Santé et sécurité Kirghizistan

Aucun vaccin n’est obligatoirement requis pour voyager au Kirghizistan, mais il est fortement recommandé d’être à jour pour le DTCP, ROR pour les enfants, la tuberculose, et selon les conditions de voyage, les hépatites A et B et la typhoïde.

Pour un séjour rural ou prolongé ou en contact avec les animaux, le vaccin contre la rage est recommandé.

Au Kirghizistan, quelques régions sont touchées par le paludisme notamment de juin à octobre :  les régions de Batken, Jalal-Abad et Och et à la périphérie de Bichkek. Même si ce n'est pas indispensable, un répulsif anti-moustiques pourra améliorer le confort du voyage.

L’eau du robinet n’est pas potable. Ne vous y hasardez pas, même dans les hôtels haut de gamme.

Malgré l’absence de chiffres officiels, le sida frappe durement la population kirghize. Prévoyez d’emmener vos propres préservatifs.
Prévoyez également un traitement antidiarrhéique et un médicament anti-nausée ou vomissement : si vous n’avez pas l’habitude de monter à cheval, l’équitation pourra vous donner le mal de mer. 

L’équipement sanitaire du Kirghizistan est loin de répondre aux standards internationaux et, en cas de problème de santé grave, le mieux sera de vous faire rapatrier, à condition bien sûr d’avoir souscrit avant le départ à une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

Il peut y avoir localement des foyers de tensions communautaires entre les villages kirghizes et tadjikes dans le bassin de la rivière Isfara. Ces tensions peuvent parfois générer des violences. On évitera les rassemblements, et l'on suivra bien les recommandations des autorités loccales en matière de sécurité. 

Même si la petite criminalité a tendance à augmenter, le Kirghizistan est globalement un pays sûr, où vous voyagerez sans la moindre inquiétude, en côtoyant une population accueillante.

Il conviendra néanmoins de rester prudent dans la capitale, Bichkek, particulièrement si vous sortez des endroits fréquentés par les expatriés. Filles aux émois monnayés et taxis véreux sont à l’affût ! On évitera de se balader la nuit.

Bref, tout en profitant de votre voyage, gardez les idées claires, et évitez les endroits où la vodka crée des débordements de verbe et de violence.

En hiver, les populations habitant les montagnes regagnent les villes où, inactives et la consommation de vodka aidant, elles peuvent montrer un visage bien moins hospitalier. Il est déconseillé de s'aventurer seul en montagne.

L’insécurité tient surtout à l’état des routes. Dès que vous sortirez des sentiers battus, ayez le réflexe de vérifier la météo sur votre trajet et dans les régions voisines. Les pistes deviennent dangereuses s’il pleut trop, et aucune route n’est sécurisée par des garde-fous. Faites une rapide inspection de l’état du véhicule que vous serez amené à emprunter.

Lors des longs voyages, de munir de jerricanes, car les stations d'essence sont parfois éloignées les unes des autres.

En hiver, de nombreux cols situés en altitude sont fermés ou difficiles d'accès.

En randonnée, les trekkeurs suivront les conseils de sécurité d’usage en haute montagne. Les franchissements de torrents, particulièrement lors de la fonte des neiges, peuvent s’avérer dangereux. Ne pas partir en excursion en montagne en solitaire.
Le Kirghizistan se trouve dans une zone d’activité sismique.

Des agressions sexuelles à l'encontre de touristes étrangères ont été signalées. Evitez les zones isolées, surtout la nuit, mais le pays demeure sûr.

Cependant, le pays ayant été très tardivement islamisé, vous y trouverez une population musulmane très tolérante et modérée et rien ne vous empêchera de vous baigner en maillot de bain sur l’une des plages du lac Issy Kul comme le font les touristes russes et kazakhs. Si vous vous faites aborder, chassez rapidement l’envahisseur avant qu’il ne consomme trop d’alcool !

En vallée de Ferghana, majoritairement ouzbèke, soyez vêtue d’un pantalon et ayez un foulard sous la main pour la visite des mosquées ou de certaines sites de pèlerinage comme à Osh.