Shanghai : dans la gueule du dragon chinois

Retour à Shanghai : quel choc !

Retour à Shanghai : quel choc !
Olivier Page

150, 200, 250, 300, 350… km/h… Les chiffres défilent sur un cadran électronique à l’intérieur du compartiment, destinés à informer les passagers sur la vitesse du Maglev, un train ultra-moderne, à suspension magnétique, qui relie l’aéroport international de Pudong au centre de Shanghai, la plus grande ville de Chine (l’agglomération compte 18 millions d’habitants, districts extérieurs inclus). À cette vitesse-là, ce bolide est capable de parcourir une trentaine de kilomètres en seulement huit minutes. Prodige de haute technologie, il ne possède pas de roues, ne pollue pas et ne fait pas de bruit, mais il fonce sur une voie surélevée comme s’il survolait un paysage plat de périphérie urbaine, où les vergers et les champs cèdent petit à petit la place aux immeubles et aux quartiers modernes tout en béton.

Non, je ne suis pas embarqué dans un avion supersonique, ni dans une soucoupe volante, mais confortablement assis dans un train chinois très « tendance », inauguré en 2004, dernier cri sur le marché du glamour ferroviaire, un engin de conception allemande (bien que son nom ait une consonance russe), profilé à la façon d’un petit TGV. Comme les autres passagers du Maglev, j’ai payé mon billet 100 Yuan (10 €) pour rejoindre Shanghai. Seulement voilà, le Maglev ne va pas vraiment jusqu’au centre-ville car son terminus est situé dans les quartiers sud, près de la station de métro (ultramoderne lui aussi) de Longyang Lu, d’où l’on peut rejoindre le centre en peu de temps.

J’opte finalement pour le taxi, un mode de transport peu onéreux à Shanghai. Malgré les embouteillages à cette heure matinale, il me permet de mieux observer le paysage urbain de cette mégapole en pleine mutation. Quel choc ! Je n’étais pas revenu à Shanghai depuis 2000. De nouveaux gratte-ciel de verre et d’acier, des tours en béton ont jailli de terre par dizaines, par centaines, notamment dans le quartier de Pudong, le « Manhattan chinois » sur la rive droite de la rivière Huang Pu. Et non seulement là, mais partout dans Shanghai. La poussée verticale de la ville est telle depuis le début de l’ouverture de la Chine (impulsion donnée par Deng Xiao Ping dans les années 1990) que les plus hauts immeubles du pays y sont aujourd’hui rassemblés. Comme si Shanghai était l’arène d’un capitalisme chinois dévoreur d’espace et avide de records.

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Texte : Olivier Page avec l’aide de Marie Page

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