En descendant l'Amazone
Vive le bateau-hamac !
Notre bateau remonte à présent le rio Negro. Ici on les appelle les bateaux-hamacs parce qu'on y dort dans des hamacs. Une chance, nous sommes deux passagers seulement, en plus de l'équipage : un pilote expérimenté, un pilotin jovial, une sympathique guide francophone et une cuisinière talentueuse. On peut ainsi louer ce type d'embarcation auprès d'une agence de Manaus, pour remonter le rio Negro ou l'Amazone pendant le nombre de jours désiré.
À plusieurs amis, on « charterise » le bateau, et les prix ne sont plus inabordables, au contraire. Pour avoir une idée des tarifs : compter environ 100 € par personne et par jour tout compris, le bateau, l'équipage, les trois repas et les nuits dans les hamacs. Ce n'est pas donné certes, mais c'est la formule idéale pour remonter les rivières. Sinon, autre solution plus routarde, mais plus collective : naviguer avec les villageois à bord des gros bateaux-bus qui relient Manaus à Iquitos, en remontant vers l'Orénoque ou le rio Madeira.
- Introduction
- À la recherche du royaume d'Eldorado et du pays de la Cannelle
- Le génie des voyages fluviaux
- La rencontre des eaux
- Manaus, ville des rêves fiévreux
- Vive le bateau-hamac !
- Le goût du pirarucu
- Le plus grand laboratoire à ciel ouvert
- La forêt amazonienne
- Un rabelaisien sur le rio Negro
- La descente de l'Amazone
- Santarém, une ville pour oublier le vacarme du monde
- L'histoire de Leonidas Saunier Martins
- P'tites adresses
- Infos pratiques
Texte : Olivier Page
Mise en ligne :