Une histoire de Berlin
Auteur : Philippe Meyer
Editeur : Perrin
384 Pages
Racontée par le germaniste Philippe Meyer, l’histoire de Berlin a tout d’une épopée. Elle est si riche que le contenu de chaque page de sa synthèse mériterait au moins un ouvrage.
Le récit débute aux temps antiques durant lesquels Slaves et Germains se disputaient la place. Il y eut des bourgs comme Spandau et Köpenick puis deux villes reconnues en tant que telles au XIIIe siècle, Cölln et Berlin, qui allaient bientôt fusionner.
Placée sous l’autorité des princes électeurs de Brandebourg, Berlin la commerçante croîtra et se modernisera sous le règne des Hohenzollern (avenue Unter den Linden, opéra, château de Postdam…) du XVe au XXe siècle et deviendra la capitale de la Prusse en 1701, puis celle de l’Empire allemand en 1871.
Au début du XIXe siècle, Berlin se lance sans frein dans la Révolution industrielle (textile, métallurgie, et plus tard électricité, chimie) ce qui bouleverse l’ordre ancien : une révolte mélangeant revendications politiques, sociales et nationalistes éclate en 1848, le prolétariat entassé dans les « casernes locatives » (Kreutzberg) vote résolument à gauche dès qu’il le peut, des artistes et intellectuels turbulents affluent...
A la chute de l’Empire en 1918, l’histoire s’accélère : l’armée réprime la révolution spartakiste, la République est proclamée, tandis que les nazis s’apprêtent à prendre le pouvoir… Bombardée dès 1940, Berlin sort exsangue de la Seconde Guerre mondiale et est, comme tout le pays, divisée en deux parties. Cette séparation entre l’ouest « capitaliste » et l’est « communiste » se concrétise par un mur, de 1961 à 1989.
Redevenue capitale d’une Allemagne unie, cette métropole a retrouvé toute sa vigueur, aussi bien sur le plan politique qu’économique, culturel ou touristique.
Un ouvrage à conseiller à tous les amoureux de la capitale allemande, qui célèbre cet automne le 25e anniversaire de la chute du mur.
Texte : Michel Doussot
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