Je suis partie en couple pour ce fabuleux voyage, qui était notre premier en Asie.
Voici ce que nous avions organisé avant le départ :
- billet d’avion aller-retour depuis Paris CDG avec la compagnie Turkish Airlines, escale à Istanbul, pour 439€ chacun (billets réservés 4 semaines avant le départ
- 2 nuits d’hôtel au Chillax Heritage Hotel à Bangkok (112€ les 2 nuits)
- transfert en minivan de Bangkok à Ayutthaya (13€ pour deux)
- 1 nuit dans la guesthouse Baan Penny à Ayutthaya (34€)
Je préciserai quelques prix à visée indicative. J’avoue que je suis partie avec l’idée que ce serait bien que le voyage nous revienne à maximum 1000€ chacun, tout compris. Au final nous avons dépassé ce budget de 100€ chacun, ce qui reste acceptable, étant donné qu’on ne s’est pas privés sur place.
Note n°1 : je ne compte pas dans ce budget les 60€ de hors forfait de monsieur pour activation involontaire des données mobiles de son smartphone. Pour ce qui est d’internet, nous avons eu le wifi dans chacun de nos hôtels et guesthouses. Cela nous a suffit. Il est cependant possible d’acheter sur place des cartes SIM prépayées.
Note n°2 : je ne compte pas non plus les 150€ qu’un ATM m’a débités avant d’afficher un message d’excuses expliquant que les 5000 bahts (+ 220 bahts de frais) étaient indisponibles au retrait. Nous nous sommes rendus à la banque qui gérait l’ATM le lendemain (heureusement, pas très loin de notre hôtel). Apparemment cela arrive régulièrement (attention à bien garder le ticket de retrait !). Ils ont suivi leur procédure habituelle et nous ont informés que le compte serait réapprovisionné de la somme débitée dans les 3 à 7 jours (j’attend toujours, 12 jours plus tard).
Mardi 6 novembre. Décollage à 15h35, arrivée à Istanbul après 3h30 de vol, avec looongue escale de 4h45. Décollage à 1h50 (heure locale) et arrivée à Bangkok à 14h50 (heure locale) après 9h de vol, le 7 novembre donc.
Nous avons facilement trouvé l’accès à la City Line, que nous avons prise pour rejoindre Praya Thai (45 bahts le billet). Une fois dehors, nous avons pris conscience de la chaleur et de l’humidité ambiantes. On avait fait la bêtise de ne pas se changer à l’aéroport, et nous avons dû supporter jean et bas de jogging jusqu’à l’arrivée à l’hôtel, situé dans le quartier de Rambuttri. C’est à ce moment-là que me suis rendue compte que je risquais de ne pas utiliser un tiers des vêtements apportés.
Astuce : en cas de départ en tenue chaude, prévoir un short facilement accessible dans le sac, et se changer à l’aéroport !
D’autant plus que l’arrivée à l’hôtel a été biiiien plus longue que prévue. Effectivement, une fois dehors dans la rue à Praya Thai, impossible de nous orienter correctement pour savoir quelle direction prendre, malgré la carte détaillée que j’avais dans mon guide. Nous avons pris une direction, puis changé d’avis au vu des panneaux, fait demi-tour. Puis autre demi-tour. A notre grande surprise, le ciel s’est assombri vers 17h. Devant l’arrivée imminente de la nuit, nous avons accéléré le mouvement et avons demandé de l’aide aux premiers locaux venus, des employés de surveillance d’un bâtiment. Mon ami maîtrisait bien l’anglais et ces locaux aussi. Nous leur avons montré notre point d’arrivée sur la carte. Ils nous ont répondu confus que c’était très compliqué de nous expliquer, qu’on devrait plutôt prendre un taxi ou un tuk-tuk. Nous en avons rapidement trouvé un, qui a pu nous amener à bon port en une petite demi-heure (pour 200 bahts). Ce premier trajet en tuk-tuk a été un vrai bonheur ! Wouhou ! On est dans un tuk-tuk ! Il signait le réel commencement de ce voyage en Thaïlande.
Nous nous sommes présentés à la réception du Chillax Heritage Hotel avec nos sacs à dos (ah d’ailleurs il faudra que je fasse un aparté “sac à dos”), tous humides. Ils ont été très aimables et nous on même servi un thé. L’arrivée dans la chambre (parfaite, on s’était fait plaisir pour la réservation de l’hôtel de Bangkok) : une délivrance. Sacs posés, jean et jogging retirés, douche, shorts enfilés et c’était parti pour la visite du quartier de Rambuttri ! Nous avons trouvé ce quartier très sympathique, avec ses cuisiniers ambulants, ses bars et ses boutiques. Cocktail (160 bahts chacun) pour nous deux, et premier pad thaï du voyage (135 bahts au total), pris chez un cuisinier ambulant. Un régal.
Jeudi 8 novembre : journée de visites à Bangkok.
Le quartier de Rambuttri est très pratique. La proximité avec le fleuve Chao Phraya nous a permis d’effectuer nos déplacements en taxi-boat. Nous avons visité les incontournables : Palais Royal (500 bahts le billet) avec son Wat Phra Kaew (temple abritant le bouddha d’émeraude) et Wat Pho (temple abritant le bouddha couché, 100 bahts le billet) entre 10h et 14h (sites situés à proximité l’un de l’autre), et Wat Arun (50 bahts le billet) l’après-midi. Nous en avons pris plein les yeux ! L’architecture, les couleurs, les bouddhas, … ça vaut vraiment le coup d’oeil.
Attention cependant, tenue correcte exigée : épaules couvertes et pantalon. Nous en avons profité pour acheter un pantalon thaï chacun. Un vrai bonheur d’être en pantalon par ce temps chaud et humide …
De retour à l’hôtel en fin d’après-midi, nous avons profité de sa piscine de toit, très agréable après cette journée de visites.
Le soir nous sommes retournés à Rambuttri pour y boire un verre et manger au même pad thaï que la veille. Nous avons continué la promenade jusqu’à Khao San Road. Lors de mes recherches pour choisir l’hôtel à Bangkok, j’avais appris que ce quartier était très bruyant (ce qui nous a fait choisir son voisin pour le logement, pour de bonnes nuits de repos), et effectivement, il l’était. C’était au bar qui monterait le plus le son, sans compter le brouhaha ambiant des “racoleurs” qui pour la plupart voulaient nous vendre leur fameux “ping-pong show”(proposé à absolument chaque touriste, à de multiples reprises, par les multiples vendeurs).
Retour à l’hôtel pour une bonne nuit de sommeil, avant le départ pour Ayutthaya.
Vendredi 9 novembre : destination Ayutthaya.
J’avais réservé à l’avance (sur le site 12Go Asia) un minibus partant à 10h30 depuis une agence située à moins d’1km de l’hôtel, très pratique au vu de nos difficultés d’orientation dans la ville. Minibus avec une dizaine de places au total, moyennement confortable mais suffisamment pour ce trajet de 2h. Il nous a déposé près de la gare ferroviaire d’Ayutthaya. La guesthouse se trouvant à 45 min à pied, nous avons opté pour le tuk-tuk pour nous y rendre. Pas compliqué d’en trouver un, car un chauffeur nous a alpagués à notre sortie du minivan. 100 bahts et 15min plus tard (le chauffeur ne savait pas vraiment où se trouvait notre destination), nous étions arrivés à la guesthouse Baan Penny. Tenue par un très sympathique monsieur allemand et son épouse thaï, composée de ravissants bungalows, bien fleurie, elle composait un petit havre de paix après notre court séjour dans la fourmilière de Bangkok.
Le propriétaire à mis à notre disposition deux vélos, gratuitement, et nous a remis un plan sur lequel figuraient les temples de la ville. Il y a même dessiné le trajet qu’il nous conseillait de faire. Bon, il s’est mis à pleuvoir au moment où nous sommes partis. Une pluie fine et chaude pas trop désagréable, d’autant plus que nous étions équipés de K-way. Direction le Wat Lokayasutha avec son bouddha couché. J’ai été surprise qu’il ne soit pas drapé, comme je l’avais vu sur internet. Nous avons ensuite pris la direction du Wat Mahathat (50 bahts le billet), avec la fameuse tête de bouddha logée dans les racines d’un figuier. J’avoue que c’était surtout ce temple que nous souhaitions voir à Ayutthaya. Nous n’avons pas été déçus ! Ce temple qui a traversé pas moins de 7 siècles et très impressionnant, tout comme la fameuse tête de bouddha.
Retour à la guesthouse pour changer de vélos afin d’en avoir avec des lumières. Sur les conseils du propriétaire, nous avions décidé d’aller voir le Wat Chai Watthanaram (50 bahts le billet) au coucher du soleil. Le jour a décliné pour laisser place à la nuit, ce qui nous a permi de profiter du temple sous deux ambiances différentes, et c’était vraiment très beau, d’autant plus qu’il n’y avait plus beaucoup de touristes une fois la nuit tombée. Le retour en vélo a été source de quelques frayeurs, notamment du fait du passage par une voie apparemment rapide. La prudence a été de mise, et nous sommes rentrés en un seul morceau. Pour le repas du soir nous sommes allés, toujours en vélo, au marché nocturne. Nous nous sommes régalés de différentes spécialités locales (nems, bouchées, brochettes, …).
Samedi 10 novembre : visite de Lopburi, la ville aux singes.
Après avoir pris le petit déjeuner à la guesthouse, nous avons été amenés à la gare d’Ayutthaya par la propriétaire, qui ramenait une autre cliente à Bangkok. Le trajet en train a duré environ 1h30 (13 bahts le billet). Dépaysement total garanti, nous étions les seuls touristes au milieu des thaïs. Arrivés à Lopburi, nous avons vite compris qu’effectivement, c’était la ville des singes. Une rue entière en était pleine, nous ne faisions pas les fiers en la traversant ! Nous avons rejoint le Wat Phra Prang Sam Yod (50 bahts le billet), tout proche de la gare, face à cette fameuse rue envahie de singes. En achetant les billets, j’ai demandé si les singes étaient dangereux. La femme thaï m’a répondu en souriant, de faire attention à mes lunettes, car ils aimaient les arracher du visage des touristes. Choueeeette ! Bon nous n’avons pas fait les malins, et avons observé les singes sans trop nous en approcher. Ils étaient une bonne centaine. Le moment du repas a été assez folklorique : une voiturette passait sur le chemin avec des plats de nourriture, et elle se faisait littéralement assaillir par les singes. Malgré notre manque d’assurance nous avons apprécié que ces singes puissent se déplacer en toute liberté. Petite pensée pour le touriste qui a failli se faire arracher son appareil photo par un singe qui lui a grimpé dessus et a attrapé la courroie de son appareil, ainsi que pour la jeune fille qui en voulant se recoiffer s’est faite arracher son élastique à cheveux par un autre singe.
Après un petit tour dans la ville nous sommes rentrés à Ayutthaya. Le lendemain nous comptions nous rendre à Kanchanaburi, mais nous n’avions pas encore trouvé notre moyen de transport. Nous sommes passés devant deux agences qui faisaient le trajet, mais elles étaient fermées … Absence d’organisation : bonjour ! Nous nous sommes dit que nous demanderions aux propriétaires de la guesthouse s’ils avaient des contacts. Mais quand nous sommes rentrés ils étaient dans leur maison, attenante aux bungalows, et nous n’avons pas osé les déranger. C’était donc notre premier “on verra demain” du séjour. Bien que nous ne sachions pas encore comment nous allions nous y rendre, nous avons tout de même réservé 2 nuits d’hôtel à l’Hotel T&T.
Dimanche 11 novembre : destination Kanchanaburi.
Le matin les propriétaires ont réussi à nous réserver une place dans un minivan pour Kanchanaburi. En fait le minivan nous a amenés à Suphanburi (80 bahts le billet), puis c’est un bus qui nous a amenés à Kanchanaburi (50 bahts le billet). Au total on a mis environ 4h. On a été jusqu’à l’hôtel à pieds. Idéalement situé et au bord de la rivière Kwaï, ce qui lui donnait un charme fou. Direction le pont de la rivière Kwaï, que nous avons rejoint à pied. Beaucoup de touristes mais ambiance particulière, probablement en rapport avec son histoire. Le pont et la vue depuis celui-ci étaient splendides au coucher du soleil (17h30 pour rappel). Le marché attenant, bien que destiné aux touristes, avait lui aussi son petit charme. Nous avons mangé le soir au marché nocturne en face de la gare de Kanchanaburi. Retour à l’hôtel. Les matelas des lits ont été élus les moins confortables de tous ceux testés durant notre voyage.
Lundi 12 novembre : visite des cascades d’Erawan.
Nous avons rejoint la station de bus en tuk-tuk et avons pris le bus de 10h45 (50 bahts le billet aller) pour Erawan (300 bahts le billet d’entrée au site). Pas de bol, nous avions raté celui de 9h50 de 5 minutes. 1h30 de trajet et nous voilà partis pour une chouette randonnée avec pour objectif d’arriver au 7e étage de cascade, et de nous baigner en redescendant. Sueurs au rendez-vous pendant la montée. L’eau était vraiment très belle, d’un doux bleu qui tirait sur le turquoise. A partir du 4e niveau le chemin devient escarpé et nous avons enfin pu apprécié d’être en baskets. On s’est baignés au 7e niveau, en prenant garde aux poissons qui guettaient les pieds pour une séance de fish pédicure ! Nous avons eu la bonne idée de redescendre pieds nus. L’idée c’était de pouvoir traverser plus facilement les petits cours d’eau au-dessus desquels nous avions du sauter lors de la montée. Le problème c’est qu’il y avait également certains passages rocailleux, et que du coup c’était pas très agréable. Surtout qu’au final, nous avons remis nos baskets pour pouvoir marcher dans l’eau des cascades les plus basses ! Et cette baignade a été un vrai bonheur, après avoir randonné près de 3h !
Retour à Kanchanaburi avec le dernier bus, bien fatigués mais très heureux de cette journée !
Mardi 13 novembre : destination Pattaya.
Vous vous demandez peut-être : pourquoi Pattaya ? Il se trouve qu’on a un peu déchanté quand en suivant la météo on a vu qu’il y avait des orages à Krabi et Phuket pour toute la semaine à venir. Nous comptions y passer la dernière semaine de notre voyage et nous avons dû revoir nos plans, pour finalement décider d’aller sur l’île de Koh Chang ! 2e plus grande île de Thaïlande, la météo y semblait bonne et elle avait l’air plutôt chouette, cette île, selon les divers avis trouvés sur internet. “Plus nature”, “moins touristique”. Alors pour s’en rapprocher, on s’est dit “Eh ! Si on allait à Pattaya ?! Une nuit ou deux, il paraît que même si c’est une ville particulière, elle vaut le coup d’oeil. Il y aurait même un temple à visiter”.
Alors nous voilà partis pour 6h de bus direction Pattaya (240 bahts le billet). Arrivés à Sukhumvit Road, carte en main, notre sens de l’orientation nous a encore fait défaut. Le trajet jusqu’à l’hôtel réservé la veille s’est terminé en songthaew (taxi collectif). Le soir, visite de la Walking Street. Démesure, exubérance, il faut faire abstraction des détails gênants (marchands de ping pong show, go go bars, …) pour profiter des détails plus plaisants ! : des scènes avec des groupes qui jouent en live et envoient du lourd, des bars au top de la modernité (sans go go, oui oui il y en a !), et puis pas loin, la plage. Même si au final, elle aura été la moins belle plage de notre séjour, sur le coup eh bien ça fait plaisir de voir la plage et l’océan (enfin, l’eau du Golfe de Thaïlande), et de pouvoir s’y promener. Ah et petit détail ! Gare aux voyous à Pattaya, la police tourist surveille tout.
Mercredi 14 novembre : visite de Pattaya et Jomtien.
C’est parti pour une expédition matinale au Wat Phra Yai (entrée gratuite mais offrande appréciée), situé au sommet de Pratumnak Hill, pour voir son Big Bouddha. Une belle averse nous a fait perdre une bonne heure. J’ai bien aimé ce temple. Le Big Bouddha est accompagné de plusieurs bouddhas portant les noms de la semaine, et la vue depuis cette colline est bien dégagée.
On a ensuite décidé de prendre des infos au port pour nous rendre à Koh Chang, et petit regret de l’avoir fait, pour 2 raisons : finalement aucun bateau ne se rend à Koh Chang depuis le port de Pattaya, et ça nous a fait perdre suffisamment de temps pour qu’un chauffeur de songthaew nous informe que le Sanctuary of Truth était fermé, une fois que l’on a entrepris de nous y rendre. Déception.
Le soir nous avons décidé d’échapper à la tumultueuse Pattaya et de nous rendre dans le quartier voisin de Jomtien. Une très belle découverte ! Un super marché nocturne, où nous nous sommes régalés, une belle plage, ambiance familiale de station balnéaire.
Nous nous sommes couchés pour la deuxième fois du séjour sans savoir comment nous allions nous rendre à notre prochaine destination le lendemain. Pour nous motiver à arriver à Koh Chang coûte que coûte, nous avions réservé une nuit dans la guesthouse Baan Aunrack sur White Sand Beach.
Jeudi 15 novembre : destination Koh Chang, White Sand Beach.
Nous nous sommes levés de bonne heure (7h, c’est tôt pour nous), et avons demandé pour la énième fois à la réception s’ils savaient comment nous pouvions nous rendre à Koh Chang. Et là : miracle. Alors que les autres réceptionnistes avaient été incapables de nous répondre, celui-ci a dégainé son téléphone et nous a trouvé un minivan qui s’y rendait ! Départ à 8h depuis l’hôtel ! On avait du mal à y croire !
L’île de Koh Chang, il faut se la mériter. 4h30 de minivan, 40min de ferry, puis 30min de minivan jusqu’à White Sand Beach. La guesthouse était sympathique, composée de petits bungalows, et surtout sa propriétaire thaï était adorable ! Il fallait compter 15min de marche pour rejoindre White Sand Beach. Une fois sur la plage, le bonheur. Une splendide étendue de sable blanc et doux s’offrait à nous sur 2600m. Une fois dans l’eau, le bonheur ultime. Eau à 30°C, transparente, quelques poissons (on aura d’ailleurs l’impression qu’à chacune de nos baignades, ce sont les mêmes 5-6 petits poissons qui nous tournent autour !), en pente douce. Aucun regret d’avoir modifié notre itinéraire initial (pour Krabi et Phuket) pour cette île, qui clairement nous a parfaitement convenue). A 17h30 nous avons pu profiter du coucher de soleil en terrasse d’un bar, les pieds dans le sable. Nous avons trouvé le marché nocturne qui nous aura régalés par la suite plus d’un soir. A 21h30 nous avons assisté à notre premier fire show du séjour (et pas le dernier !), au Sabay Bar.
Vendredi 16 novembre : destination Kai Bae Beach.
Direction une autre plage un peu plus au sud de l^île. Nous avions réservé la veille 2 nuits au Coral Resort, hôtel avec piscine. Si je devais décrire cette chambre 1ier prix en un mot, je choisirai “vétuste”. Donc chambre vétuste, ok, mais extérieur très sympa, avec une belle piscine donnant sur l’océan. Parfait pour prendre de belles photos. Kai Bae Beach nous a moins séduits, et nous avons décidé qu’ayant trouvé notre bonheur à White Sand Beach, nous avions plus intérêt à y passer le reste du séjour, plutôt que risquer d’être déçus par les plages plus au sud.
Samedi 17 novembre : Kai Bae Beach.
Journée baignade dans la piscine et le Golfe. Le soir nous nous sommes rendus à la fameuse Lonely Beach, le repaire des bagpackers. Le trajet en songthaew a été sportif ! La route est sinueuse est en dénivelés. Cette partie de l’île est vraiment à part ! Ses nombreux bars y font régner une ambiance festive, par rapport à la familiale White Sand Beach. Après nous être promenés au milieu des bars, nous avons rejoint la plage, qui se trouvait être bordée par quelques restaurants les pieds dans l’eau. On est fan. Particulièrement du Nature Rocks, un chouette bar-restaurant qui propose un petit fire show.
Retour à l’hôtel pour une nuit au Coral Resort, avant de retourner à White Sand Beach, où nous logerons pour 3 nuits successives au Baan Saikao Hôtel. Il n’y aura que la route à traverser pour rejoindre la plage.
Dimanche 18 novembre : retour à White Sand Beach.
Arrivée rapide à l’hôtel en songthaew. Check-in fait sans problème à 11h30 alors que l’heure notifiée de check-in était 14h. Parfait ! A notre arrivée dans la chambre d’hôtel, nous avons constaté que notre fenêtre donnait directement sur la forêt. Et surprise, il y avait 6 ou 7 singes, là, juste devant nos yeux, qui faisaient leur petite vie de singes. Trop chouette.
A partir de là, j’avoue que les visites et escapades ont fait place à la baignade et à la farniente. Les journées du 18, du 19, du 20 et du 21 se sont ressemblées, et ont été toutes aussi délicieuses les unes que les autres ! Baignade le matin, resto le midi, baignade l’après-midi, douche à l’hôtel, coucher de soleil à 17h30, apéro dès l’ouverture de l’happy hour à 18h, repas au marché nocturne puis fire show sur la terrasse du Sabay Bar (il nous est même arrivé d’assister au spectacle de 20h30 ainsi qu’à celui de 21h30).
Il a quand même fallu s’intéresser au retour sur Bangkok pour le vol du 22 novembre à 23h50. Partir le 21 et passer une nuit à Bangkok, shopping à Bangkok le 22 et direction l’aéroport ? Ou partir le 22 de Koh Chang et décoller dans la foulée ? Notre choix s’est porté sur la 2e solution, et nous avons facilement pu réserver le trajet Koh Chang - Bangkok en minivan (600 bahts le billet) dans l’une des nombreuses agences de White Sand Beach.
Pour conclure :
Aucun regret de ne pas avoir plus organisé notre voyage à l’avance, car il a été facile de réserver les différents logements et transferts. Et surtout nous avons ainsi pu modifier notre itinéraire de base en remplaçant Krabi/Phuket par Koh Chang.
Mon récit est déjà bien long. J’ai volontairement choisi de ne pas raconter nos différentes rencontres avec les thaïs. Mais évidemment, nous avons eu beaucoup d’interactions avec les locaux. Il faut se faire son propre avis, mais pour notre part nous avons beaucoup apprécié les thaïs. La plupart de ceux que nous avons rencontrés parlaient anglais, et pour ceux qui ne le parlaient pas, ils maîtrisaient le langage du mime
La Thaïlande, ce n’est pas fini pour nous. Nous avons été 100% séduits et souhaitons y retourner pour en visite le nord et sa belle Chiang Mai, ainsi que les îles de la Mer d’Andaman.
Aparté ”sac à dos” :
Pour ma part je suis partie avec un sac à dos de 60L ainsi qu’un petit sac de 15L pour les excursions à la journée, qui peut se fixer sur le gros. Pour faire court si je devais le refaire, je choisirais mon autre sac à dos de voyage de 40L, et m’arrangerais pour emporter moins d’affaires ! En effet les 8 premiers jours nous avons changé de ville tous les deux jours, et lors des transferts il aurait été beaucoup plus agréable d’avoir un sac de voyage moins encombrant et plus léger. Pour ce qui est du petit sac pour les excursions à la journée, je choisirai peut-être un sac pliant de type pocket bag.
Monsieur s’était acheté pour l’occasion un sac Forclaz de 50L, et je crois bien qu’il en a été satisfait !