Viêt Nam : rencontres sur la route Mandarine
Une reine de beauté vietnamienne
« La plus belle rose jaune de Hanoi » : c’est le nom de Pham Thuy Duong, ravissante jeune vietnamienne de 21 ans, née à Ninh Binh sous le signe du Chat. Haute d’un mètre soixante-quatorze, svelte et fine comme un vase, avec des jambes élancées, elle est admirée par des millions de jeunes gens qui l’idolâtrent. Mannequin de l’agence Elite, connue pour ses mensurations, son charme indéniable et son style glamour, elle figure chaque année dans le top 5 des candidates au titre de miss Viêt Nam.
Contrairement à beaucoup d’autres reines de beauté qui n’ont que le physique comme atout, miss Duong est séduisante, mais elle est aussi intelligente et artiste (elle joue du piano). À travers son portrait, j’ai voulu comprendre les désirs et les rêves d’une jeune femme dans le Viêt Nam d’aujourd’hui. Sa génération a les moyens d’accomplir les rêves enfouis des parents qui n’avaient pas d’autres options que de combattre et de gagner la guerre. Le métier de mannequin est une profession neuve au Viêt Nam, mais elle fait son chemin.
À la terrasse d’un café près de l’opéra de Hanoi, j’ai soumis au questionnaire de Proust cette reine de beauté, comme beaucoup d’autres personnes rencontrées au fil de mon voyage. Son film préféré ? Autant en emporte le vent. Son héros dans l’histoire ? L’oncle Hô. Les qualités humaines qu’elle admire le plus : le courage et la détermination qui permettent d’atteindre son objectif. Car il y a de la combattante chez cette femme glamour et patriote, qui tente de réussir avec ses qualités et sa ténacité dans le nouveau Viêt Nam, et malgré tous les problèmes quotidiens.
Texte : Olivier Page
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