vous ravitailler plus souvent.
10h45 : on quitte Opuwo sous une petite tempête de sable. Honnêtement, cette ville ne nous laisse pas un souvenir mémorable.
La route vers Etosha est belle (bitumée). On croise de nombreux bergers avec leurs troupeux de chèvres ou de vaches.
Sur notre gauche, la cloture grillagée nous indique que nous longeons désormais la réserve. On y voit quelques zèbres.
Nous passons sans difficultés le contrôle sanitaire avant Galton Gate et alors que vient l’heure du déjeuner, nous ne voyons plus d’aire de pique-nique. Nous mangerons donc nos salades à l’avant du 4x4 devant la Gate du Hobater Lodge !
Il est maintenant 14h quand nous entrons dans Etosha. Je suis surprise d’être invitée à m’assoir au bureau du gardien pour remplir les papiers d’admission. Ils sont agréables et souriants.
Et nous voilà lancés sur les pistes !
Je nous oriente grâce à un guide du parc acheté dans un supermarché à Swakompund. On y trouve la carte de la réserve avec tous les camps, les aires de repos, les points d’eau, les pistes avec les kilométrages ainsi qu’une présentation de tous les animaux que l’on peut y trouver. Honnêtement, pour les novices que nous sommes, c’est l’outil indispensable !
Pour cette 1ère demie-journée, nous verrons des zèbres, springbox, girafes, un whitebacked Vulture, un Secretarybird, des oryx et des RedHardbeest (désolée, j’ai les noms en anglais).
A 17h, nous arrivons à Olifantrus. La jeune femme à l’accueil nous accueille chaleureusement et nous indique notre emplacement. Contre un caution, ils nous prêterons un enrouleur électrique afin que l’on puisse se brancher sur la prise trop éloignée.
Vers 18h, nous allons sur la petite tour au bout de la passerelle. Nous y verrons un troupeau d’une soixantaine de Blue Wildbeest venir boire au trou d’eau.
Le camp est propre. Electricité et bbq aux emplacements. Sanitaires et douches communs. Nous y aurons de l’eau froide.
La soirée se termine en mangeant une conserve de viande chili accompagnée de pâtes.
Une ou deux parties de SkipBo et c’est l’extinction des feux.
Dom se couche inquiet : nous n’avons toujours pas vu d’éléphant.
Mon optimisme me laisse croire que demain nous les verrons enfin !
Bonjour,
Cadrage agréable, et belle image des Gnous bleus dans leur environnement (la dernière) .
Le fan d’animaux africains -que je suis-, attend la suite avec impatience.
Merci.
…
Bonjour
nous pensons faire cette aventure en mai 2023 et votre récit est le bienvenu car très riche en informations
concernant vos photos, quel est votre matériel ?
merci de votre réponse et bravo pour votre rortage
bien cordialement
Michèle W
Jour 17 - Lundi
ETOSHA - 255 Km
Ce matin, c’est la douche froide … Pas d’eau chaude dans les douches, je passe mon tour !
On démarre cette journée tranquillement et sommes prêts à quitter le camp d’Olifantrus à 8h25.
Cela fait déjà une heure que la gate est ouverte, bien d’autres touristes ont été plus matinaux que nous.
On prend donc la piste avec pour motivation première de vois les éléphants aujourd’hui. Cela fait de trop nombreux jours qu’on les cherche.
Les éléphants c’est pas mal mais ce qui nous attend de si bon matin n’est “pas mal” non plus : nous roulons depuis 5mn et on s’étonne de voir au loin une masse sombre au milieu de la route. Les novices que nous sommes ne réalisons pas ce que c’est avant que notre myopie ai fait l’appoint ! 4 jeunes lions couchés et nous barrant la route ; la journée commence bien.
Un peu surpris il vrai, nous sommes restés à bonne distance. On a le temps, il est tôt, nous attendrons que cela bouge.
Les minutes passent, puis un se lève, puis deux, puis les deux autres s’enfoncent dans les herbes hautes.
Nous avons le sourire jusqu’aux oreilles ! Voilà la chance qui nous sourit car tant de voitures ont du passer sur cette même piste avant nous …
Vers 11h, je distingue une forme au loin, très loin, très très loin. J’assure à mon chauffeur que c’est un éléphant. Notre 1er ! Mais la distance est telle que cela ne vaudra même pas une photo même si, au final, je voit 3 formes rondes.
Vers 12h nous arrivons à Okundeka. Un 4x4 est stationné là, on suppose donc qu’il y a quelque chose d’intéressant mais on ne le voit pas tout de suite. L’un des passagers du 4x4 nous indiquera la direction pour voir 2 lions tapis dans l’herbe. Serait-ce la journée des lions ?
Ils sont au 1er plan et derrière s’activent sans crainte apparente les zèbres, autruches, springbox, wildbluebeest …
Nous ferons une pause pique nique à Okaukuejo vers 14h.
Dans l’après-midi, 6 girafes se sont présentées à Olifantsbad. Puis à Aus, nous verrons 2 éléphants “de près” ainsi qu’une hyène.
Nous verrons bien d’autres animaux tout au long de cette journée mais n’ai pas tout noté dans mon journal de bord.
Après en avoir pris plein les yeux toute la journée, nous retournons au camp d’Okaukuejo pour la nuit.
A 18h30, nous nous installons au bord du plan d’eau pour le coucher de soleil puis voir défiler 1 girafes, 2 rhinos (nos 1ers) et 1 éléphant.
Nous y retournerons après le dîner vers 21h. A notre arrivée, des zèbres sont sur le départ, puis viendrons deux groupes (3 +4) rhinos. Je peste car je n’arrive pas à immortaliser ces moments nocturnes car mon apprareil n’est pas assez puissant/perfectionné. Dom, avec son vieux tel Apple, s’en sort mieux !
De mémoire, nous allons nous coucher vers 23h. La tentation est grande de rester plus longtemps mais la fatigue est elle aussi bien présente !
Bonjour,
Nous rentrons de Namibie (nous attendons à Francfort notre vol pour la France).
En voyant vos superbes photos une folle envie de retourner dans ce très beau pays !
Nous n’avons pas eu votre chance de voir les lions à Okundeka.
Comme vous le dites si bien c’est une question de chance à quelques minutes près on ne peut rien voir. Nous avons eu la chance de voir un léopard pendant 45min ( de son arrivée à son départ !).
Bonjour Niflo
j’espère que vous êtes bien rentrés et que vous réaclimatez tranquillement …
Merci pour mes photos. C’est un art que j’apprécie vraiment mais ne prends pas le temps malheureusement de me perfectionner en suivant des cours par exemple. Alors je garde le titre d’amatrice.
La chance vous a fait voir un léopard à Etosha, soyez-en heureux. Ce ne fut pas notre cas mais la frustration fut réparée 2 jours plus tard à Onkonjima. Cela reste d’ailleurs notre meilleure expérience en Namibie…
Jour 18 - Mardi
ETOSHA - 275 Km
Ce matin on se réveille en s’interrogeant mutuellement : quels étaient ces cris/hurlement qui ont déchirer la nuit ? On avoue qu’on était trop bien au chaud sous la couette pour avoir eu le courage de sortir et de voir s’il se passait quelque chose au trou d’eau !
3ème et dernier jour à Etosha. On prend la piste vers 8h15 en direction de l’Est.
Ce matin, Dom sera ravi. A 9h nous croisons la route d’une famille d’éléphants vers Ondongab. Ils sont 8 mais s’enfoncent rapidement dans la végétation environnante.
Nous décidons ensuite de suivre le “Rhino Drive” et y verrons de nombreux écureuils et 4 kudu.
Alors que nous roulons, une voiture à 50m devant nous freine. Nous réagissons trop brusquement en pilant nous aussi en passant un rhinocéros sur notre droite accompagné de son bébé ! Malheureusement, l’arrêt soudain de la voiture affraie les 2 animaux qui s’enfuient.
Qu’il n’est pas évident de réagir calmement lorsque l’on découvre des animaux au dernier moment !
Après la pause pique-nique à Halali, nous verrons :
Goas : 1 girafe, des zèbres, bluebeest, springbox et redhartebeest
Okerfontein: 3 éléphants à tour de rôle
Namutoni : 3 girafes, des zèbres et des springbox. Dans le camp, nous verrons un banded mongoose
Nous irons jusqu’à Groot Okevi et verrons 6 girafes, 1 éléphant sur le départ et un great kudu.
Le long du Fisher Pan, nous verrons nos derniers flamants roses et encore des girafes.
Les girafes nous accompagnerons d’ailleurs jusqu’à notre sortie d’Etosha. Du Fisher Pan en passant par Twee Palms, nous en verrons plus d’une trentaine en petits groupes !!
On passe la gate à 18h15 et trouvons ONGUMA CAMP tout de suite à la sortie.
L’accueil est loin d’être chaleureux mais on trouve un emplacement super bien aménagé : bloc en dur avec wc séparé, salle de douche spacieuse, coin cuisine couvert, plan de travail, le tout, bien éclairé.
Je réalise au moment du dîner que ce soir, c’est notre dernière nuit en tente ! Dom est supris de l’apprendre car il ne sait pas que demain nous dormirons encore en lodge.
On savoure donc notre soirée dans ce petit bosquet.
Au menu ce soir, jambon blanc et carottes glacées !
Le tournoi de skip-bo continue et après 2 ou 3 parties, nous allons nous coucher.
Bonjour Michèle,
je reviens terminer mon carnet après avoir été bien occupée sur un autre projet ces derniers temps et découvre que la réponse que je vous avais faite n’a pas été publiée.
Je suis une photographe amatrice qui ne prends pas le temps de me perfectionner en suivant des cours par exemple. J’aime immortaliser les vacances en famille ou nos voyages.
Pour ce voyage, nous n’avons pas investi dans du matériel même si j’étais pleinement consciente que mon appareil aurait ses limites.
Nous avons acheté il y a 8 ans un bridge SONY HD AVCHD DSC HX300.
Facile d’utilisation et compact, il a montré ses limites par son temps de réaction et sa capacité à zoomer dès que les animaux étaient très éloignés.
J’ai toutefois réussi à faire de très belles photos lorsque les sujets étaient plus proches.
Donc, oui, je me suis sentie frustrée parfois de ne pas avoir pu obtenir de meilleurs résultats mais comme j’en ai discuté avec mon mari alors que je n’arrivais pas à prendre une photo convenable d’un oiseaux, il ne faut pas oublier que, à mon avis, les meilleurs souvenirs restent ceux qu’on imprime dans notre mémoire et non pas ceux qu’on enregistre sur un disque dur en rentrant de voyage.
Pour sourire enfin, un jour à Etosha, alors que nous suivions un mini-bus et que l’on croise une famille d’éléphants, quel ne fut pas notre étonnement de voir la quasi- totalité des touristes sortir leurs téléphones portables pour immortaliser le moment. Comme quoi, l’équipement nécessaire est vraiment une question toute personnelle !
Bonjour Sevth, je rajouterai que, parfois, à vouloir " en mettre trop en boite", on oublie de VIVRE l’instant présent. Je me souviens du vol en mongolfière où je n’arraitait pas de filmer et photographier…et bien à la fin j’avais un leger sentiment de ne pas avoir vécu totalement l’instant présent de mes propres yeux… donc attention à l’abus de photos…à mon sens bien entendu
Bipi
Jour 19 - Mercredi
ONGUMA - OTJIWARANGO - 364 km - 4h30
Ce matin, on plie la tente pour la dernière fois. C’en est fini des nuits au-dessus de ZigZagAnanas.
On termine de ranger les caisses de vaisselle, le matériel de camping, un coup de propre dans la cellule et on prend la route à 9h00.
Le coeur est léger ce matin car même si nous sommes à 2 jours du retour en France, je sais que ce qui nous attend sera merveilleux. Voici donc un bon conseil : pour éviter le spleen de la fin de voyage, programmez une activité/excursion qui vous fera oublier la date de retour qui est désormais si proche !
Une heure plus tard, nous traversons TSUMEB, jolie petite ville fleurie et bien entretenue.
A la sortie de la ville, nous serons sidérés de voir des hommes débroussailler les bas côtés de la route à la “machette”. Lorsqu’on voit l’étendue de la tache, on ne peut être qu’admiratif de leur courage.
A l’approche d’OTIJIWARONGO, nous mangerons notre salade de choux-fleur sur une aire de pique-nique.
On suite la route pour 15mn supplémentaires pour arriver à notre destination : OKONJIMA. On passe la gate et saluons le gardien super sympathique et souriant. Il nous explique se suivre la piste et de passer les portails successifs.
Nous roulons donc encore 25mn avant d’arriver à l’accueil. On nous offre un cocktail de jus de fruits et on s’enregistre au Plains Camp.
La chambre est magnifique et spacieuse. on y sera bien sans aucun doute !
On retourne vite à l’accueil pour le “goûter” et l’excursion “leopard tracking” qui débute à 15h30 et que j’avais réservée via Tourmaline.
Nous avons retrouvé un couple d’Ecossais précédemment croisé à Mowani. Mr est un photographe averti. On discute un peu et je lui dit qu’avec son matériel il doit assurément faire de très belles photos, bien meilleures que les miennes. Il me donnera alors, 10 mn avant le départ, le meilleur conseil : il faut prendre les animaux en mode rafale quitte à supprimer les photos ensuite. Selon lui, il jette 90% des photos.
Plusieurs 4x4 sont près à partir. Tous les guides prennent des directions différentes. Nous sommes guidés par Alfonso (“Alfie”) qui nous explique que certains léopards portent un collier et qu’il va utiliser un radar pour diriger le 4x4 en suivant le signal qu’il trouvera.
Très rapidement, nous voilà donc à l’approche d’un arbre et il suffit de lever la tête pour y découvrir un jeune léopard en train de déguster un pauvre springbox capturé certainement le matin même par sa mère.
Alfie positionne le 4x4 de façon à ce que tous nous puissions contempler la scène. Seuls les clic-clac des appareils photos brisent le silence.
Quel sentiment incroyable d’être si près ! un privilège indescriptible tant on aurait jamais cru connaître cette proximité.
les minutes passent sans jamais connaître l’ennui. Alfie nous explique que la mère ne doit être loin et manoeuvre le 4x4 pour partir à sa recherche. une marche arrière et nous la découvrons tapie dans les herbes hautes ! Elle était là depuis le début certainement et nous n’avions rien vu ! C’est d’ailleurs elle qui porte le collier et donc elle qu’Alfie avait “repérée”. Il savait donc qu’elle était là mais ne nous avait rien dit …
Elle monte à son tour dans l’arbre.
Nous verrons également deux hyènes venir rôder au pied de l’arbre pour venir se nourrir des morceaux de viande qui auraient pu tomber.
Il faut bien rentrer au lodge mais avant ça, nous admirons l’incontournable coucher de soleil depuis un point élevé tout en sirotant un apéritif servi sur le capot du 4x4.
Alfie lance un concours de la meilleure photo. Un jeune allemand l’emportera haut la main avec une photo de deux lions devant un lever de soleil !
A 19h, nous voilà bien installés dans la salle de restaurant pour y déguster un merveilleux dîner.
Nous jouerons au SkipBo près des poêles où brûle un feu réconfortant.
Mon Dieu, quelle journée venons-nous de vivre !
Bonjour,
Hyène !! … oui, mais Hyène brune, bien plus rare que la H. tachetée !!
Personnellement, jamais rencontrée en 4 séjours dans la région … !!!
Pour la proie de la famille Léopard, c’est un Impala .
Deux magnifiques rencontres .
Pour rebondir sur les considérations photographiques:
Un beau compte rendu avec de belles images, permet de refaire le voyage … à l’infini. Le cerveau, surtout s’il est vieux, comme le mien, se vide progressivement de détails ??
Salutations.
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Bonjour,
Désolé de vous dire cela, mais le “mode rafale” n’offre aucun intérêt si les choix de paramètres, et de réglages sont mauvais au départ !!
Soit vous obtenez x images identiques réussies, soit toutes les images sont bonnes pour la poubelle. Il vaut mieux faire une série d’images avec une correction d’exposition différente pour chaque image . En Namibie (et pas seulement) la connaissance et pratique de la correction d’exposition est indispensable à l’obtention d’images correctes ou montrables . Sinon, on obtient souvent un résultat en “silhouette” sombre du sujet .
On fait toujours des erreurs de temps en temps, mais delà à jeter 90% des images saisies … ??
Quand aux Smartphones, c’est bien vrai qu’ils sont souvent la solution ultime pour ramener une “image montrable” . C’est étonnant mais ces appareils se sortent parfois mieux de conditions de lumière difficiles.
Bonne continuation.
PS: Ne pas oublier aussi que le mode rafale, devant des animaux à toutes les chances de déclencher leur fuite … !!
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Jour 20 - Jeudi 9 juin
OTJIWARANGO - WINDHOEK - 236 Km - 4 heures (pauses incluses)
Ce matin, on profite de notre chambre et du confort du lodge.
Après le réveil, on se rend au bâtiment principal (“la grange”) pour prendre notre petit-déjeuner. Celui-ci se présente sous la forme d’un buffet dressé à l’extérieur et on s’installe à l’intérieur pour manger. Il offre un large choix et un cuisinier est également là pour cuire des oeufs ou des saucisses à la demande.
A 10h, nous sommes prêts à partir. Nous passons pas la boutique pour acheter des souvenirs pour les petits-enfants.
Nous suivons la B1, longue route asphaltée qui nous mènera directement à Windhoek. Pause pique-nique sur la route pour finir “les restes”.
A 14h, nous reprenons nos quartiers à la Vondelhof Guest House. On pause rapidement nos affaires puis partons à la découverte du centre-ville. On achète les derniers souvenirs.
Pour finir ce merveilleux voyage, nous nous rendons dans le quartier des restaurants où nous dînons à Isabel’s Table (très bien).
Jour 21 - Vendredi
WINDHOEK
Pas d’urgence ce matin ! on fait la grasse mat’
Notre vol n’est qu’à 19h donc on prend le temps de tout bien ranger à la fois dans nos valises, mais aussi dans le 4x4.
Le proprio de l’hôtel (qui est rentré de son séjour en Afrique du Sud) nous autorise un “late check-out”; c’est cool.
On déjeune au MUGG & BEAN du Wernhil Park voisin (comme le 1er jour) et on s’éternise sur leur terrasse . Nous sommes en t-shirt et sourions car autour de nous les Namibiens portent doudounes et bonnets !
L’heure est venu de rendre ZigZag Ananas. Sur la route, on rempli le réservoir d’essence. Arrivés chez ASCO CAR, le compteur de la voiture affiche 144 005 Km. Nous avons donc parcouru 5 005 Km en 3 semaines !
On laisse le 4x4 à un employé qui procède aux contrôles d’usage.
Pas de crevaison, pas de dommage. La caution nous sera rendue à 100%.
On laisse les provisions en trop dans la caisse de transport; ils ont l’habitude de partager entre employés ou de les donner.
La navette nous mène à l’aéroport. En chemin, nous verrons nos derniers animaux sauvages : des babouins !
Le vol décollera à l’heure et nous rentrerons sans encombre en Europe après 3 semaines inoubliables.
POINT BUDGET :
Ce voyage de 3 semaines a donc eu lieu en fin mai/début juin 2022.
Pour ceux qui se posent des questions cc le budget, voilà le coût de notre voyage.
Evidemment, les variables sont nombreuses en fonction des hébergements, des visites, des repas, des activités et de la période.
Le taux de change moyen pdt notre séjour : 1 € = 16.3 $N
pour 2 pers;
Vol : 1 520 €
Hébergement : 1 930 € (14 camps, 4 hotels pdj incl, 2 lodges en 1/2 pens)
Loc 4x4 : 2 235 €
Essence : 700 €
Visites / activités / droits d’entrée parcs : 600 €
Restau / boissons : 440 €
Courses : 400 € En toute franchise, je ne pensais pas que le budget “courses” serait aussi élevé.
Merci pour toutes vos infos qui renforcent nos choix. Nous partons début avril 2023 pour 3 semaines en autotour (4X4 et tente sur toit) en campsite et 3 lodges organisés par Tourmaline.
Windhoeck puis sommairement direction Fish River Canyon, puis remontée par l’Ouest…Naukluft… Parc Etosha…Divundu…Okavongo…Kongola, Kasane et VF
Bonsoir Sevlh
Merci pour ce superbe récit , que je viens de découvrir ?!?
J’y retrouve beaucoup de mes propres émotions .
Meme si moi je suis plutot en mode tortue .
Cordialement
Tanit