L'Ontario, un concentré de Canada
Le Saint-Laurent, ce chemin qui marche
C'est ainsi que les Amérindiens appelaient le Saint-Laurent. Jacques Cartier évoqua en 1535 un fleuve “sans comparaison qu'on ait jamais vu”. Un mythe était né.
Voilà un bien étrange fleuve, en vérité. Inutile de chercher sa source : il n'en a pas. C'est des Grands Lacs que naît le Saint-Laurent. Ces immenses réservoirs lui assurent un débit quasi constant parmi les plus importants au monde, égal à ceux du Rhin, de la Volga et du Nil réunis ! Tout cela malgré un cours d'une relative modestie : 1197 km “seulement” du lac Ontario au golfe.
Dans sa portion ontarienne, le Saint-Laurent, plus qu’ailleurs encore, est encombré d’îles — tantôt canadiennes, tantôt américaines. Passé Cornwall, une drôle de chaussée, le Long Sault Parkway, se lance sur ses eaux sereines, reliant un chapelet de 11 toutes petites îles. Là s’étendent des plages (certes un peu terreuses) et des gazons impeccables troués par les terriers de marmottes bien peu farouches.
En amont, les 1000-îles (Thousand Islands) sont encore plus nombreuses qu’annoncé (1865). Pour être comptabilisées comme telles, la règle est simple : il leur faut rester émergées toute l’année et être couvertes par au moins… 2 arbres !
Beaucoup le sont aussi de fasteuses résidences secondaires, à l’image de la folie néo-médiévale du Boldt Castle, imaginé pour son épouse adorée par le propriétaire du Walfdorf Astoria de New York…
Préparez votre voyage avec nos partenaires- Intro
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Texte : Claude Hervé-Bazin
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