Transports et déplacements Saint-Pétersbourg
Métro
De loin le moyen de transport le plus pratique pour les grandes distances. Mais les stations sont extrêmement éloignées (souvent plus de 2 km,), et bien des endroits ne sont pas desservis. Les distances entre les stations font qu’il faut beaucoup marcher. De même, les 2 îles principales, Petrogradskaya et Vassilievski, ne comportent que peu de stations alors qu’elles sont très vastes.
Attention, certaines stations portent plusieurs noms (2 en général, voire 3 dans un cas) différents : cela en fonction de la ligne qui les dessert. Les correspondances sont aisées (parfois sur le quai d’en face) et bien indiquées (les noms sont également écrits en caractères latins), mais parfois il faut beaucoup marcher pour changer de quai.
- Les principaux « nœuds » du réseau sont les stations Nevski Prospekt/Gostiny Dvor, Sennaya Plochad/Sadovaya/Spasskaya, Mayakovskaya/Plochad Vosstanya et Tekhnologuitcheski Institout 1/2.
- Le métro est ouvert de 5h45 à minuit (tout dernier train vers 0h30). Quelques rames plus tardives les jours de célébration (fêtes nationales, religieuses...). Le matin et le soir, à la sortie des bureaux, les wagons sont bondés. Ne vous trompez pas, dans la marée humaine, il est parfois impossible de faire demi-tour ! Si vous êtes perdu, pas de panique, il n’y a pas de limitation de temps dans le métro (avantage du jeton !)
Titres de transport
- Le jeton (ça se dit jetonn, avec un « n » qui sonne, et jetoni au pluriel), qui vaut environ 55 R (tarif 2020), est en vente seulement aux guichets.
- La carte magnétique (10 jetons pour environ 370 R) est en vente aux machines électroniques, ce qui évite de devoir faire la queue et permet également de recharger sa carte. Le prix de celle-ci (podorozhnik ou smart card en anglais) est plus intéressant que les jetons à l’unité, mais vous devez payer en plus une soixantaine de roubles pour le prix de la carte à recharger. Instructions disponibles en anglais, contrairement aux guichets. Pièces, billets et cartes de paiement acceptés.
- Possibilité d’acheter une carte de 10, 20, 30 ou 40 voyages, des cartes pour les bus ou les trams, ou encore une carte mensuelle (photo nécessaire) pour tous les transports publics, mais à 3 850 R, et, celle-ci n’inclut « que » 70 trajets en métro.
Attention, ces cartes ne fonctionnent que pour une personne : une sécurité électronique empêche de l’utiliser 2 fois de suite à moins de 10 mn d’intervalle.
- Gros bagages : si vous portez des bagages volumineux, prendre un jeton « bagaj » (env 55 R) qui donne accès à un passage plus large. Et les contrôleurs veillent au grain pour que vous n’empruntiez pas le passage normal.
En bus, trolleybus et tramway
Les trams, tout croulants dans les banlieues, sont corrects dans le centre (il existe même une ligne avec des trams flambant neufs, la no 3, sur ulitsa Sadovaya, entre les places Sennaya et Repine).
Ils sont pratiques, surtout sur les grands axes, qu’ils remontent en général d’un bout à l’autre (assurez-vous-en tout de même auprès du chauffeur, par un signe clair de la main). Sinon, fendez-vous d’un plan du réseau, en vente dans les kiosques.
En revanche, on ne vous les conseille pas aux heures de pointe.
On paie au receveur (environ 40 R), pas au chauffeur.
Tous ces transports publics fonctionnent de 6h à minuit.
En taxi collectif
Un peu le complément des trams et bus. Ce sont en fait des minibus de 10 à 12 places (mais aussi jusqu’à 40 places parfois), en général blancs et avec un numéro commençant par un K, écrit en gros chiffres noirs, qui suivent un parcours fixe.
On paie au chauffeur, ou à quelqu’un qui est là pour encaisser. Un poil plus cher que les trams, bus ou trolleys.
Ce sont aussi d’excellents moyens pour se rendre aux châteaux de Peterhof, Pavlovsk et Tsarskoïe Selo et dans les quartiers périphériques.
Ils possèdent des arrêts fixes, souvent les mêmes que ceux des bus, ou à la sortie des stations de métro excentrées.
Là encore, attention aux embouteillages aux heures de pointe. Ça avance mal et vous risquez d’attendre pendant 1h.
En taxi
Il est évidemment tentant d’y avoir recours dans cette ville où il faut parfois beaucoup marcher entre les stations de métro.
Pour résumer : il y a les taxis officiels, souvent de couleur jaune, qui arborent le signe « taxi » (depuis 2011, ils doivent avoir un taximètre, un lumignon de toit et des damiers...) et les taxis... non officiels, généralement conduit par un type seul soucieux d’arrondir ses fins de mois.
Pour les taxis non officiels, aucun compteur : il faut se mettre d’accord sur le prix de la course avant d’embarquer. Celui-ci est donc très variable, et dépendra surtout de votre capacité à négocier (la connaissance du russe est un atout majeur), de l’heure (toujours plus cher la nuit, surtout quand les métros ne circulent plus), du temps qu’il fait (la pluie joue rarement en faveur du passager)... et bien sûr de l’humeur du chauffeur !
On se base en général sur une grosse moitié du prix de la course d’un taxi officiel (qui reste à connaître, on vous l’accorde...). Une course moyenne en ville devrait revenir à 500 R environ (le tarif minimum étant de 350 R).
Sinon, dans l’ensemble, pas de problème de sécurité. La seule règle : que le chauffeur soit seul dans le véhicule, ce qui est le cas la plupart du temps.
Si vous avez accès au wifi ou à la 3G, vous pouvez commander des taxis officiels moins chers sur les applis en anglais de Taxovichkof (330-0000), et de Yandex Taxi (366-6666).
Sinon, quelques compagnies officielles reccommandables :
- Taxi 700-0000 : tél. : 700-0000.
- Nouveau Taxi Jaune : tél. : 600-8888.
- La nuit, attention à l’ouverture des ponts : ils peuvent forcer le taxi à faire un très grand détour !
À pied
Saint-Pétersbourg est une ville à découvrir à pied, mais les distances entre les centres d’intérêt sont parfois très grandes. Pour les visites, mieux vaut choisir un quartier et l’explorer à fond plutôt que de zigzaguer sans cesse. Ou alors, s’aider des transports en commun.
Attention sur les grands axes, où la circulation est assez folle. Assez peu de passages protégés. Pour traverser la perspective Nevski, mieux vaut emprunter les passages souterrains ou bien attendre sagement le petit bonhomme vert.
À vélo
Même si la ville est plate, vous constaterez vite que Saint-Pétersbourg n’est pas un paradis pour cyclistes ! Aucune piste cyclable, trafic automobile sauvage...
Les 2-roues sont donc denrée plutôt rare en ville, peut-être aussi en raison du rude climat. Reste qu’il est possible de louer un vélo. Mieux vaut toutefois s’en tenir alors aux petites rues et aux bords des canaux.
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