Birmanie : le réveil du Triangle d’Or
Une région longtemps inaccessible
Aux confins du Myanmar, il existe un pays vert comme l’émeraude. Une sorte de Shambhala inaccessible où le temps semble avoir ralenti sa course. C’est un pays de lumière, peuplé de nombreuses ethnies arrivées dans ces montagnes reculées de l’État Shan au fil de migrations successives.
Enn, Akkha, Lehu, Lwe, Palaung, Wa… Leurs villages sont accrochés à la terre rouge des montagnes et dominent les rizières. Ils exploitent le riz, élèvent du bétail, travaillent dans les plantations de thé ou confectionnent des objets usuels qu’ils vendent au marché de Kyaing Tong (Kengtung).
Aujourd’hui, le smartphone et la pétrolette semblent être les attributs incontournables de la jeunesse. Mais cette dernière n’en demeure pas moins farouchement attachée à sa culture, et chaque village témoigne encore d’un mode de vie ancestral.
Kyaing Tong marque l’épicentre de cette région restée longtemps inaccessible. Intéressante à plus d’un titre, cette ville est aussi le seul endroit du coin où le touriste étranger est autorisé à passer la nuit.
Pas facile de se rendre au Triangle d’Or depuis le Myanmar. Seul l’avion est autorisé aux étrangers. En revanche, c’est plus facile depuis la Thaïlande depuis que la frontière de Tachileik est ouverte à l’e-visa.
Totalement fermé au tourisme jusqu’à la seconde moitié des années 1990 en raison des luttes d’influence entre armées rivales pour garder le contrôle du trafic de l’opium, la région accueille aujourd’hui des groupes de randonneurs.
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Eric Milet
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