Souvenirs de Nouvelle-Zélande Ile du sud 5 Queenstown, Doubtful Sound...

Forum Nouvelle-Zélande

Deux fois,nous sommes allés à Queenstown. La première fois en 2005 et la deuxième y rencontrons notre fille qui etait venue directement d’Auckland alors que nous étions donc allés jusqu’à Dunedin. Le but était pour nous deux d’aller faire le Kepler Trek.

La météo est assez imprévisible et peut nous jouer de mauvais tours si l’on a peu de temps. Le dicton “4 saisons en une journée” se vérifie parfois/ souvent!

Queenstown est une ville agréable et sympathique avec des vues sur le lac Wakapitu et les Remarquables superbes.Toutefois notre première impression avait été bien spoliée par le temps. Il pleuvait et faisait froid (27 février 2005). Il est un peu tard pour déjeuner lorsque nous arrivons ver 14h et nous nous contentons d’un chowder toujours bon et qui réchauffe bien. Nous faisons le tour des magasins et trouvons un Internet cafe, histoire de ne pas être dehors.


Comme le temps s’améliore nous allons vers la Shotover River et des Allemands qui campent et se font cuire de la viande sur un feu de bois nous indiquent l’endroit où bien voir les jet boats.

Dans notre motel agréable avec chauffage et baignoire nous nous réchauffons autant qu’il est possible et buvons du Mudhouse de Blenheim avec des biscuits au lieu de chercher un restaurant.

Le lendemain n’est pas terrible, température maximale annoncée 15 degrés.

Nous quittons Queenstown pour Te Anau et y passerons plus de temps au retour, beaucoup mieux.

Le long de la route nous voyons plusieurs arcs en ciel magnifiques et il ne fait pas mieux à Te Anau. Le village a l’air sympa mais il n’y a pas grand monde.

Nous nous installons dans notre B&B avec chauffage, ouf, super. Le monsieur s’énorgueillit de servir les crêpes les meilleurs du monde au petit déjeuner et effectivement elles sont plutôt bonnes. Encore une balade à voir les magasins: souvenirs et les fameux pulls mérino/possum. D’ailleurs ils font des affaires. Beaucoup n’ont pas prévu un temps si froid.

Il y a même un “festival “de films français, inattendu!

Nous prenons bien sûr une photo avec la statue du takahe, cet oiseau bleu/vert rare, qui ne vole pas, d’où là aussi sa quasi disparition. On peut en voir de vrais au Bird Sanctuary.

Le soir nous partageons une table avec un couple de Californiens bien sympa au bien nommé Kepler’s. Je ne savais pas alors qu’un jour je ferais le trek.

Le lendemain 1er mars, jour officiel du début de l’automne, nous allons faire une excursion sur le Doubtful Sound/Patea. On nous l’a conseillé car moins facile d’accès et donc moins populaire que Milford Sound. Avec les crêpes avec du sirop d’érable du pain aux noix et du miel fait maison, nous devrions ne pas avoir faim trop vite.

9h30 départ. Nous prenons un bateau pour traverser une partie du Lac Manapouri jusqu’au West Arm pour suivre la route du Wilmot Pass.

Le soleil n’est pas très loin mais paresseux. La route de 20 km passe des zones de végétation luxuriante mais oppressante. Il pleut énormément dans cette région et on voit l’eau qui suinte de partout. Notre chauffeur nous raconte comment des avalanches d’arbres, fougères, mousses et terre peuvent dévaler les pentes. Pas un terrain des plus accueillants pour ceux qui ont construits cette route pour la centrale hydroélectrique et tous les explorateurs avant eux. Au Wilmot Pass, à 671 m, nous découvrons le Doubtful Sound. Il fait toujours sombre et il ce paysage est presque angoissant mais wow! quand même.

Depuis le Deep Cove où le car arrive, le bateau nous emmène jusqu’à la Mer de Tasmanie, ce qui n’est pas toujours possible. Il fait froid et il y a du vent.

Pour monter sur le pont supérieur il faut s’accrocher mais nous y voyons les phoques/otaries qui se prélassent sur la petite ile de Bauza. Felipe Bauza, cartographe, était allé dans le Sound lors d’une expédition espagnole. Plusieurs années après Cook qui avait pensé que la navigation y était douteuse (doubtful), surtout d’en sortir s’il n’y avait pas de vent et donc l’avait négligé. Bauza y va en chaloupe.

Nous avons un peu de soleil, les réflections sont très belles.

Le capitaine du catamaran arrête et coupe le moteur. Avez-vous jamais entendu le silence? “The Sound of Silence” Et bien c’est super et là c’est un silence nature, pas un silence de confinement à cause d’un horrible virus. Tout le monde écoute et se regarde les yeux écarquillés. C’est irréel et sublime.

Comment ces arbres arrivent à tenir est incroyable. Il y a même des pohutukawa/ Christmas trees avec leurs fleurs rouges bien visibles. Cet arbre a normalement pas mal d’envergure, comment s’accroche t-il la?

Nous repartons, et oui la magie et le rêve ça ne dure pas.

Et nous allons ensuite nous allons visiter la Centrale hydrolélectrique souterraine du Lac Manapouri. Au départ privée cette centrale alimentait en électricité une usine de fonderie d’aluminium à Bluff, au sud d’Invercargill et maintenant elle fait partie du réseau national. Un exploit technique immense et pas sans faire de victimes mais aussi qui a donné lieu a des manifestations contre à cause de l’impact sur le lac et la région. Notre car prend un tunnel très très étroit et s’enfonce sous la terre avec de l’eau quelque part au dessus ce n’est pas rassurant. Deux kilomètres qui peuvent paraitre bien longs.

La salle des machines est impressionnante, même pour quelqu’un nul en physique et en math. Sept turbines qui battent comme des poumons. Je ne me souviens plus des explications maintenant mais elles faisaient prendre conscience de ce que les hommes peuvent réaliser.

Pour partir il faut tourner le car et ce n’est pas une mince affaire. Les applaudissements sont bruyants.

Cette fois nous dinons avec nos compagnons californiens à l’Olive Tree. Sympa aussi mais Kepler’s était mieux.

Lorsque nous retournerons a Te Anau en 2011, ce sera pour faire le Kepler Track et n’y passerons pas beaucoup de temps.

Retour à Queenstown par cette route tortueuse qui borde le lac. On peut s’arrêter quelquefois heureusement car mieux vaut ne pas trop quitter la route des yeux.

.

Avec un meilleur temps et un beau ciel bleu, la ville et son superbe environnement se font apprécier. C’est un de ces endroits au monde magiques.

Après que les Maoris ont quitté la région, faute de moas, ce gros oiseau qui ne volait pas et qu’ils avaient exterminé pour se nourrir ce sont à nouveau des chercheurs d’or qui sont venus.

Dès le début du XXe siècle lorsque l’or a été rare, ce sont d’autres visiteurs qui ont commencé à venir: les premiers touristes. TSS Earnshaw que l’on peut encore prendre pour une traversée vers le Walter Peak Station, l’une des plus anciennes stations d’élevage et de tonte de moutons est l’un de ces bateaux à vapeur, lui de 1912 qui emmenaient les touristes à la découverte des beautés du lac Wakapitu, ce lac très grand et très profond. Encore une superbe légende à son sujet!


La statue de William Gilbert Rees et d’un mouton illustre ce qu’a été cette ville. Fondateur de la ville, fermier, lors de la découverte de l’or il a du évacuer son terrain où il y avait un filon important mais il a établi un commerce pour ravitailler les mineurs……

Il est donc très agréable de se promener près du lac et sur le Wharf (le quai). Nous allons aussi voir le lac depuis les hauteurs en prenant le Skyline Gondola (télécabine) jusqu’à Bob’s Peak. Le panorama est spectaculaire et la descente facile à pied, mais le vent se lève et il fait frisquet.

Nous prenons donc la voiture mais nous arrivons trop tard pour voir les fans d’émotions fortes sauter a l’élastique sur la rivière Karwarau mais le lendemain, il y a presque foule et c’est amusant de voir les différences entre les réactions au vide. Un jeune homme prend un temps fou, ira, ira pas… une jeune fille au contraire a du compter 1,2,3 hop et deux jeunes asiatiques y vont ensemble. Nous, nous regardons! Quand A. J. Hackett a lancé cette activité en 1988, il en avait eu l’inspiration des jeunes gens à Vanuatu pour qui c’est un test de bravoure, de courage.


Et rebelotte il pleut fort. Heureusement notre B&B est près du lac et on emprunte un grand parapluie pour aller se restaurer. Et là, super dîner. La gastronomie y est connue et puis il y a les vins de l’Otage, de quoi se régaler.

Et voila, souvenirs de voyages en Nouvelle-Zélande. Fin.

J’espère avoir donné envie d’y aller un jour. Et pour ceux qui ont du temps, y aller en hiver c’est formidable puisque c’est l’inverse, même avec le qutre saisons en une journée!!.

Sujets suggérés

Services voyage