Itinéraires conseillés Îles Féroé
Tórshavn
C’est à Tórshavn que débarque le ferry de la Smyril Line, entre le vieux fort de Skansin (1580), occupé par les Britanniques durant la Seconde Guerre mondiale, et la pointe de Tinganes (ting = "conseil", "assemblée") où siège depuis douze siècles le Parlement féringien. Leçon pour les pays aux administrations pléthoriques et aux ministères bardés de gendarmes, le gouvernement y travaille dans une poignée de petits bâtiments en bois rouge aux toits d’herbe, en face d'un fumoir empestant le hareng. Le quartier, charmant, occupe une pointe sur les rochers de laquelle siégeaient les membres du Ting. Ce cap le port commercial (à l’est) du port de plaisance (à l’ouest) - où les voiliers s’amarrent face aux terrasses des cafés. À sa base, le vieux Tórshavn se recroqueville autour d’un mamelon. Rien de gigantesque, juste une grosse vingtaine de maisons de bois enduites de goudron, au toit d’herbe, remontant pour certaines au XIVe siècle. Là se trouve la cathédrale (Havnar kirkja), une jolie église blanche et dorée de 1788-1865, tout en bois. On peut monter à la tribune pour mieux admirer la voûte en coque de navire renversée, peinte en bleu et semée d’étoiles d’or (jolis ex-voto de bateaux). Une autre église, Vesturkirkja ("l'église de l'Ouest") bien plus grande, contemporaine, vaut un rapide coup d'oeil.
Quelques-uns des vieux gréements amarrés le long des quais proposent des périples vers les îles voisines. C’est notamment le cas du beau Norðlýsið, un voilier de pêche de 1945 skippé par la capitaine Birgir Enni (www.nordlysid.com).
Au-delà, Tórshavn offre un visage plus utilitaire que séduisant. Un peu au nord, à Hoyvík, le Musée National (Føroya Fornminnisavn) est parfait pour faire connaissance avec les Féroé, leur milieu naturel et leurs anciennes coutumes. Vous en ressortirez en sachant tout sur la pêche et la chasse au macareux (belles photos). À l’étage inférieur est exposée une impressionnante collection de panneaux en bois sculpté qui ornaient les bancs de l’église médiévale de Kirkjubøur (voir ci-dessous). Ne ratez pas la plus ancienne Vierge à l’Enfant de l’archipel (XIIe siècle), sans doute d’origine anglaise, la chaire du XIVe siècle devenue confessionnal, les costumes, les fouilles sur des fermes vikings… Derrière le musée, de l'autre côté de la route, en contrebas, se trouve le village reconstitué (même ticket, utilisable pendant une semaine si l'on veut espacer les deux visites, se réservant les salles bien abritées du "savn" pour le mauvais temps, et le village en cas de soleil radieux...). Une dizaine de maisonnettes, granges, séchoirs... témoignent de la vie austère du XIXe au milieu du XXe siècles). Vues splendides sur Nólsoy.
Un modeste aquarium un peu bricolé offre au moins l'avantage de voir de près une partie de la faune marine (les Féroé sont riches en espèces algues), et d'observer, dans un bassin tactile, comment les pétoncles s'enfuient à toute coquille dès qu'on pose une araignée de mer sur leur dos.
L’île de Streymoy
C’est à Tórshavn que débarque le ferry de la Smyril Line, entre le vieux fort de Skansin (1580), occupé par les Britanniques durant la Seconde Guerre mondiale, et la pointe de Tinganes (ting = "conseil", "assemblée") où siège depuis douze siècles le Parlement féringien. Leçon pour les pays aux administrations pléthoriques et aux ministères bardés de gendarmes, le gouvernement y travaille dans une poignée de petits bâtiments en bois rouge aux toits d’herbe, en face d'un fumoir empestant le hareng. Le quartier, charmant, occupe une pointe sur les rochers de laquelle siégeaient les membres du Ting. Ce cap le port commercial (à l’est) du port de plaisance (à l’ouest) - où les voiliers s’amarrent face aux terrasses des cafés. À sa base, le vieux Tórshavn se recroqueville autour d’un mamelon. Rien de gigantesque, juste une grosse vingtaine de maisons de bois enduites de goudron, au toit d’herbe, remontant pour certaines au XIVe siècle. Là se trouve la cathédrale (Havnar kirkja), une jolie église blanche et dorée de 1788-1865, tout en bois. On peut monter à la tribune pour mieux admirer la voûte en coque de navire renversée, peinte en bleu et semée d’étoiles d’or (jolis ex-voto de bateaux). Une autre église, Vesturkirkja ("l'église de l'Ouest") bien plus grande, contemporaine, vaut un rapide coup d'oeil.
Quelques-uns des vieux gréements amarrés le long des quais proposent des périples vers les îles voisines. C’est notamment le cas du beau Norðlýsið, un voilier de pêche de 1945 skippé par la capitaine Birgir Enni (www.nordlysid.com).
Au-delà, Tórshavn offre un visage plus utilitaire que séduisant. Un peu au nord, à Hoyvík, le Musée National (Føroya Fornminnisavn) est parfait pour faire connaissance avec les Féroé, leur milieu naturel et leurs anciennes coutumes. Vous en ressortirez en sachant tout sur la pêche et la chasse au macareux (belles photos). À l’étage inférieur est exposée une impressionnante collection de panneaux en bois sculpté qui ornaient les bancs de l’église médiévale de Kirkjubøur (voir ci-dessous). Ne ratez pas la plus ancienne Vierge à l’Enfant de l’archipel (XIIe siècle), sans doute d’origine anglaise, la chaire du XIVe siècle devenue confessionnal, les costumes, les fouilles sur des fermes vikings… Derrière le musée, de l'autre côté de la route, en contrebas, se trouve le village reconstitué (même ticket, utilisable pendant une semaine si l'on veut espacer les deux visites, se réservant les salles bien abritées du "savn" pour le mauvais temps, et le village en cas de soleil radieux...). Une dizaine de maisonnettes, granges, séchoirs... témoignent de la vie austère du XIXe au milieu du XXe siècles). Vues splendides sur Nólsoy.
Un modeste aquarium un peu bricolé offre au moins l'avantage de voir de près une partie de la faune marine (les Féroé sont riches en espèces algues), et d'observer, dans un bassin tactile, comment les pétoncles s'enfuient à toute coquille dès qu'on pose une araignée de mer sur leur dos.
L’île de Nólsoy
Bouclier de Tórshavn en cas de tempête, cette petite île facilement accessible en ferry se résume à un village paisible aux toits colorés, des moutons et une longue balade jusqu’au phare planté à sa pointe sud. Les ornithologues amateurs rejoignent, de nuit, la côte orientale accidentée, où se trouve la plus grande colonie au monde de pétrels tempête.
L’île de Vágar
C’est à Vágar que l’on atterrit, à 45 mn de route de Tórshavn (rejointe par un tunnel sous-marin, qui débouche au centre de l'île de Streymoy). L’île, relativement peu peuplée, est traversée par une unique route le long de laquelle s’ancrent presque tous les villages.
La balade la plus populaire, ici, consiste à longer à pied les rives du Leitisvatn (Vatnið), le plus grand lac féringien, en direction de la pointe rocheuse de Trælanípa, qui domine l’océan de ses 142 m. De là, on découvre un drôle de panorama : comme soutenu par des piliers de basalte, le plan d’eau apparaît presque suspendu au-dessus de la mer ! Il s’y épanche par le biais d’une puissante cataracte répondant au nom de Bøsdalafossur.
Juste devant l'aéroport, aménagé dans l'ancien PC de l'aérodrome militaire britannique (1941-1949), le musée de la Guerre - ouvert, hélas, juste les samedis et dimanches - est une émouvante évocation des rapports entre la population et la garnison brit. Chaque habitant a apporté un objet qui conte une histoire familiale : la balle de la Luftwaffe qui a atterri dans un berceau, les jouets conçus par tel Tommy pour un gamin qui lui rappelait les siens, une robe de mariage taillée dans la toile d'un parachute, la cloche d'un bateau coulé pour avoir mal compris le nom féringien du refuge qui aurait pu le sauver de la tempête... Pas besoin d'être fan de "militaria" : c'est une promenade intime, parfois héroïque, dans une époque qui a ouvert l'archipel au monde et sur son avenir.
Plus à l’ouest, passé le port de Sørvagur, on atteint le village de Bøur, où se serrent pas mal de maisons au toit d’herbe, avec vue directe sur les îlets fantomatiques de Drangarnir et Tindhólmur. Jusqu’en 2006, le goudron n’allait pas plus loin et la quinzaine d’habitants de Gásadalur devait franchir la montagne à pied pour rejoindre leurs chaumières… Une route et un tunnel à une voie y mènent désormais. Juste avant d’arriver, un panorama incroyable se découvre sur la chute de Múlafossur, dont le panache blanc se jette directement de la falaise dans la mer, au pied du hameau. Un peu plus haut, on retrouve des falaises à macareux, à observer, tranquille et discrètement depuis un banc, ce qui peut vous dispenser de la très (trop ?) touristique mini-croisière vers Mykines.
L’île de Mykines
C’est du port de Sørvágur, à l’ouest de Vágar, que l’on embarque sur le petit bateau desservant à la belle saison l’île. Le trajet, sérieusement balloté par la houle, est époustouflant. À peine sorti du Sørvágsfjørður, on découvre l’îlot rocheux de Drangarnir, percé d’une arche, puis l’île de Tindhólmur, fantastique navire de roche acérée qui semble sur le point de basculer dans l’océan.
A Mykines, on trouve un unique village (logement possible mais très demandé en saison), d’où l’on s’élève sur les pentes herbeuses vers les falaises soulignant la pointe sud-ouest. Le panorama est fantastique, mais ce n’est rien encore. Bientôt, des dizaines, des centaines, des milliers de macareux apparaissent dans les talus, zébrant le ciel de leurs courses folles. Peu farouches, ils se laissent approcher de très près pour peu que l’on cesse d'agiter la perche à selfie et se taise.
La balade mène jusqu’à la pointe de Mykines et son phare, d’où l’on observer une colonie de fous de Bassan. Une randonnée franchement aérienne par endroits, qui mettra un peu à l’épreuve ceux qui ont le vertige. Mais quelle récompense !
L’île d’Eysturoy
Eysturoy, c’est la grande île (la plus belle, selon nous) qui s’étend en parallèle de Streymoy. Une terre comme elle accidentée et percée de fjords, notamment au nord, où l’on explore avec plaisir le secteur de Funningur, Gjógv et Eiði — villages reliés par des petites routes tortueuses offrant de bien jolis points de vue. On découvre notamment, cachées derrière le sommet de l’Eiðiskollur, les aiguilles rocheuses de Risin et Kellingin, alias « le Géant et la Sorcière » (71 m et 68 m) plantés en mer. Kellingin, qui ne tient plus que sur deux pieds, devrait s’effondrer d’ici la fin du siècle… Le petit village de Gjógv ("gorge étroite" en féringien), recherché par les équipes de tournage, est desservi par une rade étroite et vertigineuse, où l'on mouille les bateaux et remonte le poisson avec un petit chariot funiculaire. A l'extérieur dansent les macareux par centaines.
Au sud, Eysturoy est entaillée de larges et longs fjords dessinant des paysages un peu moins accidentés. Plusieurs petites villes s’y sont développées, notamment Strendur, d’où un 3e tunnel sous-marin mène directement à Tórshavn, avec le seul rond-point sous-marin du monde, desservant l'autre branche du tunnel qui mène à Runavík - jolis paysages de lacs à l'est de la ville. On peut évidemment emprunter ce raccourci menant à la pointe la plus sudiste d'Eysturoy, mais le prix (250 kr) est exorbitant.
Les îles de Norðoy (Borðoy) et Viðoy
C’est un autre tunnel sous-marin (250 Kr) long de 6,2 km, passant 150 m sous la mer, qui permet de passer de l’île d’Eysturoy à celle de Borðoy. Il débouche juste au-dessus de Klaksvík, la « baie des falaises », qui est à la fois la deuxième ville en importance de l’archipel et son principal port de pêche. Le centre urbain s’amarre sur un pont de terre naturel lancé entre deux fjords tournés dos à dos, leurs flancs colonisés par de grands chalutiers. La ville accueille chaque été le plus grand festival de musique des Féroé. Il ne faut pas manquer la très moderne église Saint-Christian, lumineuse avec des rappels de l'architecture rurale et maritime féringienne. Les fonds baptismaux (à droite du choeur) étaient probablement une ancienne cuve sacrée viking.
Deux tunnels (terrestres), un pont et on rejoint l’île de Viðoy, à l’extrémité nord de l’archipel. La route y dessine une courte boucle desservant la bourgade de Viðareiði, dominée par la masse colossale du Villingadalsfjall (841 m). La petite église en bois amarrée près du littoral est jolie et, de là, le regard porte sur les fantastiques falaises qui soulignent les extrémités nord des îles de Borðoy et Kunoy. La route fait une boucle qui se ferme à l'entrée du deuxième tunnel. Au passage, noter l'amusant refuge d'animaux, oie, lièvres... qui se côtoient entre maisonnettes en bois et épouvantails.
Les îles de Kunoy, Kalsoy, Svínoy et Fugloy
Des quatre autres « îles du Nord », seule Kunoy est accessible en voiture, par une courte chaussée insubmersible, puis un tunnel à voie unique. La plus accidentée de toutes, cette île compte juste un micro-port à l’est et un village à l’ouest, plutôt mignon (jolie église).
La longue Kalsoy est, elle, atteinte en ferry depuis Klaksvík. On parcourt l’échine de l’île au gré de multiples tunnels, pour rejoindre, tout au nord, le bourg de Trøllanes et le point de vue de Kallurin, où les falaises se précipitent en mer. On y a tourné quelques scènes du James Bond Mourir peut attendre ce qui a valu une stèle commémorative à Daniel Craig ! Un coup d’œil à la statue de la femme-phoque et hop, retour à la case départ.
À l’extrémité nord-est de l’archipel, Svínoy (52 habitants) et Fugloy (44) atteintes par ferry (piéton) depuis le petit port de Hvannasund (à Viðoy), ne sont que rarement au programme des visiteurs. On y va plutôt pour prendre le pouls d’une communauté isolée et prendre son temps pour observer les oiseaux marins à la belle saison. S’il fallait choisir, Svínoy, un peu plus grande, est aussi plus jolie. Mais gare au mauvais temps : la modeste rade est très exposée et l’accostage peut être un peu rock n’roll.
L’île de Sandoy
Cap au sud ! Un tunnel (250 Kr.) y mène depuis peu. Si l'on craint la dépense, on peut la rallier en ferry à partir de Gamlarætt, à 10 mn de voiture de Tórshavn (à côté du site de Kirkjubøur, voir plus haut, qu'on visitera au passage). En une demi-heure on se retrouve au port de Skopun, porte d’accès à Sandoy, la 5e plus grande île des Féroé - surtout connue pour sa boîte aux lettres géantes, un temps détentrice du record du monde !
L’île, sans être plate, se révèle moins accidentée que les autres. On y élève des vaches et, aux portes de la bourgade de Sandur, des dunes se sont échouées dans le fond de la baie. De là, une piste (s'abstenir si l'on n'a pas de 4X4) rejoint la plage isolée de Søltuvík, tapissée de sable et gros galets - parfaite pour un pique-nique. Au-delà, la route, asphaltée, rejoint un quatuor de hameaux isolés. Tout au bout, Dalur, niché au fond d’un vaste amphithéâtre rocheux, est le plus beau.
Au large de Sandoy flotte l’île de Skúvoy (50 habitants), atteinte par un petit ferry depuis Sandur. L’île est réputée pour ses colonies d’oiseaux marins, notamment de guillemots, fulmars et pétrels tempête, établis sur sa façade occidentale caparaçonnée de falaises. Au-delà se dessinent les Dímun, la Grande et la Petite - la première habitée par deux familles, la seconde, très difficile d’accès, inhabitée.
L’île de Suðuroy
C’est la plus méridionale de toutes, reliée aux autres uniquement par bateau et hélico, en attendant un nouveau tunnel sous-marin de 24 km, elle reste l'une des moins visitées. Malgré sa grande taille (163,7 km²), elle n’abrite qu'environ 5 000 habitants. Ses côtes sont particulièrement découpées et soulignées de nombreux îlots.
Le littoral ouest et ses falaises sont l’habitat de très nombreux oiseaux marins, notamment vers l’îlot d’Ásmundarstakkur. Là, près de la pointe nord-ouest de l’île, la faille de Glyvrabergsgjógv est franchie par un très impressionnant pont suspendu… 247 m au-dessus de l’océan ! Le point de vue que l’on découvre depuis Eggjarnar est également spectaculaire. Et, tout au sud, entre les villages de Lopra et de Sumba, les très photogéniques falaises de Beinisvørð atteignent carrément 470 m de haut ! Attention : les rebords, fragiles et aux herbes glissantes, ne sont garantis par aucune barrière. Ceux qui ont le vertige préfèreront se fier au petit observatoire doté de rambardes solides.
Un peu moins exposée, la balade vers le lac de Hvannhagi, au nord de Tvøroyri, sur la côte orientale, est un classique. Cerné par une corolle de montagnes aux pentes d’un vert intense (par beau temps), on y découvre le plan d'eau alimentés par des ruisseaux aux jolis méandres (meilleure plongée depuis l'ancienne route, délaissée depuis la fermeture du vieux tunnel à une voie.
Découvrez notre portfolio Îles Féroé, archipel du Nord.
3 jours aux îles Féroé
1er jour
Arrivée à Vágar. War museum, devant l'aéroport. Visite de la proche cascade de Múlafossur et de la falaise aux macareux de Gásadalur, juste à côté. Rando jusqu'à Sørvágsvatn, falaise et site du lac "suspendu". Eventuellement excursion en bateau à Mykines. Nuit sur Streymoy.
2e jour
Excursion à Tórshavn en empruntant la vieille route panoramique d'Oyggjarvegur. Flânerie dans la capitale (vieille ville, port de plaisance, musée national). Crochet vers Kirkjubøur, sur la côte sud, l'église Saint-Olaf et la ferme ancienne. Soirée dans la capitale. Nuit sur Streymoy.
3e jour
Exploration-éclair de l'ancienne station de chasse à la baleine de Við Áir et du village de Hvalvík (éventuelle rando, très touristique, vers Saksun). Passage dans l'île d'Eysturoy par le pont d'Oyrarbakki. Village d' Eiði, rochers de Risin et Kellingin, gorge du petit port de Gjógv. Fjords de Funningur et de Oyndar. Nuit sur Streymoy (ferry) ou Vágar (avion).
7 jours aux îles Féroé
1er jour
Arrivée à Vágar. War museum, devant l'aéroport. Visite de la proche cascade de Múlafossur et de la falaise aux macareux de Gásadalur, juste à côté. Eventuellement excursion en bateau à Mykines. Nuit sur Streymoy.
2e jour
Excursion à Tórshavn en empruntant la vieille route panoramique d'Oyggjarvegur. Flânerie dans la capitale (vieille ville, port de plaisance, musée national). Crochet vers Kirkjubøur, sur la côte sud, l'église Saint-Olaf et la ferme ancienne. Soirée dans la capitale. Nuit sur Streymoy.
3e jour
Exploration-éclair de l'ancienne station de chasse à la baleine de Við Áir et du village de Hvalvík (éventuelle rando, très touristique, vers Saksun). Passage dans l'île d'Eysturoy par le pont d'Oyrarbakki. Village d' Eiði, rochers de Risin et Kellingin, gorge du petit port de Gjógv. Fjords de Funningur et de Oyndar. Nuit sur Streymoy.
4e jour
Départ en ferry jusqu'à Suðuroy. Visite de Tvoroyri, rando à Hvannhagi, excursion jusqu'aux falaises vertigineuses d'Akraberg. Retour en ferry sur Streymoy.
5e jour
Départ pour l'île de Borðoy et Klaksvík, deuxième ville des Féroé. Ferry pour Kalsoy, Trøllanes, et son phare légendaire. Retour à Klaksvík et virée jusqu'à Bordoy et Viðoy, tout au nord. Retour sur Streymoy.
6e jour
Départ pour Sandoy. Falaises de Søltuvík, plage de Sandur, point de vue de Skopun. Retour sur Streymoy ou nuit sur Vágar (selon les horaires ou le mode de transport).
7e jour
Selon le temps disponible, rando jusqu'à Sørvágsvatn, falaise et site du lac "suspendu", excursion à Mykines, si cela n'a pas encore été fait. Départ.
10 jours aux Îles Féroé
1er jour
Arrivée à Vágar. War museum, devant l'aéroport. Visite de la proche cascade de Múlafossur et de la falaise aux macareux de Gásadalur, juste à côté. Nuit sur Streymoy.
2e jour
Excursion à Tórshavn en empruntant la vieille route panoramique d'Oyggjarvegur. Flânerie dans la capitale (vieille ville, port de plaisance, musée national). Crochet vers Kirkjubøur, sur la côte sud, l'église Saint-Olaf et la ferme ancienne. Soirée dans la capitale. Nuit sur Streymoy.
3e jour
Village de Hvalvík (éventuelle rando - très touristique - vers Saksun). Passage dans l'île d'Eysturoy par le pont d'Oyrarbakki. Village d' Eiði, rochers de Risin et Kellingin, gorge du petit port de Gjógv. Fjords de Funningur et de Oyndar. S'il reste du temps, Runavík et le joli lac voisin. Nuit sur Streymoy.
4e jour
Départ en ferry jusqu'à Suðuroy. Visite de Tvoroyri, rando à Hvannhagi. Nuit sur Suðuroy.
5e jour
Visite d'un ou deux musées de Suðuroy, excursion jusqu'aux falaises vertigineuses d'Akraberg. Retour en ferry sur Streymoy. Fin d'après-midi et soirée à Tórshavn. Nuit sur Streymoy.
6e jour
Départ pour l'île de Borðoy et Klaksvík, deuxième ville des Féroé. Ferry pour Kalsoy, Trøllanes et phare légendaire de Kallur. Retour et nuit à Klaksvík (on peut aussi retourner à Streymoy et prévoir une et prévoir une nouvelle virée vers les îles du nord, à un autre moment du séjour).
7e jour
Poursuite de l'exploration de Borðoy et découverte de Kunoy. Poursuite vers Viðoy. Boucle jusqu'à Viðareiði. Retour vers Streymoy.
8e jour
Départ pour Sandoy. Falaises de Søltuvík, plage de Sandur, point de vue de Skopun, au nord. Retour sur Streymoy ou nuit sur Vágar (selon les horaires ou le mode de transport).
9e jour
Incursion vers Vestmanna, sur Streymoy. Arrêt à la plage de Leynar, puis à la ferme viking de Kvívík. Musée des Sagas de Vestmanna. L'après-midi, bateau vers les falaises voisines. Route jusqu'à Tjørnuvík. Halte à l'ancienne station de chasse à la baleine de Við Áir. Nuit à Streymoy ou sur Vágar (selon les horaires ou le mode de transport).
10e jour
Selon le temps disponible, village de Sandavágur, puis courte rando jusqu'à Sørvágsvatn : falaise et site du lac "suspendu", excursion à Mykines (si cela n'a pas encore été fait). Départ.
Les idées Week-ends, les derniers reportages aux Îles Féroé
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Comment visiter les Îles Féroé ?
Etant posé dans l'équation le climat variable, pour ne pas dire instable, et souvent pluvieux des Féroé, il serait bien hardi de figer un programme dans le marbre.
Il est moins présomptueux de faire une sorte de to do list, et d'improviser au gré de la météo (attention : quelle que soit la ville que vous leur demandez, les sites basiques vous donnent uniquement la météo... de la capitale ! Or Suðuroy est distante de 80 km de Tórshavn, et entre l'extrémité nord et le point le plus sudiste des Féroé, il y a 150 km ! La météo marine est plus diserte, mais payante le plus souvent.
A noter cependant : le matin, très tôt, et la fin d'après-midi auraient tendance - et "tendance" ne veut pas dire "règle" - à être plus cléments, et l'été, le jour est plus long qu’à Paris ou Genève.
Réserver donc les journées de vrai beau temps pour les excursions lointaines (Sandoy, Viðoy, Suðuroy) et les randonnées de 6 heures, et visiter Torshavn par petit peu, se réfugiant dans magasins et musées en gardant un oeil sur les trèves pluviométriques.
On peut répartir un séjour prolongé entre plusieurs îles, mais les distances restent courtes. Le plus intelligent reste de poser son sac en un point central de l'archipel : dans la capitale (surtout si l'on arrive par ferry) ou sur l'île où elle est située, Streymoy - mais pourquoi pas la jolie Eysturoy, centrale, elle aussi ?
On l'a compris, les 3 circuits que nous suggérons ne sont donc pas à réaliser selon une chronologie fixe, et il ne faut pas hésiter à revenir au même point ou dans le même coin pour reprendre une exploration interrompue par les intempérantes intempéries.