L’“Intérieur des terres” et l’“arrière pays”,qui apparait souvent aussi dans les questions, équivalent à (au risque de me répéter) : relief montagneux sur certaines des îles Canaries.Donc : climat, altitude, température et phénomène de mer de nuages à prendre en compte dans vos recherche, et encore plus si vous partez en hiver.
Personne n’est jamais loin du parc de Garajonay : comme vous pourrez le constater en regardant une carte, il se trouve au centre de l’île, la proxiimité n’est donc pas un critère indispensable pour s’y loger et au passage s’y geler généralement en décembre dans la mer de nuages, alors qu’à quelques kms prés le climat sera comme partout sympa sur les côtes ou du moins en perdant de l’altitude.
Parenthèse génerale : de plus, il faut être cohérent, et ceci vaut pour toutes les personnes souhaitant se loger “au plus prés”, voire DANS les parcs nationaux : si les parcs nationaux et les espaces protégés naturels des Canaries sont superbes,c’est bien parce qu’ils sont… protégés, et que l’on ne peut pas s’y loger sauf rare exception, ni camper, ni rien de tout celà. Les écosystèmes des îles sont fragiles et soumis à une grosse pression touristique, et c’est déjà fantastique de pouvoir encore les admirer et s’y balader à la journée, en rentrant ensuite se loger dans les coins faits pour.
A la Gomera rien n’est loin de rien en terme de kms, la notion à prendre en compte est le relief montagneux et la vitesse qu’il vous impose. Pesronnellement il m’est déjà arrivé d’en faire trés exactement deux fois le tour dans la journée pour des raisons de boulot (par la route principale bien sûr) en étant arrivée le matin de Tenerife et en y repartant le soir. Donc imaginez en une semaine, vous avez tout le temps de la parcourir et de la re-parcourir à votre aise.
“Plage” : sur les îles montagneuses occidentales de l’archipel il y en a peu, et pas forcément telles que vous les imaginez,c 'est le cas d’Alojera, surtout si vous avez des enfants. Si les secteurs touristiques de la Gomera se sont développés autour de Valle Gran Rey et de Playa Santiago ce n’est pas un hasard, c’est qu’ailleurs la baignade est du genre sportive, voire déconseillée pour ne pas dire dangeureuse. Je m’aventurerais à dire que c’est son manque de plages qui protège la Gomera.
Donc en résumé, l’alternance plage-rando-proximité Parc National-distances ne sont pas fondamentales dans la recherche de votre lieu d’hébergement dans la mesure oú vous avez un véhicule. Aprés ça, il est clair que comme ailleurs le quart sud-ouest est un atout climatique. Encore que, ce matin la petite Gomera s’étire de tout son long dans l’encadrement de la terrasse : toute sa côte nord se déploie sous un beau soleil et on devine les reliefs de tous ses barrancos. Spectacle dont il faut profiter à fond depuis le sud-ouest de Tenerife avant que les nuages ne viennent fermer les rideaux, comme souvent au fur et à mesure que la journée avance.
Bien cordialement,
France (Tenerife Autrement)