Mongolie : une virée en auto-steppe
Quatre saisons en un jour
Un proverbe mongol nous rappelle que les quatre saisons tiennent en un seul jour de printemps. Le blizzard inconnu qui frappe aux fenêtres depuis tôt ce matin à Tariat est surprenant pour celui qui a oublié la vigueur intacte de la personnalité mongole. Bref, je suis bloqué par cette dépression neigeuse, venteuse, glacée. Il fait 0°. Imaginez la même chose par -40° : la mort. La ville continue donc de dormir, sûrement pour tout le jour. Pas la peine d'insister, c'est chaotique. Il fait bon dans la baraque de béton (ça existe aussi, dans les villes " importantes "). Une soupe de farine avec du riz a réveillé en moi les pulsions du Français expatrié depuis huit mois. Notre vie, à nous Français, est pas mal centrée sur l'estomac. C'est vache, et l'on s'en rend compte en voyageant. Aujourd'hui, nous sommes partis chercher de l'eau à la rivière, où un vaste trou béant permet de tirer l'eau glacée. Parcours en side-car sous la tempête de grêle, avec les deux énormes pots à eau. Une bribe du quotidien hivernal.
Préparez votre voyage avec nos partenaires- Introduction
- Entre Oulan-Bator et Tsetserleg
- Il n’y a presque rien
- Comme au Far West
- En ouaz, vers Tsulut
- L’hospitalité mongole
- Le meilleur de la Mongolie
- Quatre saisons en un jour
- Uliastai : dans l’immensité
- À 50 km d'Uliastai
- Le stop en Mongolie
- Plus tard, un bled nommé Tsahir (aimag de Gobi-Altai)
- L’infini caillouteux du désert
- À la tombée de la nuit
- Le village de Khoud
- Le Bayan –Ogi
- Le Bayan –Ogi (suite)
- « Ils étaient comme éternels »
Texte : David Giason
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