Québec : 10 expériences indispensables à vivre cet été

Québec :
10 expériences indispensables
à vivre cet été

En partenariat avec Destination Québec cité

Participer à un pow-wow, partir en croisière pour observer les baleines, randonner dans une nature majestueuse, pagayer sur le Saint-Laurent, se dégourdir les jambes en vélo de montagne, découvrir des sites culturels liés à l’histoire locale… Découvrez notre sélection de 10 expériences coups de cœur 100 % « pure laine » à vivre dans l’Est du Québec et nulle part ailleurs ! De quoi se concocter de belles vacances, après avoir visité la magnifique ville de Québec, cœur historique et capitale de la Belle Province…

Pow-wow de Wendake (Québec) © François Després, Destination Québec cité

Participer à un pow-wow

Pow-wow : déjà, le nom laisse présager quelque chose de spectaculaire. Et c’est le cas ! Organisés par les Nations autochtones du Québec, ces grands événements festifs mêlent musique, danse, traditions orales et art. Rien de tel que ces festivals, pour découvrir les traditions des différentes cultures autochtones existantes : le pays en compte 11, soit 55 communautés. En regalia (habits traditionnels), les différentes Nations se rencontrent pour danser au son des percussions. Parmi les grands rendez-vous (à retrouver sur la « Route des pow-wow ») citons celui des Hurons-Wendat, à quelques encablures du centre-ville de Québec. Il accueille des Nations autochtones venues des quatre coins du globe ! Durant l’été, en Côte-Nord, on assiste sur les rives du lac Saint-Jean à des traditions millénaires, à l’occasion du Grand rassemblement des Premières Nations de Mashteuiatsh. Cette communauté innue organise également, au mois d’août, le festival de contes et légendes Atalukan. Au Festival Innu Nikamu, du côté de Sept-Îles, la musique et les arts autochtones sont à l’honneur.

Centre d’interprétation Micmac de Gespeg (Gaspé) © Marilou Levasseur, Site d’interprétation micmac de Gespeg

Explorer un site traditionnel autochtone

Plusieurs reconstitutions fidèles laissent entrevoir à quoi ressemblaient les lieux et modes de vie originels des peuples autochtones : leurs types d’habitations et d’embarcations, leurs savoir-faire en matière d’art et d’artisanat, leurs pratiques liées à la spiritualité et à la médecine… Rendez-vous notamment sur le Site Traditionnel Huron Onhoüa Chetek8e à Wendake. Le parcours, immersif, est ponctué de représentations (danse, contes et légendes…) et de démonstrations d’artisanat – on pourra d’ailleurs repartir avec un souvenir, en faisant un saut à la boutique Le Huron. Le site propose également des activités au cœur de la nature : on ne refuse pas une balade en canot traditionnel ! Autre site traditionnel autochtone passionnant : le site d’interprétation de la culture Micmac de Gespeg, en Gaspésie et son intéressant musée qui vous fera découvrir l’histoire de cette Nation d’hier à aujourd’hui. On se laisse guider dans le village traditionnel et son campement d’été, comme ils l’étaient au XVIIe siècle, à l’arrivée des Européens. Un représentant du peuple de la mer nous fait même découvrir d’ancestrales techniques de chasse et de pêche.

Croisières AML © Marc Loiselle, Le Québec maritime

Faire une croisière aux baleines

Situé au carrefour du fleuve Saint-Laurent et du fjord du Saguenay, le village de Tadoussac est connu pour ses baleines. Pour les observer de façon respectueuse dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, on peut faire confiance aux croisières AML et aux Croisières Essipit, membres de l’Alliance Éco-Baleine, de Tourisme durable Québec et d’Aventure écotourisme Québec. Au choix, à bord d’un bateau d’observation tout confort ou, plus sensationnel encore, à bord d’un zodiac, léger et maniable. Quand les grands cétacés pointent le bout de leurs nageoires, la magie opère ! Spectaculaire, lorsqu’elles sautent hors de l’eau ou expirent l’air de leur poumon. En Gaspésie, Croisières Baie de Gaspé, également certifié Aventure écotourisme Québec, propose des sorties à bord d’un zodiac à coque solide de moins de 50 passagers. En compagnie d’une guide interprète, observer les mammifères marins dans le spectaculaire décor du parc national Forillon. Un souffle qui coupe le nôtre ! Un moment unique dans un cadre exceptionnel, que l’on n’oubliera pas de sitôt…

Parc national Forillon (Gaspé) © Mathieu Dupuis, Le Québec maritime

Randonner dans les parcs nationaux

Montagnes, forêts, eaux vives, panoramas grandioses, chutes d’eau vertigineuses, lacs… qui dit Québec, dit grands espaces. Pour faire le plein de paysages grandioses, on s’aventure, à pied, dans l’un des nombreux parcs nationaux de la Sépaq Société des établissements de plein air du Québec. Dans l’est du Québec, on retrouve dans le top 10 le Parc national de la Jacques-Cartier. Il recèle une nature intacte sur 670 km² et l’une des vallées les plus remarquables du Québec. Le tout à 30 petites minutes du centre-ville de Québec ! A chaque parc ses secrets, souvent dévoilés dans leur nom : une chute magnifique de 83 mètres (plus hautes que celles du Niagara) au Parc de la Chute-Montmorency, une faune et une flore exceptionnelles au Parc national des Grands-Jardins… Ou encore, de belles randos au fil de l’eau dans les parcs nationaux des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie et de l’Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé.

Kayak sur le Saint-Laurent, Mer et monde © Marc Loiselle, Tourisme Côte-Nord

Pagayer sur le fleuve Saint-Laurent

Emblématique, le majestueux fleuve Saint-Laurent termine sa course dans l’océan Atlantique, après quelque 1197 kilomètres et un passage par les grandes villes du Québec. Autant dire que sa découverte au fil de l’eau est un must ! Encore plus en kayak, pour un maximum de quiétude dans le respect de la nature. Situé dans son estuaire, le parc national du Bic est un véritable terrain de jeux pour les amateurs de kayak de mer, à la découverte de ses anses, petites îles, baies et caps. Sur le rivage, on pourra observer oiseaux marins et autres phoques, s’adonnant à l’une de leurs activités préférées : les bains de soleil… Pour de passionnantes sorties encadrées, on s’adresse volontiers à la compagnie Aventure Archipel, qui propose ce genre d’activités écotouristiques. Les randos sur l’eau, c’est aussi le crédo Cap Aventure, seul prestataire de kayak sur mer au départ du parc national Forillon, à la pointe de la Gaspésie. En toute sécurité, auprès d’un guide, on aura peut-être la chance d’apercevoir des baleines, dans la baie de Gaspé…

Observer une faune exceptionnelle

D’un bleu profond, entourés de verdure et peuplés d’animaux, les fjords québécois nous en mettent plein la vue, et plus particulièrement celui du Saguenay. Du côté du village de Sainte-Rose-du-Nord, l’un des plus beaux du pays, on observe le fjord en empruntant le sentier de la plateforme. De retour au village, on s’attable volontiers à l’une des petites terrasses de café sur le quai, avec vue sur l’Anse Théophile. Une bonne adresse : l’auberge Aventure Rose-des-Vents, qui propose un bar culturel et des activités outdoor. Sur la route de Tadoussac, on ne manque pas de s’arrêter à la Halte du Béluga, pour un superbe panorama. Et, comme son nom l’indique, c’est le spot idéal pour admirer de majestueux bélugas ! Comme une envie de vivre la magie des fjords au fil de l’eau ? Au fjord du Saguenay, on embarque alors à bord d’un kayak de mer ou d’un rabaska (grand canot d’explorateur) aux côtés de Contact Nature Okwari Le Fjord. Très attaché au développement durable, ce prestataire promet une immersion en cœur du fjord et de la forêt boréale, dans le respect de la faune et de la flore. Et il se pourrait bien que l’on aperçoive, entre deux coups de pagaie, un ours noir…

VTT dans le Le Massif de Charlevoix (Petite-Rivière-Saint-François) © TC – Gabriel Gakwaya

S'initier au vélo de montagne

Le Québec s’avère être un incroyable terrain de jeux pour le vélo de montagne – ou VTT, appelez-le comme vous voudrez ! Et tout particulièrement la région de Québec : ses reliefs abritent, au cœur de paysages époustouflants, un immense réseau de sentiers de qualité… pas moins de 400 kilomètres de type « singletrack » ! Répartis sur 5 destinations principales, ils ont de quoi satisfaire tous les niveaux et toutes les pratiques. Plutôt enduro ou cross-country ? Direction Empire 47, Vallée Bras-du-Nord et Sentiers du Moulin. Les deux autres, le Massif de Charlevoix et le Mont-Sainte-Anne, sont équipés de remontées mécaniques et nous réservent de magnifiques vues sur le fleuve Saint-Laurent. Tandis que le premier est réputé pour l’enduro, le second l’est à la fois pour l’enduro, la descente et le cross-country. C’est d’ailleurs le seul centre, à Québec, où s’adonner aux trois pratiques ! Et ce n’est pas tout : le Mont-Sainte-Anne accueille, depuis 1991, la coupe du monde de cross-country et de descente, un événement phare. Plus à l’est, la Gaspésie n’est pas en reste et propose pas moins de 10 sites aux sentiers simple trace répartis tout autour de la péninsule. Chacun offre des sentiers de niveaux variés et des points de vue spectaculaires, que ce soit sur les monts Chic-Cocs ou même la mer ! Après l’effort, le réconfort : quelle que soit la destination vélo de montagne choisie, on trouvera toujours une microbrasserie, où se délecter d’une bière artisanale et d’un plat bien d’ici, comme la poutine…

Visiter des lieux historiques

Pour mieux comprendre l’histoire du Québec, trois lieux historiques nationaux préservés par Parcs Canada nous promettent un bon dans le passé. Celui du Lieu historique national des Fortifications-de-Québec à Québec, donne à voir un remarquable système défensif remontant au XVIIe siècle. Un ensemble unique en son genre, Québec étant la seule et unique cité fortifiée au nord du Mexique ! Ces fortifications font partie d’un riche patrimoine situé dans le Vieux-Québec, qui a d’ailleurs valu à la ville un classement au patrimoine mondial de l’UNESCO. Sur 4,6 km, le circuit nous mène de portes en portes, sur les traces des militaires français et anglais, livrant çà et là de superbes points de vue sur Québec et le fleuve Saint-Laurent. Cap, ensuite, sur le lieu historique national des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis : entre 1620 et 1834, il abritait la résidence officielle et le siège du pouvoir des gouverneurs coloniaux. Enfin, le lieu historique national de la Grosse-Île-et-le-Mémorial-des-Irlandais nous replonge à l’époque de l’immigration. De 1832 à 1937, Grosse-Île fut en effet la porte d’entrée du Canada pour des dizaines de milliers d’immigrants, en transit pour le Nouveau Monde. Station de quarantaine, hôpitaux… on découvre ici leur parcours.

Faire une Via Ferrata

Si les parcs nationaux de l’Est du Québec s’explorent volontiers à pied, il existe bien d’autres façons de les découvrir. Des plus sensationnelles notamment, comme la via ferrata ! Les falaises du Parc national du Fjord-du-Saguenay s’y prêtent bien, plus particulièrement du côté de la baie Éternité. En prenant de la hauteur, les panoramas sur le fjord se révèlent exceptionnels. Une expérience tout aussi exceptionnelle au parc de la Chute-Montmorency, où trois parcours de via ferrata nous attendent. Et pour faire le plein d’adrénaline, on s’essaie aussi à l’impressionnante tyrolienne, sur 300 mètres ! Pour se remettre de ses émotions, on peut ensuite compter sur le food truck « Le 1759 », qui nous régale.

Dormir dans un hébergement insolite

Envie d’une nuit en communion avec les éléments ? Rien de mieux qu’un hébergement insolite ! Ce n’est pas ce qui manque, dans la région de Québec… Les communautés autochtones nous invitent par exemple à venir la passer dans l’une de leurs habitations traditionnelles : tipi, wigwam, shaputuan (tente géante) ou encore maison longue en bois. Rendez-vous notamment au site d’Aventure Plume Blanche au Saguenay–Lac-Saint-Jean ou encore à l’Hôtel-Musée Premières Nations, à Wendake. Pour faire corps de jour comme de nuit avec les grands espaces, on pose sinon ses valises dans un adorable chalet, par exemple au Parc national de la Jacques-Cartier ou au Parc national de la Pointe-Taillon, où se trouve aussi un camping rustique. Plus insolite encore : une nuit dans la station du phare de Longue-Pointe-de-Mingan, sur l’île aux Perroquets, connue pour sa colonie de macareux moines. Enfin, pour un bond dans le passé, on se rend au village historique de Val-Jalbert, fondé en 1901 et autrefois habité par les ouvriers de la compagnie de pulpe Ouiatchouan. On revit ici l’âge d’or des moulins à pâte du Québec, en dormant dans d’anciennes habitations des années 20, bien remises au goût du jour, pour un confort absolu.

Pour en savoir plus :

Région de Québec