Le Transsibérien, de Moscou à Pékin
Les yeux de tout globe-trotteur brillent en évoquant son nom : le Transsibérien, l’une des lignes ferroviaires les plus connues au monde. De la place Rouge à la place Tian’anmen, des paysages d’exception jalonnent ce parcours : le lac Baïkal, le désert de Gobi, la Grande Muraille de Chine. En hiver, les pins enneigés de Sibérie ou, en été, les steppes brûlées de Mongolie.
Voyager sur le Transsibérien, c’est faire du train une destination à part entière. Du « slow tourisme » à l’état pur avec une vitesse moyenne de 60 km/h. En tout, 5 185 kilomètres séparent Moscou d’Irkoutsk, la ville la plus proche du lac Baïkal.
Le périple classique consiste à relier Moscou à Vladivostok, l’Extrême-Orient russe. Mais beaucoup de voyageurs choisissent de s’arrêter avant, à Irkoutsk ou Oulan-Oudé, pour bifurquer sur le Transmongolien.
Cette ligne-là a d’autres atouts. En traversant trois pays, elle nous fait passer d’un contraste à un autre : de la cabine exiguë du train russe aux steppes infinies de Mongolie. Du calme de ce territoire à la plus faible densité de population au monde à l’agitation perpétuelle du pays le plus peuplé, la Chine.
Prêt à embarquer ? C’est parti !
- Intro
- Le Transsibérien, mode d’emploi
- Le voyage en Transsibérien : comment se passe-t-il ?
- Moscou, top départ
- 75 heures à bord du train n°006ЧА
- Le lac Baïkal, la « perle de Sibérie »
- Oulan-Bator, bouddhiste et festive
- La Mongolie steppe by steppe
- Bogie wonderland à la frontière
- Pékin la bouillonnante
- Fiche pratique
Texte : Anissa Hammadi