Bonjour,
Bon, si j’ai bien compris, vous avez déjà réservé.
XL airways : c’est une compagnie charter qui, comme toutes les compagnies charters, installe le maximum de sièges possibles dans l’avion. Résultat : l’espace de chacun est terriblement limité et c’est une torture pour toute personne qui dépasse 1,75 mètre… Soit on a les genoux dans le dossier du voisin de devant, soit on voyage jambes écartées, soit les deux jambes en travers…
Bon, mais il ne s’agit que du trajet qui vous mène … au paradis…
Le Riu Merengue est un excellent hôtel. En fait, il y a là 3 hôtels : Riu Merengue au centre, et Riu Mambo d’un coté, et Riu Bachata de l’autre.
Client d’un des hôtels, vous pouvez profiter des bars, restaurants, plages, animation ou spectacles des deux autres.
L’hotel se trouve à une douzaine de km de Puerto Plata. Les guagas (minibus) pour aller à Puerto Plata passent juste devant l’hôtel (traversez la route et vous êtes dans le bon, sens) et ça coûte des queues de prunes. Près du terminal des guaguas à Puerto Plata, vous avez la Banco Popular pour changer votre argent ou en retirer avec un distributeur cartes visa. Mais franchement je vous conseille d’oublier votre carte en RD et de changer des Euros en espèces contre des pesos. Vous changerez juste le minimun d’Euros à l’hôtel (et surtout pas à l’aéroport) pour pouvoir prendre la guagua.
Dans l’autre sens, à 2,5 km, se trouve le petit village de pêcheurs de Maimon. Très sympa. Il faut en profiter maintenant car il existe de vastes projets d’aménagement de la baie de Maimon.
Pour revenir de Puerto Plata à l’hôtel, vous prendrez, au terminus (là où vous êtes descendus) la guagua “servicio corto”.
Si vous voulez visiter la 2ème ville du pays, Santiago, vous prenez la guagua dans l’autre sens. Précisez seulement, avant de monter, que vous allez à Santiagc.
Organisez vous pour, toujours, être revenu à l’hôtel avant la nuit.
De chaque coté, sur la plage, en limite des installations hôtelières, il y a des vendeurs de souvenirs. Prix très surévalués au début mais plus que largement négociables.
Soyez sympas avec eux. Plutôt que de vous interesser seulement aux prix, regardez leurs conditions de travail : Ils sont là depuis le lever du soleil jusqu’à son coucher, pas d’eau courante, pas de climatisation, pas de frigo, pour, à peine, gagner de quoi survivre. Mais ça ne les empêche pas d’être très sympas et surtout très solidaires. Ils sont organisés en association.
Si vous êtes observateur, vous verrez que l’électricité pour éclairer les cabanes qui servent de boutique, est produite par un alternateur commun qui est mis en marche dès qu’un client potentiel rentre dans une boutique, avec utilisation seulement dans la boutique concernée…
Si vous êtes sympa, apportez leur, lorsque vous le voudrez bien, une bouteille d’eau bien fraîche, et si vous êtes plus sympa encore, de la nourriture. Vous serez surpris par leur sens de la solidarité. Ils appellent leurs collègues pour partager…
Situation identique dans les boutiques qui se trouvent dans la “rue” à l’intérieur de l’hôtel (cette fois ci “en dur”) avec, en plus, là, des patrons (qui se contentent de venir de temps en temps pour ramasser le benef, ou pour “inspecter”) qui interdisent aux employés de mettre le nez dehors, alors qu’en dépit de la forte chaleur, il n’y a ni climatisation, ni frigo, ni eau potable fournie…pas même de pause déjeuner, évidemment nourriture non fournie.
Idem, soyez sympa…Et ils vous le rendront.
Bonnes vacances
Bonnes vacances