Irlande, péninsule de Dingle
Freezy, windy, shiny… autant d’adjectifs, autant de météos différentes : le ciel irlandais change à chaque instant. De quoi emporter dans son sac tout un équipement. Mais jamais un séjour ne se fera sans une éclaircie merveilleuse où toutes les lumières de l’Irlande se reflètent sur les rochers, les bruyères, les cottages, les menhirs et les landes où paissent tranquillement les blackfaces, ces brebis à tête noire… Et les pubs sont là, le soir, pour redonner vigueur et poésie, avec une Guinness ou un whiskey sur un air endiablé.
La péninsule de Dingle, à l’ouest de Cork, parle encore le gaélique. Sur cette étroite bande de terre, autrefois très pauvre, les pierres gravées Ogham et les cercles de pierre, ou clochàns, sont plantés dans les champs, non loin de la route sacrée de saint Brandon. Les îles Blasket, dorénavant inhabitées, la côte sauvage du Sud, les bocages et les plages du Nord, les montagnes (dont le mont Brandon culminant à 952 m) et les lacs autour du Connor Pass, le col le plus élevé d'Irlande, font de la péninsule de Dingle un lieu bien proche du rêve celtique, tout juste aux portes de la commerciale Killarney et de l’industrieuse Tralee. À suivre en auto le long de la côte par des routes étroites, en bus, ou à pied sur quelque 160 km.
Texte : Anne-Marie Minvielle
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