Pérou, terre métisse
Fiche pratique
Pour préparer votre séjour, consultez notre fiche Pérou
Office de tourisme du Pérou
Comment y aller ?
Les options sont nombreuses pour rejoindre Lima : via Madrid avec LAN, Iberia ou Air Europa (cette dernière est peu confortable), ou via les États-Unis avec une compagnie américaine. La popularité grandissante du Pérou a fait grimper les prix ces dernières années. Impossible de s’en tirer à moins de 850-900 € en basse saison. En été, les tarifs explosent, dépassant souvent 1 500 € l’aller-retour !
Se déplacer
Sur place, on se déplace principalement en bus. Il existe un très grand nombre de compagnies, souvent attachées à une (ou des) région(s) spécifique(s). La plus sûre est sans conteste Cruz del Sur, mais elle ne va pas partout et propose rarement plus de deux ou trois rotations par jour sur ses différents itinéraires. Cial n’est pas mal non plus. Globalement, les moins bonnes compagnies sont les moins chères.
Sur les longs trajets, on choisit entre différentes classes. On vous conseille au moins le semi-cama ou, mieux encore, le cama, où l’on peut s’allonger presque complètement. Parfois, un en-cas ou un repas est servi.
Pour les trajets en avion, la low cost Peruvian Airlines propose les meilleurs tarifs.
La location de voiture est une option, même si la conduite au Pérou n’est pas pour les âmes sensibles ! Pour un petit 4x4, compter environ 500 US$ la semaine, hors assurances. On peut éventuellement s’en passer si l’on ne s’éloigne pas des grands itinéraires touristiques. Les petites voitures débutent à 200 US$ la semaine (hors assurances).
Climat
L’hiver austral (mai à mi-septembre) est la meilleure période pour visiter le pays : sur l’Altiplano, il fait froid la nuit, mais le ciel est bleu jour après jour. À cette période, par contre, Lima baigne dans la garúa, une bruine très fine qui noie la capitale dans une grisaille morose.
Ces réalités s’inversent ensuite : belle saison à Lima de décembre à mars, crachin désagréable en altitude d’octobre à mars. Dans les régions amazoniennes, il pleut toute l’année (un jour sur deux en moyenne), avec une légère accalmie en été.
Dormir
Malgré une constante augmentation des prix, le Pérou reste une destination relativement bon marché.
Ceux qui ne sont pas regardants trouveront presque partout des chambres doubles à moins de 20 € et un lit en dortoir pour 5-10 € dans les innombrables hospedajes et hostales familiaux. À ce prix, vous aurez une chambre sans grand charme, probablement un peu bruyante mais raisonnablement propre, avec néon blafard et ventilo dans les bons cas. La différence de tarif n’est jamais énorme entre salle de bains privée ou partagée.
Privilégiez les adresses qui disposent d’eau chaude au gaz : c’est nettement plus chaud et plus sûr que les douches « électriques » alimentées par des fils directement branchés sur le pommeau ! La catégorie moyenne est la moins bien représentée.
Pour ceux qui ont davantage les moyens, le meilleur rapport charme-prix se trouve dans la catégorie « prix moyens » à « plus chic » — comptez alors 25-50 € la double. En dehors des adresses les moins chères, le petit déj est généralement compris. Ne vous attendez pas à des miracles (pain souvent sec), sauf dans les meilleurs hôtels avec buffet.
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Se restaurer
Première note positive : on mange bien au Pérou. Vous ne le savez sans doute pas, mais Lima a été élue « capitale gastronomique des Amériques » en 2006 !
La cuisine locale offre une variété rare dans la région. Traditions espagnole, créole, andine et chinoise puisent parmi une sacré palette de produits locaux : poissons et fruits de mer à la base des excellents ceviche et tiraditos, poulet grillé à gogo, viande d’alpaga, truites des montagnes, pommes de terre de toutes sortes, quinoa et légumineuses, riz frits à la chinoise des chifas, sans oublier le cuy, le cochon d’Inde, plat de riche traditionnellement servi le dimanche. Si vous voulez notre avis, il ne vaut pas son prix…
Autre note positive : les plats sont presque partout très copieux et parfois même pantagruéliques ! Troisième bonne nouvelle : les tarifs sont très abordables. On se nourrit aisément pour moins de 5 € et on peut même trouver des menus à moins de 2 € dans les restos les plus populaires.
Sécurité
Le Sentier Lumineux est rangé au rayon des souvenirs et la quasi totalité du Pérou est aujourd’hui libre des méfaits des bandes armées — sauf quelques régions bien définies à éviter, où des anciens guérilleros se sont alliés aux trafiquants de drogue. Pas de souci de cet ordre, en tous cas, dans les zones les plus touristiques.
Par contre, il convient d’être partout sur ses gardes. Le Pérou est un pays encore assez pauvre et les vols ne sont, en conséquence, pas rares (surtout dans les bus et les gares routières). Attention aussi aux attaques la nuit dans les zones sombres des villes et aux taxis. Appelez en un par téléphone, ne le hélez pas au hasard dans la rue : il arrive qu’il s’agisse de « faux taxis » en maraude, qui ne cherchent qu’à dépouiller leurs passagers (et pas seulement les étrangers).
Notez aussi que la police est généralement peu coopérative en cas de problème : elle intimide même souvent les victimes pour éviter qu’elles ne portent plainte…
Grèves
Elles ne sont pas rares et peuvent parfois tout bloquer pendant plusieurs jours. Dès que le conflit s’envenime un peu, des barrages montent à l’assaut des routes. Inutile d’espérer passer, même en parlementant : il peut y en avoir des dizaines ! De toute façon, à ces périodes, les bus ne circulent pas et les taxis ont peur pour leur carrosserie…
Liens utiles
- Institut Culturel National Péruvien
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- Peru Rail, train pour Machu Picchu
- Association d'aide aux enfants démunis d'Arequipa
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- Agence Chaskiventura, séjours à thèmes dans l'Altiplano
Texte : Claude Hervé-Bazin
Mise en ligne :