Voyage en Libye

Sebha, ultima frontera

Sebha, ultima frontera
Eric Milet

Nous nous sommes dirigés vers Sebha après une brève incursion aux abords des champs de Maknussa, la Libye heureuse voulue par Kadhafi. Véritable désastre écologique. Rendement minable pour des sols qui, chaque jour, sous l’effet du sel concentré par l’évaporation à outrance, s’appauvrissent un peu plus. Sebha nous est apparue de nuit. Sorte de grand barnum planté au cœur du néant. Pas beaucoup de clowns. Une ville écartelée par les vents de sable et qui propulse ses déchets aux quatre coins du désert.

C’est la première grande ville que rencontrent les Africains candidats à l’immigration clandestine vers l’Europe. On trouve à Sebha tout ce que la société libyenne importe de produits de consommation : de l’informatique, du multimédia et des boutiques de fruits et légumes éclairés comme des arbres de Noël. Nous n’y ferons pas de vieux os. Demain la route pour Ras Ajdir est longue. Ainsi s’achève notre carnet de route libyen. Privilège d’un pays encore vierge de tourisme (ou presque), riche en histoire. Nous y reviendrons. La Cyrénaïque nous attend.

Texte : Eric Milet

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