Penna girl :
Donc prendre un train direction le Québec et acheter une voiture la ? C’est vrai que ce sera sûrement plus intéressant, puis au moins on comprendra vraiment tous les petits détails sur la voiture et l’assurance, on aura moins de risque de se faire avoir, c’est vrai que cette idée est plus safe et sûrement beaucoup plus facile à réaliser.
Après, en ce qui concerne les rencontres, je sais que c’est pas le même esprit que dans les pays du sud, mais cet été lorsqu’on était en Crete, on a quand même passé de bons moment avec les enfants de village, on a été invité plusieurs fois à se joindre à des papis pour jouer aux cartes avec eux, on a passé deux soirées chez l’habitant sur les sept qu’on avait chez l’habitant et personne ne parlais l’anglais, c’est nous qui faisions la conversation avec le peu de grec que l’on connaissait et notre dictionnaire sur les genoux, donc je ne me fais pas de soucis pour ca.
En ce qui concerne le visa, vous m’inquietez beaucoup la, surtout qu’a l’ambassade on a bien precisé qu’on comptait pas rester à New York tout le temps, on doit y retourner de toute façon donc on va essayer de regler le problème la bas, mais bon, si vraiment il n’y a pas d’autres moyens on restera sûrement plus longtemps à New York histoire de récolter le plus de fond possible.
Kenzo :
Je me doute bien qu’on ne verra pas tout, c’est d’ailleurs pas le but, ce que je veux voir je veux bien le voir, plutôt que de faire toutes les villes et m’arreter a ma première impression. En ce qui concerne les cow boy et les indiens, ils appartiennent au temps passé, nous on compte surtout rouler, s’arreter dans les endroits qui nous touchent, et voir tous les parcs nationaux ! Bon, après je ne vous cache pas que j’aimerai bien faire du cheval, mais juste parce que j’adore monter, et qu’avec le vélo c’est vraiment le meilleur moyen de découvrir certains paysages.
En ce qui concerne les rencontres, encore une fois, je pense que cela dépend ou on les cherche. Bien sûr que dans les grandes villes, les gens n’auront pas forcément le temps, comme à Paris, on est tous des anonymes finalement. Alors que dans les communautés plus réduites, je pense qu’on peut échanger pas facilement c’est sur, parce que peu de gens parlent aux inconnus de leur vie, mais au bout d’un certain temps, tout le monde s’ouvre. D’ailleurs, il y a un projet sur lequel j’aimerai beaucoup travailler la bas, vous allez sûrement trouver ça niais et hausser les sourcils en grognant que je suis vraiment naive, mais je l’ai déjà fait donc je ne vois pas pourquoi ça ne marcherai pas encore. J’aimerai pouvoir interviewer des gens, de différentes generations, sur leurs origines, la raison de leur migration, ce qu’ils ont gardé de leur pays, si ils ont gardé des liens avec, qu’est ce qu’ils se considèrent, ce qui leur manquent, ce que la vie aux États Unis leur a apporté etc. J’ai fait cela l’année dernière, j’ai appelé tous les noms à consonance italien et j’ai demandé des entretiens. C’était un projet avec mon professeur qui a très bien marché, on a eu une quinzaine de retour et on a pu retracer les différentes vagues de migrationeleur motivation après plusieurs rencontres qu’on a enregistré puis retranscrit. J’avais adoré cette expérience et j’aimerai vraiment la réitérer.