Cordillère Blanche : sur le toit du Pérou
Où les Andes tutoient le ciel
À Huaraz, le ton est donné. Planté devant sa tasse de maté de coca, histoire de conjurer le mal de tête qui se manifeste déjà par 3 100 m d'altitude, on mire le soleil qui inonde le blanc immaculé de la montagne.
Joyau de la cordillère des Andes, la cordillera Blanca barre tous les horizons. Ici, baroudeurs, randonneurs et escaladeurs ont pour objectif le Parc national du Huascarán (photo), dominé par l'énorme volcan éponyme (6 788 m), toujours actif sous sa calotte de glace.
Son frère cadet, le Huandoy (6 395 m) ne manque pas d'atouts. Quant au benjamin de la famille, l'Alpamayo, son profil en pointe de diamant aurait servi de modèle au célèbre emblème de la Paramount.
Les agences foisonnent pour mener vos pas sur ces pentes merveilleuses, classées au patrimoine mondial de l’Unesco, dans des aventures où chacun trouvera chaussure à son niveau.
On peut compter sur des guides sérieux, du matériel de qualité, des topos à jour et des mules pour porter les bagages (à ces altitudes, le soroche, mal des montagnes, coupe vite les jambes et le souffle).
Le fameux trek de Santa Cruz (4 jours), ou le tour de l'Alpamayo (10 jours) font bien envie. Mais attention à ne pas avoir l’œil plus acéré que le piolet…
Ici, les secours en montagne sont modestes. Un cadre sur le mur de l'hôtel illustre cette dure réalité : on y voit la photo d'un gars, 20 ans, costaud, rayonnant, avec pour épitaphe la dernière phrase pleine d'entrain qu'il a prononcée, juste avant de dévisser.
On vous rassure, le sens de l'histoire est majoritairement plus joyeux. On peut donc partir, averti mais serein !
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Fabrice Doumergue
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