Bonjour,
La Namibie ? bof, bof, ça ne casse pas trois pattes à une pintade .
Sossusvlei, par exemple : Big Daddy, c’est beaucoup trop haut et il n’y a même pas d’escalier.Mieux vaut aller à la dune du Pilat.
Quant au Deadvlei, on ne trouve pas une seule buvette alors que ce n’est pas la place qui manque.
Et tous ces arbres morts, ils devraient les couper parce que là, ça ne fait pas très entretenu.
A Etosha, quelle arnaque ! les animaux sont beaucoup trop éloignés les uns des autres et les quotas ne sont pas du tout équilibrés ( trop de zèbres et pas assez de lions ).Ca ne vaut pas le zoo de Beauval où on est sûr de voir des pandas.
Bon, tout le monde va bien ? Pas de crise cardiaque ? Tant mieux car je plaisantais bien sûr.
Ni les superlatifs, ni les plus belles photos ne rendront compte de la magie de l’instant à la découverte des dunes du Namib, à la vue de la première girafe, du premier éléphant et, enfin, du premier lion.
Tout a commencé en août 2016 par la lecture d’un carnet sur le Routard.On se met d’accord pour un voyage en avril 2017 et je prends contact avec Tourmaline.Mais au fil des lectures sur le forum, je comprends que le mois d’octobre est peut-être l’un des meilleurs pour voir des animaux.
On laisse le temps passer et c’est à l’occasion d’une discussion avec Sophie et Bruno, un couple d’amis également intéressés par cette destination que je relance les démarches pour un départ en octobre 2018.
Si nous avons rapidement opté pour le 4x4 avec les tentes sur le toit ainsi que Qatar Airway comme compagnie aérienne, restait la question de l’itinéraire.Finalement, après de nombreuses lectures de carnets et d’avis, nous avons choisi celui des “Anciens” du Forum.J’en profite pour les remercier ainsi que tout ceux qui y participent et aident à préparer nos voyages plus sereinement.
Donc, ce sera Londiningi Guesthouse, Gecko Camp, NWR Sesriem ( 2 ), Oysterbox Guesthouse ( 2 ), White Lady Lodge, Hoada camp ( 2 ), NWR Okaukuejo, NWR Halali, NWR Namutoni, Omboroko Camp, Londiningi Guesthouse.
J’aurais aimé ajouter une nuit au Spitzkoppe pour découvrir ces monts et couper la longue distance jusqu’au Brandberg mais le temps nous était compté.
Vendredi 19 octobre
Nous quittons le Loir-et-Cher à 6H30 pour rejoindre nos amis en région parisienne.Après un repas pâtes - poulet, nous roulons vers le parking PR de Roissy.Mais là, on a un problème : impossible d’accéder aux quais du CDG VAL avec les trois chariots portant nos grands sacs et nos bagages cabine.Il faut les laisser à l’entrée de la station et se les coltiner jusqu’au quai puis de la sortie du VAL jusqu’au Terminal 1.On n’a pas encore quitté la France que je suis en nage.On ne fera pas la même erreur au retour.
Après un rafraîchissement avec des lingettes ( merci Sophie ) et un changement de T-shirt, direction le guichet Travelex pour retirer les rands commandés.Le taux n’est pas très bon mais on voulait avoir du cash et éviter la queue à l’ATM de l’aéroport de Windhoek.
Nous étant enregistrés en ligne, nous évitons la longue file d’attente et déposons nos bagages au check-in bagage drop ( ou un nom comme ça ).
On décolle à 16H.Arrivés à 23H30 à Doha, nous avons un temps d’escale confortable puisque nous repartons à 02H30.Sur le chemin du transfert, on consulte un tableau qui indique notre prochain vol “Gate D21”.Ou du moins, c’est ce qu’on a cru lire.En attendant, on s’installe dans un café puis on se rapproche de la Gate D21.Je suis assis près du tableau des départs quand mon regard tombe sur " Windhoek Gate B5", c’est à dire à l’autre bout de l’aéroport.Vite ! Il faut prendre une navette.Ouf ! On arrive à temps pour l’embarquement.
Sculpture géante à l’aéroport de Doha
Le B-787 pour Windhoek
Samedi 20 octobre
Nous arrivons vers 10H, un peu avant l’heure prévue.Sur le tarmac, des employés de l’aéroport, postés tout au long du chemin, nous demandent d’accélérer et ne nous laissent pas prendre de photos.On a compris pourquoi quand peu de temps après, un autre avion KLM a atterri.
On passe la douane en 30 minutes.Chaque passager est photographié.Coco, correspondant Africa 4x4, nous attend et nous conduit aux locaux de la société à quelques kilomètres de là, sur la route qui mène à la capitale.
Une anecdote amusante : sur le parking de l’aéroport, un jeune homme range nos sacs dans le coffre.Je cherche un pourboire mais je n’ai que des grosses coupures en rand.Alors il me montre une pièce de 2€ et comme j’en ai sur moi je la lui donne.C’est après que j’ai fait la conversion.
Le montant du pourboire sera une interrogation constante : assez ou trop ? Nous avons souvent été mal à l’aise avec cette pratique hormis au restaurant où le “tarif” est de 10%.
Chez Africa 4x4, Irène la manager et Michael de Tourmaline nous accueillent.Le briefing est assez long et insistant sur la sécurité et sur l’assurance qui se désengage dans de nombreux cas.
Interdiction d’aller au-delà de 100 km/h sur les routes à 120 ( sauf en cas de dépassement ) sinon le tracker relié au mobile d’Irène sonne et c’est 650 NAD de pénalité à chaque fois.
Puis on passe à la prise en main du véhicule et du montage de la tente.
Je suis un peu inquiet quand je découvre que c’est une boîte automatique, ce que je n’ai jamais pratiqué.Mais je n’ai pas regretté tant la conduite est agréable ainsi.C’est Bruno qui commencera à conduire.
Nous arrivons à 14H20 au Londiningi Guesthouse.Les chambres ( 7A et 7B ) sont sympas.Les employés sont souriants et très accueillants.Malgré l’heure tardive, on nous sert un croque-monsieur salade et une bonne bière fraîche.
On s’installe tranquillement.Pour une première fois en Namibie, on n’aurait été incapables de prendre la route, faire les courses et atteindre Gecko Camp avant la nuit.
Salon d’accueil du Londiningi
La terrasse devant les chambres 7A et 7B
La piscine et la salle à manger
Le repas est bon : gaspatcho de concombre, pavé d’oryx tian de légumes, salade de fruits frais.
On est bien contents de dormir dans un vrai lit après ce long voyage et en pensant aux nuits dans la tente qui nous attendent.