Les gorges de Samaria sont fermées au moins jusqu’à vendredi 18 aout.
Il y a des risques d’effondrement sur le plage de Sfakia également. Elle est interdite d’accès.
Il y a eu un séisme dimanche dernier, ce qui a fragilisé les roches. D’ailleurs un touriste espagnol a dû être amputé d’une jambe car un morceau s’est détaché et lui est tombé sur la jambe. Il est toujours en réanimation à l’hôpital.
Vraiment, une mauvaise nouvelle, non pas que les gorges soient fermées, mais le malheur qui s’est abattu sur cette personne.
On ne le dira jamais assez ; sur la plage, il faut impérativement s’éloigner des falaises.
Pour les esprits curieux, allez donc faire un tour (ou plutôt n’y allez pas, tant cela est dangereux) au dessus de Bali, il s’agit de la route reliant cette dernière au village d’Exandis.
Il s’agit d’un condensé de ce que l’'homme ne devrait pas faire ; sur cette route secondaire qui est parallèle(côté sud) sur environ 750 mètres au réseau principal, (la “new road”), la falaise a été à coup de brise-roches entaillée brutalement, et bien sûr des blocs de plusieurs centaines de kg jonchent cette chaussée, et pour ne pas que ces pierres dévalent sur la E75, un parapet (que l’on peut apercevoir depuis la route principale) surmonté de piquets et de grillage constitue un maigre rempart au danger, et surtout le piéton cheminant sur le réseau secondaire n’est nullement protégé, car la protection n’est pas au pied de la falaise, mais en face, à l’aplomb de la E75.
Dans le cas présent la cause est différente, mais les conséquences similaires, observez bien les falaises, tout cela ne tient que par l’opération du Saint-Esprit, et avez-vous remarquez que cela soit sur la route qui plonge vers Sfakia ou celle qui monte vers Anopoli, les pierres ?
En veux - tu ? En voilà !
Et pendant ce temps là, les brise-roches gratouillent, élargissent aplanissent, et dans des moments d’intense créativité mortifère, modifient durablement les cartes routières les plus récentes.