Une semaine à New York : deuxième voyage

Forum New York

Parce que ce forum est une mine d’informations, je prends le temps de poster mon récit (très personnel) de mon deuxième séjour à New York. Le premier remonte au printemps 2011 avec cette fois-là, les incontournables d’une première fois.
Pour ce deuxième séjour, j’ai encore passé beaucoup de temps à préparer : éplucher les sites Internet, les blogs des expatriés, ce forum bien sûr mais aussi mon meilleur ami : google maps. J’ai essayé d’optimiser les journées et de ne pas refaire des choses déjà vues ou alors de retourner dans les quartiers mais de faire des choses très différentes.
Nous étions deux : ma mère (64 ans) et moi (40). Le programme était bien adapté pour moi ; ma mère a suivi mais non sans mal (et pourtant elle a l’habitude des randos en montagne). Nous avons énormément marché (j’aurai dû emporter un podomètre… ou je devrais m’amuser à aller calculer les kms parcourus grâce à mon ami google) et ma mère a mal supporté la fatigue physique de ces longues journées.
Je suis rentrée lundi matin (avec 1400 photos à trier) et j’ai déjà en tête des idées pour un prochain séjour. Mais chaque chose en son temps…

Le premier jour : dimanche 23 septembre

Vol Bruxelles-Newark avec Jetairways (830 € pour deux ; réservé en janvier). Atterrissage à 12h30 à Newark : magnifique panorama sur Manhattan, Brooklyn et miss Liberty. Transfert jusqu’à l’hôtel en navette Supershuttle. Déposées en dernier mais l’occasion d’une petite balade de dowtown jusqu’à notre hôtel, le Yotel (42th street- 8th avenue). Je le recommande. Les chambres sont appelées des cabines ; elles ne sont pas bien grandes mais largement suffisantes pour le temps qu’on y passe… Le matin, des muffins (cranberry-orange, blueberry, raisin, chocolat), du café et du thé sont à disposition. Ce n’est pas un vrai petit déj mais ça cale jusqu’au repas de midi. Toute la journée, de l’eau, des glaçons, thé, café et chocolat sont à disposition dans la galley sur chaque palier. Wifi gratuit ; quatre postes au niveau du lobby et possibilité d’imprimer. Situation pas mal à deux pas du métro 42th street – port authority. L’hôtel est quasi neuf ; il a ouvert en 2011.

Je pensais dormir dans l’avion. Las, des enfants n’ont pas arrêté de brailler, pleurer, crier, m’empêchant de fermer l’œil. J’ai donc dû revoir le programme de fin de journée à la baisse. J’ai eu un gros coup de fatigue en arrivant mais aussi une irrépressible envie d’aller me balader et m’imprégner de NY. Au programme donc de cette deuxième immersion, Broadway jusqu’au Pythian avec des tours et des détours. Retour par la 8e avenue.

Deuxième jour : lundi 24 septembre

Visite de dowtown. J’avais vite exploré le quartier en avril 2011 et là j’ai bien pris le temps : jardin communautaire à Battery park, surprenant avec plein d’enfants le visitant, les bords de l’Hudson, la vue du WFC, un petit détour par Franklin street pour voir de mes yeux un endroit devenu célèbre, tout le coin du Civic center et de la cour suprême puis Seaport et le Pier 17 où je n’ai fait que passer (trop de monde, trop de touristes, trop de magasins).

A 14 h (billet pour 14h30 mais j’ai tenté plus tôt), visite du memorial 9/11. Très émouvant. Mais visiblement pas pour tout le monde. J’ai été choquée par le comportement des gens affalés sur les plaques avec les noms (et sermonnés par les gardes), posant leurs sacs à dos ou à main, riant aux éclats, parlant fort, se faisant photographier devant la fontaine, le futur musée, l’arbre sauvegardé, etc. S’il y a bien un endroit à New York où je ne me serai jamais fait prendre en photo, c’est bien là. Ce lieu du souvenir n’est qu’un lieu de visite pour beaucoup. Pas un lieu de mémoire et de recueillement comme ça devrait l’être et c’est bien dommage. Sensible comme je suis, j’ai eu la gorge serrée lors de cette visite et une bonne partie de l’après-midi. Un sentiment de malaise aussi.

Après cette visite, directeur East village et Alphabet city avec pour guide le programme de Souris grise (en 2010) et un itinéraire du Lonely planet (« New York Itinéraires » de Miles Hyman et Vincent Rea) stabilottés sur mon indispensable cartoville. Les deux itinéraires qui se recoupaient parfois se complétaient bien. Pause glace à Il Labotario del gelato face à Katz : délicieux.
Direction ensuite dowtown à pied (ma mère n’est pas fan du métro et elle a voulu marcher…) pour le ferry de Staten island au soleil couchant (l’occasion de compléter les visites du matin avec par exemple l’horloge incrustée dans le sol). C’était une redite de l’année dernière mais je dois avouer que je ne m’en lasse pas et que je trouve cette traversée toujours aussi magique. Qui plus est, la lumière sur downtown était incomparable avec celle de l’an dernier.

Troisième jour : mardi 25 septembre

Le matin, remontée de la 5e avenue depuis la 42e rue pour aller prendre le tramway de Roosevelt island. Je n’avais pas pu le faire l’an dernier en raison d’une météo capricieuse le dernier jour, jour où je l’avais programmé.
Dans la foulée, tours et détours de la 5e avenue à l’East river avec en vrac : Sutton place park, Church of the holy family, Tudor city, etc. Je ne savais pas que ce jour-là avait lieu l’AG de l’ONU. Le quartier était bouclé mais les policiers, sympas, laissaient accéder aux sites touristiques ou de culte comme la holy family church… Jamais je n’ai vu un tel déploiement de forces de l’ordre en France. Un tel déploiement de policiers au m2. Des chaînes de télé avaient installé leur caméra à Tudor city pour la vue sur l’horrible bâtiment de l’ONU.
En passant par Murray Hill, j’ai vu le nouveau Pod hotel dont a parlé Souris grise ici même. Il est pas mal situé mais la vue semble donner sur les immeubles en face. Du vis-à-vis donc.

L’après-midi, Chelsea et la High line. J’avais déjà marché le long de la High line mais une nouvelle portion a été ouverte depuis et cette fois, je voulais la parcourir de bout en bout. Je voulais aussi retourner au Chelsea market pour faire le plein de brownies chez Fat Witch.

Retour à l’hôtel à pied. Et direction Charthouse pour fêter mon 40e anniversaire : l’aller et le retour en ferry pour la vue de jour et de nuit. Avec au passage un petit tour par le tobbogan de Tom Otterness (à deux pas de mon hôtel). Erreur de ferry de ma faute ; j’avais pourtant maintes fois vérifié… Au lieu d’arriver à Lincoln Harbor, nous sommes arrivées à Port imperial – Weehaken autant dire que nous avons dû marcher deux bons miles (dixit un habitant qui nous a orientées) pour arriver au Charthouse. Heureusement que nous étions parties suffisamment tôt pour voir le soleil décliner… Que nous avons vu décliner en marchant à vive allure. Je dois avouer une petite déception. Je n’ai pas été séduite par le plat principal du distinctive menu (clam chowder, crevettes frites et haricots verts et en dessert une espèce de vacherin au chocolat) et j’ai été déçue de ne pas être au bord d’une baie vitrée. Un montant de fenêtre m’a gâché la vue et c’était extrêmement bruyant… Le service était efficace mais un peu froid… Sans doute que l’erreur de ferry ne m’a pas permis d’être dans de bonnes dispositions pour le repas du soir. Retour par le ferry sur le coup de 22h30 avec une vue extraordinaire sur Manhattan.

Quatrième jour : jeudi 26 septembre

Le matin, East Harlem et Barrio. Là encore, l’itinéraire de Souris grise en 2010 avec de belles découvertes. J’ai été charmée par les jardins communautaires, le street art et l’ambiance très différente de Harlem et de l’UES tout à côté. Mes jambes n’ont pas aimé les grandes montées et les descentes. Au 4e jour, la fatigue commençait à se faire sentir.

L’après-midi, Central park. J’avais fait la partie ouest l’an dernier et donc là on a consacré l’am à l’est avec les incontournables : Bethseda fountain, la statue d’Andersen et d’Alice au pays des merveilles, l’aiguille de Cléopatre, le réservoir. Grosse averse au moment de quitter Central park. Heureusement qu’il y a de nombreux chantiers sur les buildings à NY et donc des échaffaudages, ça permet de trouver un abri le temps que passe le grain.

Dans la foulée, fin du parcours prévu le dimanche mais non réalisé avec Riverside drive, l’allée aux maisons à colombages (à hauteur de la 95th entre West End Avenue et Broadway ) et le West side garden absolument charmant.

Métro jusqu’à Levain bakery (ma mère a rendu grâce pour la marche à pied) et dégustation de nos premiers cookies… Un délice.

Direction Harlem pour l’Amateur night à l’Apollo theater. Un grand moment. Je n’ai pas regretté. Comme cela a déjà été dit ici, le spectacle est autant dans la salle que sur scène. Ca commence par un DJ qui chauffe le public en attendant le lever de rideau. Les gens dansent dans les allées. Puis un chanteur vient donner le tempo en faisant monter des gens sur scène pour se déhancher ; ce soir-là, quatre personnes dont une Californienne, un Japonais, un Australien et une Américaine de je ne sais plus où… La salle est chauffée à blanc pour l’entrée en scène de l’animateur de la soirée qui fait le show avec son humour et ses réparties. Ca commence par les plus jeunes, de 12 à 15 ans avec une gagnante de 15 ans à la voix incroyable (folk-blues). Ca se poursuit avec les adultes et pour départager tout le monde l’applaudimètre. De l’humour, de belles voix. Un vrai beau et bon moment.

Cinquième jour : jeudi 27 septembre

Le matin, Brighton beach et Coney island. Peu de monde. Les manèges à l’arrêt. On ne venait pas pour faire un tour de manège mais prendre l’ambiance. Brighton beach est très surprenant. Le long de la jetée, j’avais l’impression d’être en Russie. Je n’ai pas entendu parler une seule fois anglais et les personnes assises sur les bancs lisaient des journaux … russes. Une vraie enclave russe comme décrite dans les livres et guides ou vue dans les films.

Métro jusqu’à Greenwood cimetery. Le garde, charmant, m’a indiqué les différents points de vue. Ca m’a permis de gagner du temps car le cimetière est immense. Dommage, avec la brume de chaleur et la pollution, les points de vue sur Dowtown et la statue de la liberté n’ont rien rendu en photo.

Direction ensuite Grimaldis pour une pause pizza savoureuse. Ca change des burgers et des hots dogs et c’est très bon. Nous avons eu de la chance. Nous sommes arrivées tard et nous n’avons pas trop attendu : 15 minutes à peine. A la sortie, glace à Fulton ferry (j’ai oublié le nom du glacier) ; des boules énormes à déguster sur le ponton avec vue sur Downtown. Puis marche jusqu’au Manhattan bridge pour les différents points de vue et admirer le carroussel de Jean Nouvel (pas fait l’an dernier).

Métro jusqu’à Bergen street pour me rendre à Caroll Gardens et Cobble hill. J’ai adoré ces deux quartiers. Carroll Gardens et ses petites maisons où les gens font une démonstration de leur dévotion avec des sanctuaires, des statues, des niches, etc. A Cobble hill, coup de bol, un habitant nous a ouvert les grilles de Warren place pour prendre des photos en tout tranquillité… Merci Souris Grise pour cette belle découverte. Les deux quartiers commençaient à être décorés pour Halloween.

Lasse, ma mère n’avait plus le courage pour marcher jusqu’au Heights. Nous sommes donc allées, en métro, jusqu’au Grantry state park pour des photos au soleil couchant et à la nuit tombée sur Manhattan côté East river. C’est un endroit absolument charmant où se retrouvent des couples d’amoureux et des familles venues avec les enfants dans les parcs de jeux. La vue est sublime sur Manhattan avec en ligne de mire l’ESB, l’ONU et le Chrysler…

Sixième jour : vendredi 28 septembre

Jusque là, la météo avait été clémente : soleil et douceur (une seule averse d’une ½ heure le mercredi) mais ce vendredi matin, des trombes d’eau déferlent sur Manhattan. Je n’avais pas programmé de shopping. Direction donc Soho pour les achats de jeans et en fin de matinée, après les averses, une balade dans une partie du quartier non explorée l’an dernier.

L’après-midi, tour et détour dans Midtown : lobbys, parcs, immeubles, etc. Et direction le MET pour le concert de 16 h qui n’a pas eu lieu… Un monde fou au musée : normal, il ne faisait pas beau. Redescente à pied jusqu’à Bryant park via différentes avenues. Pause salvatrice dans le parc avant d’aller boire un verre au Skyroom durant l’happy hour. Il n’y avait pas grand monde et c’était calme. Fatiguée par la journée de visite, je n’avais aucune envie de me retrouver dans le bruit, la foule, etc. La vue est sympathique.

Septième jour : samedi 29 septembre

Le matin, direction Harlem pour Riverside drive et Riverside church, l’université de Colombia (à deux pas de laquelle j’ai trouvé un immeuble portant le nom de ma ville : Valenciennes !), Morning side park (j’avais déjà visité la cathédrale l’an dernier) pour aller au Levain bakery de Harlem. Deuxième fournée de cookies. Un délice. Un régal…

Dans la foulée, direction Brooklyn pour la partie Heights et Prospect park. Là encore, ma mère n’en pouvait plus, nous sommes donc rentrées plus tôt que prévu à l’hôtel.

Dernier jour : dimanche 30 septembre

Jour du départ… Le matin, je voulais aller à la Brooklyn tabernacle mais il fallait finir les valises, les déposer à la consigne (un robot au Yotel). Autant dire qu’il aurait fallu se lever tôt et que je n’en ai pas eu le courage (contrairement à d’autres, je ne suis pas victime du jet lag dans ce sens-là). Nous avons donc assisté à la messe à la Times square church ; après avoir assisté à une messe à Harlem l’an denier (First Corinthian baptist church). J’avais beaucoup lu sur cette église notamment sur le forum. Et comme à Harlem, j’ai été déroutée par l’ambiance (moins de transes mais beaucoup de pleurs et de larmes versées) et le sermon (et la réactivité de la salle) du Dr Lamar Vest (président de l’American Bible society) sur le thème « When the house of God ceases to be God’s house » (il est possible de le réécouter sur le site de l’église). Les chœurs sont très beaux et petit plus quand même très surprenant, c’est karaoké ! Les paroles défilent sur un écran géant… Petit plus, ça permet de comprendre le sens des chansons. Les fidèles étaient beaucoup plus métissés qu’à Harlem.

Dernier burger avant la navette pour l’aéroport et une douche froide arrivée à Newark : le vol Jetairways du dimanche, 18h30, est annulé et reporté au lendemain. Damned… Après moult négociations (pour avoir pratiqué les Indiens, en Inde, je sais qu’il faut rester calme et posé ce qui n’est pas mon cas habituellement), nous avons été rebookées sur un vol d’United airlines à destination de Bruxelles… Ouf. Nous y avons gagné au change et nous sommes mêmes rentrées avant l’heure prévue avec Jetairways…

Pour conclure, j’avais lu sur le Forum que la pauvreté se développait à New York et je l’ai constaté. J’ai été frappée par le nombre de SDF croisés dans les différents quartiers. Je n’en avais pas vus autant lors de mon premier séjour, il y a un an et demi.

Comme beaucoup, je suis atteinte du virus de New York… Le deuxième voyage sera suivi d’un troisième… Mais avant cela d’autres destinations m’attendent…

Pour plus de spontanéité, je n’ai pas relu ce post alors mille excuses si des fautes subsistent.

Véro

Il est évident que le fond prévaut toujours sur la forme, et vous n’avez aucune excuse à formuler alors que vous avez magnifiquement raconté votre périple mère-fille et n’êtes pas jugée par B. Pivot (quoi que… allez savoir… il fait peut-être partie du lectorat, mais alors qu’il soit indulgent avec nous tous!!!).

Plus sérieusement…

"Le matin, des muffins (cranberry-orange, blueberry, raisin, chocolat),
du café et du thé sont à disposition. Ce n’est pas un vrai petit déj "

Pour nombre de voyageurs, c’est bien plus que ce qu’ils s’autorisent quand ils sont chez eux!
Alors,il me semble que cela est digne de s’appeler “petit-déjeuner”, non?

A propos du Memorial 9/11, même sentiment de malaise que vous.
Je vous suis parfaitement dans votre ressenti.
Je vous remets in extenso (copié collé de ma prose) ce que je racontais dans la continuité de cette visite :
Ce site, bien que grandiose, m’a un peu mise mal à l’aise.Tout
comme la foule qui m’accompagnait, la majorité du moins, on n’y va pas
nécessairement pour de bonnes raisons aux yeux du drame.Je reconnais n’y être allée que pour la beauté du site, mais quelle horreur de construire du beau sur ce drame.Le site est réussi, mais j’aurais préféré qu’il n’existât pas.J’étais
montée sur le belvédère d’une des tours, et cette expérience, bien
minable et banale, m’est revenue avec une flopée de souvenirs liés à mes
souriceaux.Ceci étant, pour mille autres raisons légitimes, on peut s’y rendre aussi.Ce qui est certain, me concernant, c’est que je n’y retournerai pas.Je n’ai personne à pleurer ou à honorer.Je ne pourrai pas partager cette intimité du deuil, donc, ma place n’est pas là.Avis très personnel, à prendre comme il se doit avec du recul.

Il y a fort à parier que nous ne soyons pas les seuls à avoir ce regard sur le site.
Quant aux malotrus qui confondent Disneyland et cet espace, vous ne me surprenez pas!

"Pause glace à Il Labotario del gelato face à Katz "

Ce glacier ne se trouve-t-il pas plutôt sur le même trottoir que Katz’s ou est-ce un autre?

“En
passant par Murray Hill, j’ai vu le nouveau Pod hotel dont a parlé
Souris grise ici même. Il est pas mal situé mais la vue semble donner
sur les immeubles en face. Du vis-à-vis donc.”

D’après les photos du roof top, il semblerait que la vue en hauteur soit dégagée, du moins sur une face ou deux.
Peut-être est-ce une astuce du photographe pour “vendre” l’adresse!!!

“l’horrible bâtiment de l’ONU.”

1.000% d’accord avec vous.
Ce parallélépipède n’a aucun intérêt architectural.

Happy Birthday avec du retard, et quel dommage que vous n’ayez pas pu vivre le Charthouse comme il se doit.
N’aviez-vous pas songé à attendre un peu pour avoir une table dignement placée?

“Mes jambes n’ont pas aimé les grandes montées et les descentes.”

Il me revient en mémoire un échange tendu avec un routarnaute qui soutenait mordicus que Manhattan était plate.
Ravie de lire que vous avez fait l’expérience de la côte de Lexington qui coupe les jambes à plus d’un courageux sans parler des autres dénivelés.
Cette différence de niveau est d’autant plus impressionnante qu’elle est un véritable effet de surprise.

“l’allée aux maisons à colombages (à hauteur de la 95th entre West End Avenue et Broadway )”

Le nom de cette allée privée est Pomander Walk.

“A la sortie, glace à Fulton ferry (j’ai oublié le nom du glacier)”

Il s’agit de la Brooklyn Ice Factory.

Je me permets de vous donner des précisions sur votre retour, en sus des commentaires, pour que vous puissiez, éventuellement légender votre histoire, si besoin était.

Pour ce qui est de l’accès à Warren Place, je n’avais eu aucun mal à le réaliser.
Il y avait un loquet qui demandait une petite contorsion, mais permettait d’accéder à ce charmant espace sans déranger les occupants.
Ceci étant, je m’étais faite discrète et si d’autres désiraient vivre votre expérience, s’ils sont nombreux, je pense que sans attirer l’attention cela peut être plus délicat.
Donc, vous avez été chanceuse!

Chanceuse aussi, vous l’avez été pour votre retour qui aurait pu finir en carambouille et gâcher un peu de la magie de votre séjour.

Alors merci pour votre générosité avec tous ces détails et bon retour chez vous!

Bonsoir souris grise

Pour le petit déjeuner… J’ai mis cette précision car j’ai entendu des gens se plaindre que ce n’était pas un vrai petit déjeuner ! Pour moi, c’était largement suffisant. Et c’était chaque matin au moins 5 $ d’économisés (l’an dernier, c’était pause Starbucks ! ; 20 $ le petit dej au Novotel !!!). Petite précision pour ceux qui voudraient un vrai petit dej au Yotel : 9,50 $.

Le glacier est sur le même trottoir que Katz mais une rue les sépare : Ludlow street (merci mon Cartoville) d’où en face.

Pour le Pod (j’avais d’ailleurs hésité entre le Pod et le Yotel mais je ne regrette pas du tout mon choix) de Murray Hill, de ce que j’en ai vu, les chambres côté rue donnent sur les immeubles et n’ont que peu de recul. Le rooftop a peut-être une jolie vue. Je n’ai pas fait attention à la hauteur de l’immeuble et de ses voisins. Il faut parfois se méfier des photos publiées sur les sites. Pour le skyroom, ce n’était pas la vue aperçue sur le site Internet… C’était plus flatteur sur le net…

Au Chart House, j’ai demandé à attendre mais la serveuse m’a répondu que ce n’était pas possible. Plus tard, j’ai vu des couples arriver et attendre pour avoir la vue… Ca m’a d’ailleurs un peu énervée de voir des couples attablées devant les baies vitrées en train de manger et de pianoter sur leurs téléphones portables. Certains n’ont quasiment d’ailleurs pas parlé, tout occupés à textoter ou pianoter sur Internet. Ceux qui avaient attendu ont plus profité de la magnifique vue… Je pense que l’erreur de ferry et le marathon (après une journée de marche, c’était hard) pour nous rendre au resto ont quelque peu jeté un voile sur la soirée…

Quant aux rues de New York, ça monte et ça descend souvent. A East Harlem mais aussi à Harlem quand on marche du côté de Riverdrive par exemple. Et ne parlons pas de Central park. La montée que vous évoquez est un vrai casse patte. Avec maman, nous avons osé la comparaison avec notre petit coin de paradis en Savoie. La grimpette n’avait rien à envier à certaines montées alpines… Les photos rendent d’ailleurs bien compte du dénivelé.

Pour l’avion, la morale de l’histoire est qu’il ne faut pas s’énerver. Avec le sourire mais avec un peu de fermeté, on arrive à obtenir ce que l’on veut…

Merci de ces précisions. Je n’avais pas mes guides sous la main et j’avoue que la fatigue me ramollit (un peu) le cerveau.

Merci pour les précieux conseils. Un vrai mine pour tous ceux qui découvrent ou continuent leur découverte de NYC.

Nous y étions pour un premier voyage du 20 au 27 (vous pourrez lire mon retour dans le forum d’ailleurs. les dates sont indiquees dans le titre du post

Sans doute pour nous suivrons d’autres escapades urbaines là -bas et nous pensons déjà à en faire à des saisons différentes, Central Park que nous avons adoré doit valoir le coup en plein automne…

LE CHARTHOUSE quel moment bous avons vécu là -bas un jour avant vous , avec un accueil agréable, gentil, une serveuse disponible, même pour nous prendre en photo, d’ailleurs c’est elle qui a proposé de le faire !
nous avons pris le Dining distinctive et avons trouvé cela so perfect (sachant que je suis du métier …), sans doute était ce la fatigue qui ne vous a pas fait apprécié tant que ça ce restaurant mais vous avez eu la vue , certes il y avait ce qui vous gênait mais à l’extérieur quel régal !!!

J’ai été ravie de vous lire, notre NY de première fois était “les incontournables” et les musées… et nos petits plus.

Reposez vous désormais et savourez vos souvenirs en regardant vos photos…

Votre témoignage concernant le comportement de convives, placés au bord d’un panorama de rêve, qui semblent le mépriser préférant pianoter sur le clavier de leur téléphone, me rappelle deux anecdotes.
L’une concerne le témoignage d’une amie qui a passé sa soirée à côté d’un couple new-yorkais venu fêter l’anniversaire de Monsieur à bord d’un bateau de croisière.
Le cadre et l’ambiance auraient dû les émoustiller.
Que nenni.
Comme vos dîneurs, ils ont passé leur soirée à “textoter” sans s’adresser la parole.

L’explication vient peut-être de l’anecdote entendue à la radio.

Deux amies adolescentes, installées à l’arrière d’une voiture conduite par le père de l’une d’elles, ne disaient mot.
Le père s’étonna de ce silence de la part des deux jeunes filles qui ne s’étaient pas vues depuis des semaines et s’adoraient.
S’adressant à sa fille, il lui demande pourquoi elle ne discutait pas avec son amie.
Sa fille le rassure en lui disant qu’elles ne cessaient de le faire : elles s’envoyaient des textos alors qu’elles étaient assises l’une à côté de l’autre.

Voilà un mode de communication nouveau, silencieux, sans risque d’être l’objet d’écoutes indiscrètes.

Alors, allez savoir ce que faisaient votre couple attablé et celui repéré par mon ami.

Ceci étant, je n’adhère pas à ce mode de communication et m’en étais ouverte à NY quand je l’avais constaté lors de mon dernier voyage.

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