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Traditions Roumanie

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Religions et croyances

Les Roumains sont à 81 % de religion orthodoxe. Bien que le pays soit une république laïque, l’Église orthodoxe roumaine reste très présente dans la vie politique, mais aussi dans le monde des affaires. Elle donne son avis sur de nombreux sujets et intervient régulièrement dans les débats, bloquant certaines réformes.

La Transylvanie, rattachée à la Roumanie en 1918, est la plus diversifiée : les roumanophones, majoritaires, y sont orthodoxes, mais aussi gréco-catholiques ou uniates (les catholiques de rite grec avaient été réunis par la force aux orthodoxes par le régime communiste ; aujourd’hui, ils cherchent à récupérer leurs églises, ce qui crée des tensions avec les orthodoxes) ; les Magyars (hongrois) sont de religions catholique, calviniste ou luthérienne, alors que les germanophones, saxons et souabes, sont respectivement luthériens et catholiques.
L’Église réformée et les sectes néoprotestantes (pentecôtistes, baptistes, adventistes) connaissent un succès grandissant auprès de certains ruraux déçus par les abus du clergé orthodoxe.
On dénombre environ 6 % de protestants et 5 % de catholiques dans le pays, ainsi que 65 000 musulmans et 3 500 juifs.

L'Église orthodoxe

L'Église orthodoxe représente l'Église des origines, dont s'est séparée l'Église romaine à partir de 1054. Les chrétiens d'Orient ont alors refusé l'évolution de l'Église occidentale vers une « monarchie » romaine, ainsi que sa tendance à subordonner le Saint-Esprit à la personne du Christ, ayant préféré suivre l'enseignement des apôtres.

Savoir-vivre et coutumes

- L’hospitalité roumaine fait partie des temps forts de la découverte de ce pays si attachant. Partout, et encore plus à la campagne, vous serez accueilli à bras ouverts. Mais étonnamment, dans les restos, le service est souvent d’une lenteur déconcertante. C’est ainsi, il faut faire avec.

- Dans les pensions chez l’habitant, les propriétaires mangent rarement à votre table (par discrétion). Ils vous servent mais s’éclipsent rapidement. Si on vous offre un verre, évitez de le descendre trop rapidement, sinon on vous en sert un autre et ainsi de suite. Les plats étant souvent servis copieusement, ne vous sentez pas obligé de finir votre assiette.

- Quelques formules qui réjouiront vos hôtes roumains : en quittant la table, il faut dire Sărut mâna pentru masă (prononcer « serou’mana pentrou mas’ ») : « Je vous baise la main pour le repas. » L’hôte vous répond Să vă fie de bine : « Que ce repas vous fasse du bien. »

- La Roumanie est peut-être le dernier pays d’Europe où l’on croise encore régulièrement des charrettes sur les routes, parfois même avec des roues en bois ! Redoublez de prudence si vous conduisez à la nuit tombée car, évidemment, ces engins ne sont pas éclairés...

Roms de Roumanie

Les chiffres officiels montrent que les citoyens roumains de culture magyare constituent la plus importante minorité de Roumanie. En réalité, la première place pourrait revenir aux Roms (ou Tsiganes) qui, s’ils sont officiellement 620 000, pourraient être 2 à 3 fois plus nombreux et avoisiner les 2 millions d’individus, soit environ 10 % de la population totale. La raison de cette sous-estimation est que, lors des recensements, la plupart des Roms n’aiment pas se déclarer comme tels, souvent par honte du statut de « Tsigane ». Du coup, ils se disent simplement « Roumains » (ou même « Hongrois » s’ils parlent le hongrois).

Leur langue - le romani est en partie dérivée du sanscrit : les Roms sont originaires de l'Inde. Pourquoi en sont-ils partis ? Nul ne le sait. Ils ont erré à travers l'Iran, le Caucase, la Turquie avant de traverser le Bosphore pour se répandre à travers l'Europe. Une hypothèse serait qu’une partie des Roms seraient venus d’Inde (sous contrôle mongol à l’époque) au XIIIe s, dans le sillage des convois des armées du grand Khan (qui voyageaient à cheval), où ils auraient été employés de force aux basses tâches (intendance, ravitaillement, campements...).

En Roumanie, le terme « tsigane » fut pendant 5 siècles synonyme d'esclave : il porte toujours la marque du mépris. Les descendants d'esclaves - ou du moins leurs leaders - préfèrent se dire « Roms », ce qui signifie « homme » en langue romani. Au XIXe siècle, ils étaient désignés par le terme de « Bohémiens ». En Europe aujourd'hui, le peuple rom est loin d'être un ensemble homogène : Manouches et Sinti en Europe de l'Ouest, Gitans dans le sud-ouest de l'Espagne, Roms en Europe centrale et orientale. Le monde anglo-saxon les appelle « Gipsy ». Ces termes sont synonymes et désignent la même communauté humaine.

Beaucoup de Roms sont plus ou moins intégrés à la société roumaine. Seul un tiers des Roms de Roumanie restent fidèles à un mode de vie traditionnel : ils utilisent toujours la langue romani, refusent d’être sédentarisés, flânant le long des routes avec leur attelage, bivouaquant dans les lieux les plus divers. D’autres sont semi-nomades, campent l’été près des villages où ils pratiquent leurs métiers. Ils sont vigilants sur le respect des vieilles traditions. Les femmes portent des jupes fleuries à dominante rouge et un foulard sur la tête (le dikhlo).

La « tribu » la plus connue est celle des Căldărari – ou Kalderash –, les chaudronniers. Traditionnellement, leur métier s’apparente à celui de forgeron, même s’il s’est diversifié avec le temps. Depuis 1990 sont même apparues, parmi eux, quelques-unes des plus grandes fortunes de Roumanie, grâce à la vente de métaux.

Cela étant, plus de 60 % des Roms de Roumanie vivraient sous le seuil de pauvreté et 80 % n’auraient aucune qualification. Une grande majorité s’enfonce dans la pauvreté, avec ses corollaires : analphabétisme, délabrement sanitaire et délinquance.

Cela n’empêche pas de trouver des Roms à tous les niveaux de l’échelle sociale. Autour d’associations très actives, certains prennent leur destin en main et revendiquent le droit de vivre entre deux cultures : la leur et celle du monde d’aujourd’hui. Les femmes occupent une part de plus en plus active dans cette émancipation : c’est par elles que la galaxie tsigane revendique, se recompose et s’équilibre.

De nombreux projets sont actuellement mis en œuvre, aux niveaux national et local, ayant pour but l’éradication de l’analphabétisme parmi les Roms, l’adaptation du processus éducatif aux besoins spécifiques de cette communauté, le renforcement des compétences économiques et managériales des entrepreneurs rom, etc. Les résultats sont encore insuffisants.

Pour le moment, l’ambiance générale n’est toujours pas à la tolérance, et les sondages montrent que les Roms sonttoujours  mal-aimés.

Voir le dossier sur les gitans, manouches et tsiganes.

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