Dolce Vita à Berne

Dolce Vita à Berne
© Suisse Tourisme

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Si Berne séduit d’emblée le visiteur par sa vieille ville médiévale, parsemée de coquettes maisons en grès et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, la capitale de la Suisse (135 000 habitants) doit aussi son charme à son atmosphère paisible. Voilà une ville où il fait bon flâner en prenant son temps au hasard de ses ruelles ou le long de la rivière qui la traverse en formant la grâcieuse « boucle de l’Aar ». Et, pour savourer pleinement la douceur de vivre de Berne aux beaux jours, rien ne vaut une balade à vélo ou une baignade dans l’une des piscines de la ville ou dans sa rivière aux eaux si pures…

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Un centre-ville à découvrir à vélo

Un centre-ville à découvrir à vélo
© Suisse Tourisme / Jan Geerk

Le saviez-vous ? Depuis septembre 2018, suite à une votation, le vélo et les voies cyclables sont inscrits dans la Constitution fédérale de la Confédération Suisse. Mais la ville de Berne n’a pas attendu cette inscription pour promouvoir la circulation à vélo. En 2016 par exemple, la ville s’était déjà illustrée avec la première « autoroute cyclable », soit un tronçon uniquement réservé à la petite reine, avec signaux et feux rouges adaptés. L’ambition de la ville n’est pas moins d’atteindre la part de 20% de cyclistes dans le trafic d’ici à 2030. Tout le monde, touristes compris, profite de cet engouement.

Depuis juin 2018, un système de location de vélo en libre-service a été organisé autour de ce moyen de transport doux et écologique. Il suffit de se rendre dans l’une des 200 stations de la ville pour louer depuis l’application PubliBike, l’un des 2 400 vélos et e-bikes (électriques) disponibles. Les points forts de ces deux-roues ? Leur solidité, leur maniabilité et des pneus larges pour passer sans encombre sur les rails du tramway. On roule doucement et sûrement, les e-bikes ne dépassent pas la vitesse de 25km/h.

La petite reine, moyen de locomotion préféré des Bernoises et des Bernois, permet de visiter en toute tranquillité cette capitale à taille humaine dont la vieille ville semble sortie d’un conte de fées, avec les 6 kilomètres d’arcades en tonnelle de la Marktgasse, ses ruelles tortueuses et ses adorables placettes accueillant des marchés typiques.

Dans la vieille ville, le vélo vous portera également du Jardin des roses à la collégiale Saint-Vincent, plus grand édifice religieux de la fin du Moyen Âge en Suisse, en passant par le Bärengraben, un parc qui abrite depuis le 16e s les fameux ours bernois. Et n’hésitez pas à descendre de votre selle pour entrer dans le Kunstmuseum, le musée des Beaux-Arts, ou dans la maison d’Einstein, un appartement que le physicien a occupé dans les années 1900.

Pédaler dans les quartiers branchés

Pédaler dans les quartiers branchés
© Suisse Tourisme

Hors de la vieille ville, le vélo reste le moyen idéal pour explorer un aspect moins connu de Berne, celui de quartiers branchés et vivants, comme le Breitenrain, surnommé «Breitsch», et son voisin Lorraine, Länggasse ou encore Matte. Autant de coins sympas où vous trouverez des boutiques et des établissements cosys comme le Café Apfelgold où déguster des pâtisseries et du jus de pommes tout en feuilletant des livres, puisque l’établissement est aussi une librairie.

Après cette pause gourmande, on enfourche à nouveau son vélo, pour longer la vieille ville et se rendre plus au sud dans le quartier de Kirchenfeld via le pont Monbijou qui enjambe l’Aar. En chemin, on passe devant le Kleine Shanze, un petit parc très populaire où les citadins apprécient de s’asseoir sur les chaises pour goûter au temps qui passe. A proximité du pont, un détour par le centre culturel Gaskessel permet d’acheter un billet pour un concert ou un spectacle plus tard dans la soirée.

Une fois arrivés aux alentours du pont, vous avez trois options. Vers le nord, on remonte vers Matte, tout près du centre-ville, pour déambuler dans cet ancien quartier populaire, dont les maisons rénovées abritent désormais boutiques et logements. Pour se reposer les jambes, rien de tel que de monter dans le Mattelift, un ascenseur urbain, conçu il y a 115 ans par Gustave Eiffel. Vers le sud, c’est la colline de Gurten. Culminant à 860 mètres d’altitude, elle attire les Bernois le week-end. Vous pouvez abandonner votre vélo pour prendre le funiculaire qui mène jusqu’à son sommet et apprécier la vue sur la ville.

Enfin, vous pouvez aussi décider de vous jeter à l’eau, troquer le maillot de cycliste contre le maillot de bain, en vous rendant au Marzili. Située au pied du Palais fédéral, il s’agit de la piscine gratuite la plus fréquentée de la ville, où il fait bon mettre les doigts de pied en éventail. Car Berne se vit aussi au fil de l’eau…

Dans l'Aar et sur ses rives animées

Dans l'Aar et sur ses rives animées
© Suisse Tourisme

Se baigner à Berne, en fait, c’est tout un « Aar ». A partir du mois de mai, dès que la température de la rivière Aar (c’est son nom) qui traverse la ville dépasse les 16°C, les Bernois se jettent volontiers à l’eau. En été, elle peut même avoisiner les 22°C. Il ne faut pas s’étonner de voir des jeunes sauter depuis les ponts dans l’Aar. La propreté de la rivière est impeccable, les eaux cristallines provenant des glaciers environnants.

Trois parcours de baignade sont privilégiés.  Le « classique », long de deux kilomètres, relie la plage de gravier du camping Eichholz à la piscine de plein air Marzili. Le parcours « convivial » débute près du pont du Kornhaus et de l’Altenbergsteg, une passerelle métallique piétonne. Cette partie plaira davantage à ceux qui veulent se laisser porter par les eaux sans crainte puisque le courant y est faible. Au niveau des murs ornés de graffitis, on regagne la berge. Ici se trouve la piscine de Lorraine, la deuxième de la ville à border la rivière. Dans le nord de la ville, le troisième parcours, plus sportif, se déroule dans un autre méandre, « la boucle de Bremgarten ».

Hormis la natation, la rivière se prête à d’autres sports, comme l’étonnant bungee surfing : la planche est accrochée à un arbre ou à un pilier grâce à une corde en caoutchouc, il faut tenir debout le plus longtemps possible. Tenir debout, c’est aussi le but du stand up paddle, inspiré du surf, mais avec une planche plus longue et une pagaie. Ceux qui préfèrent garder une position assise sur l’Aar ont le choix entre le tubing – une descente de la rivière sur une bouée gonflable individuelle  – ou la balade en bateau pneumatique.

Sur les rives de l’Aar, la dolce vita à la bernoise se savoure aussi dans les bars et les restaurants, certains ouvrant uniquement l’été. C’est le cas du Trybhouz Bar, au niveau du pont du Kornhaus, un lieu convivial où tenir un thé glacé dans une main et une currywurst dans l’autre. Autre établissement éphémère, entre Marzili et Eichholz, l’ Aarebar Bern, un conteneur de navire flambant rouge reconverti par Alex, David et Lukas en bar saisonnier. Idéal pour prendre l’apéritif après une journée de farniente. Pour sa part, le Brookly bénéficie d’un environnement rêvé puisqu’il est situé entre l’Aar et le jardin botanique de Berne. Sa spécialité ? Les cocktails, à savourer le regard perdu dans les flots…

Pour en savoir plus

https://www.myswitzerland.com/fr/destinations/berne

Texte : Routard.com

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