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Hébergements et hôtels Roumanie

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Le développement du tourisme et de l’hôtellerie en Roumanie se traduit par l’ouverture chaque année de petits hôtels modernes, de pensions, d’auberges de jeunesse privées nouvelle génération et de chambres d’hôtes chez l’habitant. Tous affichent des prix sages et proposent le meilleur rapport qualité-prix qui soit En Europe.

Les hôtels, les motels et auberges (pensiuni, hoteluri, hanuri)

On voit un peu partout en Roumanie de petits établissements (pensions, hôtels, auberges) offrant un rapport qualité-prix très intéressant. Privilégiez les hôtels privés et familiaux, surtout dans les villes.

Parmi les hôtels 1 et 2 étoiles, tout dépend de l'adresse. Mais en général, confort et propreté sont toujours au rendez-vous. Situés sur un certain nombre d’axes touristiques, les moteluri (au singulier motel) et hanuri (au singulier : han) offrent aussi un hébergement abordable.

Les hôtels 3 et 4 étoiles sont, pour leur part, alignés sur les standards européens de confort, de qualité et de services. Ce sont des valeurs sûres, avec des prix qui restent souvent inférieurs à ceux pratiqués chez nous.

Les hôtels, toutes catégories confondues, incluent souvent dans leurs tarifs le petit déj (généralement un buffet), et toujours le wifi. Ils disposent souvent aussi d’un restaurant.

Les auberges de jeunesse et hostels

Ils sont privés en Roumanie (l’association Hostelling International n’est pas présente dans le pays) et ont fleuri ces dernières années à Bucarest, mais aussi dans certaines villes comme Braşov, Cluj-Napoca et Timişoara. Ailleurs, ils sont plus rares.

On y trouve le même type d’hébergement et d’ambiance que dans les autres hostels du monde : des lits en dortoirs et des chambres privées (parfois avec sanitaires attenants), des espaces communs (salon, cuisine...) et divers services (laverie, excursions, prêt de vélos...). Atmosphère souvent routarde, bien sûr, quoique variable d’un établissement à l’autre. Pas de limite d’âge non plus pour y séjourner.

À noter que le terme « hostel » en roumain désigne parfois, non pas un hostel (type AJ), mais un petit hôtel économique (sans dortoirs donc).

L'hébergement chez l'habitant ou en pension familiale

Souvent le meilleur rapport qualité-authenticité-prix. Le plus important étant le facteur humain, le contact, même si la communication par la langue peut être limitée. Cela dit, bon nombre de nos pensions sont tenues par des francophones. C’est l’occasion de découvrir la vie des gens et de recevoir plein d’informations et de bons conseils, et goûter à la véritable cuisine traditionnelle roumaine (un régal !).

À la campagne, l’accueil est remarquable de simplicité et de naturel. Attention, néanmoins, à quelques organismes et agences roumaines intermédiaires (de Bucarest ou Cluj, par exemple). Les maisons d’hôtes doivent être homologuées et doivent délivrer des factures.

En général (il y a des exceptions !), il vaut mieux éviter les hébergements qui s’annoncent à grand renfort de panneaux sur le bord des grandes routes. Le bouche-à-oreille reste le meilleur moyen de faire le bon choix.

Les campings (campinguri)

Les campings existants présentent des aménagements très variables. Ils ne sont pas toujours très propres et offrent des équipements limités mais, là aussi, l'amélioration est en cours.

Les campings situés près des villes ou sur la côte offrent, cependant, un certain nombre de services. La plupart proposent aussi des bungalows.
Le prix d'un emplacement-tente, pour deux personnes (et la voiture), varie entre 7 € et 15 €. Compter le double pour un bungalow. Ils sont ouverts, en général, de mai-juin à septembre-octobre.

À l’inverse, certains terrains en Bucovine, dans le Maramureş ou dans le delta du Danube, ne disposent parfois que du strict nécessaire : juste un point d'eau.

Le camping sauvage n'est généralement pas interdit, mais il est déconseillé. Il est toutefois sans risque dans quelques régions. Prenez garde, néanmoins, en montagne, à la fraîcheur des nuits.

Le meilleur plan, c’est le camping chez l’habitant : certaines chambres d’hôtes partagent les sanitaires communs avec les campeurs autorisés à planter, pour quelques lei, leur tente dans le jardin de la maison, le verger attenant ou le pré voisin. N’hésitez pas à poser la question ! Les petits camping-cars (jusqu’à 5 m) sont même parfois admis.

Les monastères (mănăstirile)

Possibilité d’hébergement dans un certain nombre de monastères, mais attention, les places sont limitées et les religieuses, déçues par les abus de certains touristes (roumains ou non), sont parfois devenues méfiantes. Les nonnes du monastère d’Agapia (Neamţ), par exemple, louent des maisonnettes. Dans le même secteur, les monastères de Secu et Neamţ disposent de chambres.

Aux abords des monastères en Bucovine, les propositions vous tombent dessus. Gare au traquenard, car ce ne sont pas les gens les plus clairs qui viennent vous solliciter, le paysan ordinaire aurait honte de racoler !
Informez-vous avant, auprès des bonnes adresses du Routard.
Il est possible de se renseigner aussi auprès de l’association locale d’accueil, s’il y en a une : elle dispose souvent d’un bureau d’information, signalé par un « i » vert. Là, vous n’aurez que de bonnes surprises. Par exemple, il y en a un à 800 m du monastère de Suceviţa, direction Rădăuţi.

Les cabanes touristiques (cabane turisitice)

Type chalet ou refuge, au confort parfois rudimentaire, mais dans tous les cas très économiques, les cabane (prononcez "cabané") sont toujours bien situées et la plupart sont reliées par bus (nombre réduit), télécabines ou sentiers balisés permettant des randonnées en haute montagne.
Il y règne une ambiance souvent saine et conviviale. Certaines ferment hors saison.

L'été, elles sont très fréquentées et il est recommandé d'y arriver tôt. On trouve les plus grosses concentrations de cabane dans les Făgăraş (près de Sibiu), les Bucegi (au sud de Braşov) et dans les Carpates méridionales sur une ligne courant de Reşiţa à Sibiu.

Le Réseau Vert (reţeaua Verde)

Ce petit réseau réunit une quarantaine de prestataires de toute la Roumanie, unis par des liens amicaux, par une vision dynamique et responsable de l’avenir du pays : il est, évidemment, bien représenté en Bucovine, sa terre d'origine, mais aussi au Maramureş, en Transylvanie, dans les vignobles, vers Buzău, dans le delta et dans les monts Apuseni.
Le Réseau Vert propose des chambres chez l'habitant ou dans les petits hôtels privés (entre 25 et 50 € par personne en demi-pension, moitié prix pour les enfants). Sur demande, on vous propose des circuits originaux avec des étapes chez les membres du Réseau.

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