Synthèse de notre séjour à Bucarest du 29 août au 4 septembre 2022
Le voyage : nous avons voyagé avec Air France / KLM, de Rennes à Bucarest en passant Amsterdam pour l’aller, et de Bucarest à Rennes en passant par Roissy CDG pour le retour (avions Embraer, Boeing et Airbus). Pour aller de l’aéroport de Bucarest au centre ville, nous avons pris le train en face de l’aérogare (prix imbattable : 2 euros, avec achat du billet sur mon smartphone). Pour le retour en pleine nuit, nous avons réservé un taxi en ligne auprès de Bucharest Airport Transfers (service impeccable, avec prise en charge à l’appartement pour moins de 30 euros). A noter que l’aéroport était noir de monde à 3 heures du matin ; heureusement que nous y étions tôt pour les fomalités d’embarquement.
Les transports : nous avons pris le bus, le tramway, le trolley, le métro et le taxi. Pour ce dernier, une grande prudence est nécessaire, car il est très facile de payer beaucoup plus que la normale. Par contre les transports en commun sont très économiques (un pass journalier Multiplu côute 2 euros), et c’est un excellent moyen de découvrir la ville et de côtoyer les gens.
La cuisine : on mange bien à Bucarest, tant la cuisine locale qu’internationale, mais là aussi, il y a de tout. Je recommande le restaurant Vatra pour son cadre, ses plats et son service, et le glacier La Romana, qui est tout simplement exceptionnel (les cornets sont petits, mais on y empile jusqu’à 5 glaces). Côté cuisine locale, j’ai aimé les mici cu cartofi prăjiți (viande avec des frites maison) et les papanași (donuts avec de la crème et de la confiture). Il semble que l’usage veuille qu’on laisse un service d’au moins 10%. J’ai testé la bière (classique) et le vin rouge (plutôt bon). Par contre, le café est cher, y compris dans les épiceries.
La ville : elle n’est pas époustouflante d’emblée, mais on tombe vite sous le charme. Il y a de nombreux bâtiments qui font penser à Paris (Bucarest est surnommé “le petit Paris”), et nombre d’entre eux sont magnifiques (musées, bâtiments officiels, hôtels …). Par contre, on sent une difficulté à préserver ce patrimoine, ce qui n’empêche pas que de nombreux bâtiments sont très beaux. Nous avons apprécié la visite du Musée national d’art (pas le contemporain), notamment la partie consacrée à la Roumanie (il y a aussi une aile pour l’art européen en général), le magnifique Musée national du village, concentré de constructions rencontrées à travers le pays. Et il y a beaucoup de grands parcs. La capitale est très aérée. Si mes sources sont bonnes, sa superificie est plus étendue que celle de Paris, alors qu’il y a moins d’habitants.
Les gens : il est très facile de discuter avec eux, d’autant plus si on risque quelques politesses en roumain (bonjour, merci, excusez-moi …), et nous n’avons jamais craint pour notre sécurité. Les Roumains aiment être dehors le soir, et on croise dans les parcs des familles, des gens seuls, des jeunes et des âgés …
L’argent : en divisant les prix en lei par quatre, on arrive à une bonne approximation (surévaluée) du prix en euros, ce qui évite les surprises. Ainsi, un ticket de 16 lei pour une visite coûte en fait moins de 4 euros.
Le logement : rien à dire. Nous l’avons réservé sur Airbnb, et il était abordable et très bien placé (parc de Cișmigiu). Et nous avons beaucoup échangé avec les logeurs par mail ; ils nous ont fourni de bon tuyaus.
En résumé, notre court séjour nous a vraiment plu. Nous espérons y retourner et en profiter pour visiter le pays profond, qu’on présente comme très diférent.