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Données cartographiquesDonnées cartographiques ©2020 GeoBasis-DE/BKG (©2009), Google, Inst. Geogr. Nacional
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Découvrez le Québec et la Route des Explorateurs

En partenariat avec Bonjour Québec

Au départ de Montréal, direction l’ouest du Québec, imaginez-vous dans la peau des aventuriers qui ont traversé forêts, lacs et rivières pour découvrir la riche et immense nature des Laurentides, de l’Abitibi-Témiscamingue et de l’Outaouais. La Route des Explorateurs accomplit presque une boucle, en commençant par des randonnées exceptionnelles et en finissant par un parcours safari au Parc Oméga. Entre ces deux étapes, des centaines de kilomètres jalonnés de plusieurs parcs naturels préservés, d’une échappée sur le fleuve Saint-Laurent, d’un sentier au-dessus des arbres, de lacs pour pagayer gaiement, d'une mine d'or dont on visite les galeries, d’un refuge qui prend soin des animaux sauvages et d’un musée sur la passionnante histoire du Canada. Autant d’expériences surprenantes, parfois insoupçonnées, qui aiguisent la curiosité et donnent envie de ne jamais s’arrêter. En voiture !

JOUR 1 : Croisières à Montréal

Naviguer sur le fleuve Saint-Laurent, c’est la promesse d’un spectacle urbain époustouflant. Les visiteurs qui souhaitent profiter d’un nouveau point de vue sur la ville embarquent à bord d’un bateau de Croisières AML en partance du Vieux-Port de Montréal. Le scénario varie selon le type de croisières mais le long plan séquence en travelling flottant est toujours un émerveillement, avec le vibrant quartier historique en ligne de mire et les Îles de Boucherville à l’horizon. Au fil d’un trajet de vingt kilomètres, les croisières guidées livrent de passionnantes anecdotes sur la métropole qui n’a plus de secret pour les passagers. Ces derniers peuvent, par ailleurs, choisir des options plus gourmandes. D’une part, la croisière brunch dominicale d’une heure trente environ. D’autre part, les formules souper : le fleuve majestueux s’écoule dans son large lit tandis que les lumières éclairent toute la cité et le monumental pont Jacques-Cartier.

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  • Pour se loger, l’hôtel Monville, à proximité du Vieux-Montréal et du Quartier des spectacles est une excellente option. Pour dîner en admirant le Saint-Laurent, empruntez le bateau-restaurant AML Cavalier Maxim.

JOUR 2 : Parc national d'Oka

À une demi-heure de Montréal, on remonte le temps jusqu’à ce site aussi remarquable par sa nature que par son histoire. En effet, dès le début des années 1740, les Sulpiciens ont aménagé un chemin de croix : le sentier du Calvaire, ponctué de quatre oratoires abritant des scènes religieuses, mène à trois chapelles au style inspiré par l’architecture romane et à un beau panorama sur le lac des Deux-Montagnes. Ce dernier, qui est en fait un élargissement de la rivière des Outaouais, se prête, aux beaux jours, à la baignade et à la pratique du kayak ou du surf à pagaie. Ceux qui préfèrent la terre ferme ne sont pas en reste ! La région est propice aux balades à vélo ou aux randonnées pédestres, en particulier pour observer la faune peuplant ce parc de près de 24 km² officiellement créé en 1990. Une découverte qui se fait, notamment, via la passerelle de la Grande Baie. Et qui peut même s’organiser à la nuit tombée, en compagnie d’un garde naturaliste.

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  • Pour dormir à Oka, trois adresses sont particulièrement recommandables : l’Auberge Val Carroll, Harrington ou Selenia Lodge. Pour se restaurer à Oka, Le Verger Labonté de la Pomme est une excellente option.

JOUR 3 : Sentier des cimes Laurentides

Et maintenant, cap vers le nord et la forêt laurentienne située à Mont-Blanc, fascinante en toute saison. La passerelle en bois, qui s’étire sur 1 350 mètres, monte avec une pente maximale de 6 % pour dépasser, peu à peu, le faîte des arbres. Le paysage grandiose se dévoile à mesure que l’on avance et, sur le parcours, des panneaux, aussi ludiques que pédagogiques, révèlent la vie sauvage alentour. À l’arrivée au sommet de la tour d’observation, qui culmine à 40 mètres, la vue sur les Laurentides et le Mont-Tremblant est à couper le souffle. Et les plus courageux retiennent le leur quand ils marchent sur le filet tendu tout en haut de l’édifice, le vide sous leurs pieds, mais en toute sécurité ! Une fois de retour sur le plancher des vaches, il est également possible de se promener sur trois chemins balisés, de près de 500 mètres à plus d’un kilomètre de long, dans ce site qui accueillait jadis une pisciculture et comporte toujours un barrage.

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  • Après une journée bien remplie, relaxez-vous confortablement à l’hôtel Le Grand Lodge Mont-Tremblant. Et pour une pause gourmande en pleine nature, Chez Émile au Sentier des Cimes vous régale d’une cuisine simple et savoureuse.

JOUR 4 : Parc régional de la Montagne du Diable

On se dirige ensuite vers le nord et les monts de ce parc fondé en 2012. Il est dominé par le sommet du Diable, qui atteint 783 mètres d’altitude et offre un point de vue splendide sur le réservoir Baskatong, étendue d’eau d’environ 400 km². Un peu moins élevé mais dépassant tout de même les 750 mètres, le sommet du Garde-Feu est coiffé d’une tour d'observation de 21 mètres qui permet d’embrasser du regard les forêts tout autour. Elles sont parsemées de lacs et cascades, comme la chute Windigo, dévalant une paroi rocheuse de 55 mètres de haut et plus de 18 mètres de large. On y accède par l’un des sentiers pédestres dont le réseau se déploie sur 80 kilomètres. Autres activités sportives : le vélo de montagne, le canot, le kayak, le surf à pagaie, la randonnée pédestre… Ou encore, plus contemplatives, l’astronomie et l’ornithologie avec les multiples espèces d’oiseaux présents dans le parc.

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  • Plusieurs options sont à privilégier pour passer la nuit au parc régional de la Montagne du Diable : les chalets ou maisons sur pilotis du secteur des Bâtisseurs et dans le secteur Lac et Chute Windigo, des mini-maisons, des prêts-à-camper, du camping rustique.

JOUR 5 : Cité de l'or

Changement de région : après les Laurentides, quelques heures de route à travers une réserve faunique nous conduisent dans la fascinante région de l’Abitibi-Témiscamingue sur les traces des chercheurs d’or. La richesse naturelle de la Route des Explorateurs se cache également sous terre, comme en témoigne l’ancienne mine Lamaque de Val-d’Or... Le filon a été trouvé en 1923, puis le gisement exploité pendant un demi-siècle à partir de 1935. Sur les pas des mineurs d’autrefois, les visiteurs descendent à plus de 90 mètres de profondeur dans les galeries souterraines qui furent creusées pour extraire le précieux métal. Une expérience impressionnante qui est complétée, en surface, par un passage au laboratoire, afin de comprendre la transformation de l’or, et par l’exposition « De l’or plein les veines » qui relate le passé des lieux et les différents métiers qui étaient exercés sur place. Le second site de la Cité de l’or est le village minier de Bourlamaque, classé historique et toujours habité, dont le parcours, à suivre avec ou sans guide, est jalonné de reconstitutions de maisons d’époque.

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  • Pour dormir au plus près de la nature en version écoluxe ou glamping, choisissez la Station Boréale. Et dégustez les délicieuses mousses locales à la Microbrasserie Le Prospecteur pour vous requinquer après une journée bien remplie.

JOUR 6 : Refuge Pageau et Anisipi

À 70 km au nord de la mine Lamaque, le circuit thématique Anisipi fait découvrir l’or bleu, c’est-à-dire l’eau, d’une importance cruciale dans le développement de la région. Le terme Anisipi, signifie, en langue anicinape, « cette eau pure que l’on boit ». Basé sur le principe du tourisme responsable, cet itinéraire propose de faire notamment une halte au Refuge Pageau. Fondé en 1986 par l’ex-trappeur Michel Pageau et son épouse Louise, il abrite environ 300 animaux de manière pérenne ou bien provisoire, quand ils peuvent être remis en liberté une fois soignés. C’est une véritable arche de Noé que la famille a créée, avec des espèces très variées : du cerf à l’ours en passant par l’orignal, le loup, le coyote, le castor et le lynx du Canada, la loutre de rivière, le renard arctique ou roux, etc. La visite de près de deux heures, qui permet de sensibiliser le public à la faune de la région et au respect de l’environnement, s’achève par une immersion participative dans le repaire de l’homme qui parlait aux loups, Michel lui-même. Il amène à réfléchir sur les interactions entre les humains et la nature qui les entoure, dans l’optique de préserver un équilibre le plus harmonieux possible.

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  • Passez la nuit à l’hôtel-spa Le Noranda, un établissement de charme situé dans la capitale régionale, Rouyn-Noranda. Et dégustez une bonne pizza au restaurant Le Pizzé pour finir la journée sur une touche gourmande.

JOUR 7 : Parc national d’Opémican

Après la ruée vers l’ouest durant la première partie du périple, voici venu le moment de poursuivre l’exploration de l’Abitibi-Témiscamingue. À 300 kilomètres au sud, le parc national d’Opémican, d’une superficie de plus de 250 km², est encadré par deux grands lacs, Témiscamingue et Kipawa. Mais il englobe en réalité une cinquantaine de plans d’eau et c’est donc un extraordinaire terrain de jeu pour les adeptes de sports nautiques et aquatiques : kayak, canot, surf à pagaie, rabaska, etc. Les amateurs de randonnée à pied ou à vélo sont également comblés, sillonnant des chemins entre les pins rouges ou blancs, les Laurentides méridionales se trouvant à la jonction entre zone boréale et territoire de feuillus. Elles ont attiré, au XIXe siècle, les marchands de bois et le transport par flottage des troncs d’arbres, ou drave, s’est alors développé sur les rivières. Dans le secteur de la Pointe-Opémican, l’auberge Jodoin, qui date de 1883, évoque, avec d’autres bâtiments comme la maison du surintendant et divers ateliers, la vie des travailleurs naguère employés dans l’industrie forestière.

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  • Située aux abords du Fort-Témiscamingue, sur les rives du lac homonyme, La Bannik est un confortable point de chute pour une nuit reposante après une journée bien remplie. Et rien de mieux pour se faire plaisir qu’un dîner au bistrot-bar l’OdacieuX !

JOUR 8 : Parc de la Gatineau

À 400 kilomètres au sud-est, en direction de Gatineau, en Outaouais, on se rapproche de l’univers urbain, mais la nature n’a pas dit son dernier mot. Avec une superficie vallonnée de 360 km², ce « poumon vert » permet de s’aérer en marchant, en pédalant sur les 90 kilomètres de pistes et voies cyclables en ne manquant sous aucun prétexte les points de vue spectaculaires du belvédère Champlain ou du lac Pink. La proximité du centre-ville en a fait aussi une localisation stratégique et historique pour un grand homme de pouvoir : William Lyon Mackenzie King (1874-1950), 10e premier ministre du Canada. Il y vécut au sein du Domaine Mackenzie-King où l’on peut faire de belles randonnées. Trésor naturel, le parc de la Gatineau possède aussi une faune et une flore d’une incroyable richesse (plus de 200 espèces d’oiseaux, cerfs, castors, sangliers…). Apportez vos jumelles… Et n’oubliez pas votre maillot : le vaste lac Meech, avec ses plages, est un endroit privilégié pour les sports nautiques !

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  • Aux portes du parc de la Gatineau, les Lofts du Village permettent de passer une nuit bercée par le murmure de la forêt. Et, pour une soirée gourmande et festive, on pousse la porte du Pub Chelsea tout proche.

JOUR 9 : Musée canadien de l'histoire

Après avoir exploré le deuxième parc le plus visité du Canada, rendez-vous à quelques encablures au bord de la rivière des Outaouais : le Musée canadien de l'histoire occupe un bel édifice à la forme originale dessinée par l’architecte autochtone Douglas Cardinal. Il retrace 15 000 ans d’évolution grâce à des événements majeurs, des témoignages singuliers, des anecdotes mémorables ou des réflexions qui soulèvent et mettent en perspective les questions culturelles et sociales. La salle de l’Histoire canadienne s’articule en trois parties : les débuts du Canada (avec des pièces archéologiques façonnées par les Premiers Peuples) ; le Canada colonial (dont la Nouvelle France ou encore l'exploitation forestière) ; le Canada moderne (à partir de la Première Guerre mondiale et à travers son identité multiple, notamment). Dans la salle des Premiers Peuples, des centaines d’objets sont exposés, des vêtements aux outils servant pour les rituels en passant par les moyens de transmettre les traditions. Remarquable par sa structure courbe avec d’immenses baies vitrées tournées vers la Colline du Parlement d’Ottawa, sur la rive en face, la Grande Galerie est consacrée au patrimoine culturel et spirituel des Premières Nations de la côte ouest du Canada : sont présentés des habitations, des sculptures et de magnifiques mâts totémiques.

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  • À deux pas du musée, l’hôtel Four Points by Sheraton Gatineau-Ottawa est une bonne option pour passer la nuit à Gatineau. Et poussez la porte du Café Bouleau, pour une pause gourmande typique avec une touche autochtone.

JOUR 10 : Parc Oméga

En poursuivant toujours vers l’est, la boucle de la Route des Explorateurs est presque bouclée avec cette dernière halte à 130 kilomètres à l’ouest de Montréal. Depuis sa création en 1991, ce parc animalier propose des parcours safari : les visiteurs qui restent dans leur voiture se déplacent sur une douzaine de kilomètres parmi les espèces évoluant librement au sein de 900 hectares environ. Une faune très diversifiée : loups gris, noirs ou arctiques, coyotes, cerfs, caribous, daims, orignaux, bisons, ours, castors, wapitis, etc. De plus, il est possible d’emprunter, par endroits, des chemins pédestres, par exemple autour d’un lac, ou même un sentier d’interprétation au milieu des cervidés. Enfin, pour une expérience encore plus incroyable et inoubliable, des chalets aux fenêtres largement ouvertes sur la nature offrent l’occasion unique de dormir auprès des loups en toute quiétude.

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  • L’hôtel Fairmont Le Château Montebello offre une villégiature de charme dans un magnifique cadre naturel. Pour se restaurer, le Bistro Montebello propose un menu de style pub dans une ambiance chaleureuse.