Carte d'identité Californie
- Superficie : 423 970 km² (4,5 % du territoire américain, 3e État par sa superficie après le Texas et l'Alaska).
- Capitale : Sacramento (525 000 habitants).
- Population : 38,9 millions d'habitants (c'est l'État le plus peuplé : 12 % de la population américaine).
- Population des grandes villes :
- Los Angeles, 3,9 millions d’habitants (environ 18,6 millions pour le Grand Los Angeles) ;
- San Francisco, 815 000 habitants (7,5 millions pour la Bay Area) ;
- San Diego, 1,4 million d’habitants (3,3 millions pour le Grand San Diego).
- Langues : l'anglais (américain). L’espagnol est la 2e langue de l'État.
- Monnaie : le dollar américain.
- PIB par habitant : env 87 084 $, contre 75 179 $ pour la moyenne nationale (2022).
- Taux de chômage : autour de 4,5 % (2023).
- Régime : démocratie présidentielle.
- Nature de l'État : République fédérale (50 États et le District de Columbia).
- Président : Joe Biden (démocrate), élu le 20 janvier 2021..
- Gouverneur de Californie : Gavin Newsom (depuis 2019).
- Site inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco : le parc national de Yosemite (inscrit en 1984).
Économie
La Californie, l'un des fers de lance de l'économie américaine, demeure l'État le plus puissant économiquement des États-Unis grâce à une économie diversifiée et innovante (de l’agriculture aux dernières technologies de l’information, en passant par le tourisme, le cinéma et les énergies renouvelables).
Mais si son PIB flirte avec les 2 500 milliards de dollars, la situation est plus sombre qu’il n’y paraît. Le taux de chômage est plus élevé que la moyenne nationale et sa dette est la plus importante du pays. Mais comment le Golden State, 6e puissance économique mondiale (devant la France), a-t-il pu en arriver là ?
Il y a d’abord eu la crise énergétique de 2001 et celle de la fameuse Silicon Valley, puis l’éclatement de la bulle de crédits immobiliers à risques depuis 2007. Pionnière dans le développement des subprimes, la Californie a été touchée de plein fouet par la crise financière et immobilière. La sécheresse est un autre facteur aggravant : la région, considérée comme le grenier de l’Amérique, a subi d’importantes pertes agricoles.
Parallèlement à l’accroissement incessant du service de la dette, les sources de revenus de l’État sont allées s’amenuisant, l’impôt sur le revenu rapportant de moins en moins en raison des licenciements en masse.
Depuis 2008, ce sont aussi près de 40 milliards de dollars qui ont été supprimés dans les dépenses sociales, les transports publics et l’entretien des infrastructures, et surtout l’éducation. L’État qui était connu pour avoir le meilleur système éducatif et les meilleures universités du pays (Stanford, Berkeley, UCLA...) se trouve désormais à la traîne : les écoles voient leur budget restreint, celui des universités a été amputé de 25 %. En conséquence, le coût de la scolarisation universitaire n'a de cesse d'augmenter depuis 10 ans, limitant encore davantage l’accès aux études.
Pour endiguer cette dérive, le gouverneur Gavin Newsom a signé une loi donnant la possibilité aux étudiants californiens d’étudier gratuitement pendant 2 ans (et ainsi d’obtenir un bachelor) dans les community colleges. Ces universités, méconnues car évincées des classements par les mastodontes de la Ivy League, sont pourtant une alternative économique et qualitative aux frais de scolarité exorbitants de ces célèbres établissements. D’autant qu’à l’issue de leur bachelor, les étudiants peuvent les intégrer en 3e année. Et malgré cette cure d’austérité drastique, le déficit, effacé dès 2013, a repointé son nez en 2018. Les conséquences sociales sont violentes : de plus en plus de personnes sont obligées de cumuler 2, voire 3 emplois, les banques alimentaires sont contraintes de distribuer toujours plus de repas.
Si la Californie reste un État dynamique et la Silicon Valley une terre bénie pour les personnes hautement diplômées, les emplois « normaux » requérant des qualifications moyennes manquent toujours plus.
La Californie ayant rapidement pris les mesures nécessaires pour endiguer l’épidémie de Covid-19, le taux d’infection est resté plus bas qu’ailleurs aux États-Unis et les frontières ont pu rouvrir assez rapidement. Aussi les économistes sont-ils assez optimistes : la reprise a été fulgurante. Cependant, la forte inflation enregistrée en 2022 et 2023 pourrait quelque peu menacer cette embellie.
Le cas particulier de la Bay Area
Si la Californie dans son ensemble peut mieux se porter, la Bay Area aurait plutôt tendance à sourire. En 2019, le PIB de la région pesait quelque 750 milliards de dollars !
L’essor de la Bay Area repose certes sur le tourisme (plus de 26 millions de visiteurs annuels), mais aussi et surtout sur le formidable moteur d’innovation de la Silicon Valley. Conséquence logique, le PIB par habitant y est l'un des plus élevés des États-Unis.
On pourrait encore décliner quelques chiffres et statistiques : une productivité presque 2 fois supérieure à celle du reste du pays, le record de firmes de capital risque et le plus grand nombre de brevets déposés par employé de tous les États-Unis. Tout repose sur l’innovation technologique. La Bay Area abrite d’ailleurs la plus forte concentration de méga business des États-Unis après New York : Google, Yahoo, Facebook, Apple, eBay, Netflix... ils sont tous là.
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