Voyage en Libye

Tripoli, rendez-vous sur la place verte

Tripoli, rendez-vous sur la place verte
Eric Milet

Nuit dans un hôtel « destroy ». Le plein de gazole pour 7 € ! On croit rêver ! Cap sur Tripoli. Premières impressions, premiers mirages. La grande Jamahiriya nous apparaît tel un chantier de construction saupoudré d’ordures. Rien de très touristique en effet. La voie express vers la capitale égraine un chapelet de boutiques aux devantures desquelles pendouillent des grappes de ballons de football. Ça roule à contre-sens, ça double à cent à l’heure. Les pneus chantent.

Tripoli s’annonce, avec ses grues, ses immeubles crème et ses petits drapeaux verts. Ses panneaux 4x3, aussi. Kadhafi fait sa loi, tantôt levant un poing rageur, tantôt les yeux rivés au ciel. Culte de la personnalité. Mais la place verte a mauvaise mine. Le jour, c’est un parking tout ce qu’il y a d’ordinaire, mais dès que la nuit tombe, arrosée par des milliers de watts, on y voit comme en plein jour. Désert urbain. Le vendredi, on s’y presse en famille pour s’y faire tirer le portrait juché sur un carrosse, une Ferrari de pacotille, affublé d’un chamelon où d’une gazelle.

Tripoli est presque une capitale comme les autres. Dans les rues du centre certaines boutiques de lingerie n’ont rien à envier à celles de Milan, de Paris ou d’ailleurs. Paradoxe, dans un pays où les femmes restent à la maison et où la gent masculine est omniprésente. Un bref parcours dans la ville nouvelle nous conforte dans l’idée que nous sommes ici avant tout pour la médina et le musée.

Texte : Eric Milet

Mise en ligne :

Les idées week-ends, les derniers reportages

Bons plans voyage

CROISIÈRES
Croisières dans les fjords de Norvège
AVION + HÔTEL
Santorin, vos vacances Jusqu'à -70%
ACTIVITÉS
Le top 10 de l'Australie de l'Ouest