Avis association HELP Congo

Forum Congo

Bonjour à tous,

Je suis partie faire du bénévolat au Congo avec l’association Help et je souhaiterais partager mon expérience avec vous.

Je suis arrivée au Congo début février 2013 en tant que volontaire du service civique.
Dès mon arrivée à Pointe Noire, l’association a organisé mon départ pour le parc de Conkouati.

Une fois arrivée devant le parc, mon entrée a été refusée par les éco-gardes.
Je suis donc retournée seule sur Pointe Noire où j’ai passé une dizaine de jours tandis que toute mon équipe était, quant à elle, à l’intérieur du parc.

Quand je me suis retournée vers la présidente d’HELP pour débloquer la situation, celle-ci m’a répondu, mot pour mot, que « je n’étais pas son problème».

Je vous donne ici la version courte de cette histoire riche en détails tortueux et lamentables. Pendant la première semaine, l’association ne m’a donné aucune visibilité, aucune garantie mais surtout aucun soutien moral ou psychologique (Pas un seul coup de fil/mails/prise de nouvelles par mon équipe qui se trouvait sur Conkouati). La seule chose que HELP m’a proposé, c’était de me faire passer dans le parc en tant que touriste et non comme volontaire « déclarée ».

Par ailleurs, j’ai trouvé que l’ambiance générale était mauvaise et oppressante, ce qui est dû, selon moi, à la façon dont HELP est gérée.
La direction n’hésite pas à mettre en danger les bénévoles (plusieurs histoires glauques à l’appui). La plupart des bénévoles, quant à eux, ne sont pas au courant qu’ils résident dans le camp de façon « illégale » (Par illégale j’entends « non déclarés » aux autorités locales, et même auprès du consulat de France à Pointe Noire, qui est censé assurer leur protection).

Lorsque j’étais surplace, j’ai déposé une plainte formelle auprès du Consul, qui m’a reçue, et qui m’a confirmé la mauvaise réputation de Mme Jamart et (malheureusement) de son association.
Il m’a conseillé de faire mes valises et de tourner la page afin de ne pas être prise en tenaille entre la présidente et ses nombreux conflits avec les acteurs locaux (ONG, autorités locales, etc…).

Pour conclure, mon expérience avec cette association a été un gros échec: j’ai perdu du temps, de l’énergie et surtout beaucoup d’argent (4000 euros).

Je ne recommande pas cette association.

Bonjour,
J’étais allée au bureau de Help à PN pour une éventuelle visite…mmouais: pas bonne impression. Puis, pas très bons échos non plus ensuite. Je n’y suis pas allée me disant que j’attendrai que cela change, du moins faut y espérer.
Confilts aussi entre WCS et Help ce qui retombe parfois sur les visiteurs, j’ai des amis qui y ont un peu fait les frais. Mauvaise gestion et/ou incapacité à gérer le travail en partenariat c’est fort probable. C’est bien dommage, de plus que c’est la seule réserve proche de Pointe Noire, de plus que les chimpanzé de Conkouati et de Tchimpounga sont les derniers de cette région, peut être les derniers du Kouilou?
Malheureusement combien de choses rageantes comme celle là! Et ce genre de situation n’est pas un cas isolé pour ce qui est des parcs et réserves en Afrique francophone du moins. Vous pouvez écrire au ministre du tourisme pour voir, mais sinon effectivement la seule chose de mieux à faire est de passer à autre chose, vous battre avec eux sera inutile, je suis sincèrement désolée pour vous .

Je suis moi-même partie au Congo en 2012 avec cette association, à mes frais uniquement (environ 3800 euros sans compter tous les à-côtés), pour 3 mois sauf que j’y suis restée 3 semaines car les conditions étaient insupportables et invivables, aucun remboursement n’a été envisagé bien entendu.
Je tiens à vous faire part également de cette très mauvaise expérience pour laquelle j’ai mis des mois à m’en remettre, afin que vous soyez informés de ce qu’il s’y passe avant de vous engager.
Pour info, j’avais déjà vécu une mission de bénévolat pour la protection des animaux, au bénin, avec l’association Planète Urgence, qui s’est super bien déroulée et pour laquelle j’ai des souvenirs fabuleux, j’ai d’ailleurs gardé de nombreux contacts encore aujourd’hui avec des personnes sur place 

En résumé, car cela serait trop long à tout vous raconter, cette association n’a aucune considération pour ses bénévoles, prise en charge et conditions de sécurité quasi inexistantes, conditions de logement correctes mais restriction sur la nourriture par exemple, ambiance très pesante, aucun jour de repos, aucun moment de détente sympathique, interdiction de côtoyer, (en dehors des heures de nourrissage des chimpanzés), les employés congolais, sur le site du sanctuaire nous sommes cantonnés à faire des travaux manuels la plupart du temps, très peu de participation finalement à la protection des chimpanzés, tout cela dus uniquement à une personne, la fondatrice, qui est une personne désagréable, aigrie, acariâtre, colérique, qui n’a aucune empathie, aucune considération envers ses bénévoles et encore moins avec ses employés, des propos de « côlon », dénigrement constant, critiques incessantes……
Bref, une ambiance très lourde et difficile à vivre, malgré l’objectif de notre présence qui est la protection des chimpanzés, cela n’est pas tolérable de devoir supporter tout ça dans des conditions telles.

J’ai du insister au bout de 15 jours pour qu’elle me ramène sur Pointe Noire, heureusement qu’elle devait rentrer elle aussi pour ramener d’autres bénévoles, sinon je ne sais pas quand j’aurai pu le faire, nous sommes à 5h de piste de Pointe Noire, sans aucun autre moyen que le bon vouloir de Madame et donc de sa voiture, sachant que les autres bénévoles qui restent sur place se retrouvent sans aucun moyen de locomotion, sans téléphone si vous n’avez pas de crédit, donc il faut juste croiser les doigts pour qu’il n’arrive rien !!!
J’ai du me débrouiller toute seule pour me loger, pour manger (sachant quand même que j’avais payé mes frais pour 3 mois) donc des frais supplémentaires non prévus, j’ai eu la chance de tomber sur des personnes humaines et sympathiques chez Luftansa qui malgré mon billet d’avion non modifiable m’ont permis de le faire afin que je puisse rentrer en France sans être obligée de racheter un billet (environ 2000 euros).

Mon témoignage a pour objectif d’informer les personnes qui auraient envie de participer à une mission avec Help Congo, des conditions dans lesquelles ils risquent de se trouver et que le projet est un beau projet, mais malheureusement la personne qui le gère est indigne de le porter au vu de son attitude envers les humains.

N’hésitez pas à communiquer avec moi si vous voulez plus de détails et :ou donner votre avis.

Voilà, je suis allée faire une virée dans le parc de Conkouati…Je n’ai pas été à Help, mais on m’a confirmé que les chimpanzés sont maintenus sur un îlot de mangrove!! As t on déjà vu pareille idée? Il n’y a rien à bouffer pour eux sur cet îlot, pas un fruit!! Donc on est obligé de venir leur apporter à manger et que même ils ne seraient pas assez nourris. Un “membre” de Help a été d’ailleurs été attaqué lors d’une visite repas, “une autre” se serait fait casser le bras par son chimp préféré…
N’importe quoi, je ne suis pas prête de m’y rendre, d’autant qu’on vous prend 150000cfa pour 1 jours 1nuit à la roots et qu’il faut emporter sa nourriture.

Bon sinon le Parc de Conkouati est magnifique et on peut y aller camper(négociez avec chef de village pour poser la tente, pareil pour un tour en bateau ou pirogue). On peut avoir la chance d’appercevoir des buffles, des chacals, et des éléphants surtout à la saison des mangues. On peut acheter du poisson, langoustes avec des pêcheurs
pour un barbecue le soir.
Vraiment un joli coin diversifié: plaines, lagunes, océan/plages, un peu de forêts, qqs animaux…

Bonjour,

Je suis édifiée face à de tels commentaires !!!
En ce qui concerne Cynthia, et je parle en connaissance de cause puisque j’étais bénévole à cette même période à Help Congo, il s’agit d’un cas très particulier et d’un malheureux concours de circonstances. Nous étions alors occupés, préoccupés serait plus juste d’ailleurs, avec le relâché d’un chimpanzé, et en train de démêler de nombreux problèmes “administratifs” (est-ce d’ailleurs le mot juste dans ce pays où la corruption est reine ?). Il se trouve qu’alors les entrées au parc ont effectivement posé problème pendant quelques jours, ceux malheureusement où Cynthia est arrivée, et il est certain qu’avec un chimpanzé de 70 kg qui devenait hyper excité d’attendre en cage son relâché et qui risquait de devenir incontrôlable, le problème de Cynthia n’était pas le plus important pour Aliette Jamart à ce moment là. Je pense que toute personne sensée d’ailleurs l’aurait compris et n’aurait pas mis en priorité sa petite personne et son bien-être mais celui de l’animal d’abord. Rappelons que Help Congo, c’est avant tout le bonheur des chimpanzés, et que l’humain est là pour eux et non pour lui ! Et si, au lieu d’une réaction totalement inadaptée, Cynthia avait montré un peu de patience, le problème aurait été résolu, patience d’autant plus supportable que cette personne venait pour une année complète (qu’est-ce que 15 jours d’attente sur une année ?) et était de plus rémunérée ! Quand aux frais supplémentaires à Pointe Noire, ils auraient été pris en charge sans aucun problème par Help si la personne s’était montrée compréhensive, ce qui malheureusement fut loin d’être le cas. Pourtant, on sait qu’avec les animaux l’imprévu fait partie du quotidien…
Mais de là à parler de dangers !!! Je me demande pourquoi tant de personnes désirent y retourner puisque c’est si dangereux (moi en premier et d’autres avec qui je suis en contact régulièrement puisque depuis mon retour j’ai décidé de m’investir totalement dans l’aide bénévole à cette ONG).
Avis donc aux futurs voyageurs : Help Congo n’est pas une destination de tourisme où des personnes sont là pour vous servir. Il est nécessaire d’être suffisamment adulte et autonome pour y aller. Mais si vous y aller l’esprit ouvert et compréhensif, dans ce pays où tout vous sera à découvrir car la culture y est totalement différente de celle de la France, alors votre séjour vous réserve bien des merveilles, une école de la vie et une expérience absolument unique ! Et pour en savoir plus et avoir d’autres témoignages de personnes y ayant réellement séjourné (!), consultez le site Help-Congo-Stories…

Bonjour,
Je passe sur ce commentaire qui n’est fait que de rumeurs. Comment peut-on écrire un avis sur quelque chose qu’on ne connait pas ?!! Même en ce qui concerne le WCS, peut-être cette personne devrait venir sur place pour comprendre. Help est là pour protéger la vie et lutter contre le braconnage, ce que sont censés également faire les éco-gardes… mais au point qu’on préfère garder certaines informations sur la faune sauvage pour les rapports confidentiels de Help plutôt que pour certaines oreilles indiscrètes : Nous sommes au Congo, et là-bas, la vie de l’animal n’a guère de poids hélas contre de l’argent… Avant de critiquer, apprenez et venez !! Pour en savoir plus, consulter le site help-congo-stories…

Bonjour,
Les frais pour 3 mois (2500 à 2700 seraient plus exacts sauf si on compte évidemment en plus une garde robe, un appareil photo, une ou deux valises, un ordinateur etc., facile dans ce cas d’augmenter la facture !!) sont déductibles à 66% des impôts (ou de ceux des parents), ce qui revient environ à 300 euros par mois !! On ne peut donc pas dire que ce soit très cher, d’autant plus qu’à Conkouati, il n’y a pas de magasin pour faire du shopping et que la vie sur place donc ne coûte rien de plus, sauf si on va se saouler au village voisin, mais dans ce cas, on n’est pas le bienvenu en tant que bénévole ! Quand au non remboursement, il s’agit d’un forfait effectivement, et le bénévole sait avant de partir qu’aucun remboursement ne sera fait s’il décide de raccourcir son séjour (sauf cas de force majeure), mais je n’en connais pas beaucoup qui le raccourcissent, j’en connais par contre beaucoup qui le prolongent !!
En ce qui concerne la nourriture, pour les carnivores certes mieux vaut ne pas y aller (en luttant contre la consommation de viande de brousse, Help se doit de montrer l’exemple), encore que moi-même assez carnivore avant mon départ, je me suis “pris au jeu” et avoue manger de moins en moins de viande depuis mon retour et ce pour le grand bonheur de mon corps ! Sur place, vous trouverez des céréales à volonté, des légumes, des fruits, du lait, du fromage, du pain à volonté (vous le faites vous-même : un régal !), bref de quoi manger tout à fait correctement si toutefois vous oubliez viennoiseries, sucreries, petits plats en sauce etc. (mais vous pouvez aussi faire des gâteaux puisque vous disposez de farine et d’œufs, comme les muffins que fait Lucie : délicieux !). Bien sûr vous cuisinez vous-même (A Help, l’argent des dons, adhésions, bénévoles et autres sert directement aux chimpanzés - ce qui est loin d’être le cas pour beaucoup d’associations - et on ne va quand même pas vous payer un cuisinier !!). Donc bien évidemment si vous ne cuisinez rien, vous ne mangerez rien, ou des pâtes à l’eau à chaque repas… mais ne parlez pas de restriction s’il vous plait ! Je me demande d’ailleurs si Celma n’a pas grossi pendant son séjour… En fait, je n’ai jamais autant été en forme physique qu’à mon retour du Congo, désintoxiquée de cette nourriture des pays dits “développés” riche en graisses et sucres. Et il me tarde vraiment de repartir pour une autre cure de santé !!
Pour les jours de repos : vous mangez tous les jours ? Eh bien, les chimpanzés aussi ! et on vous prévient avant de partir. Ceci dit, la vie au sanctuaire est très très loin d’être fatigante ou alors c’est que vous ne faites rien chez vous… Les travaux manuels font partie effectivement du quotidien, un camp c’est comme sa maison : ça s’entretient, mais peut-être que chez vous, maman fait tout elle-même ?! Et puis si on va aider Help, c’est pour travailler, pas pour prendre un bain de soleil. Ceci dit, les temps de repos existent largement, surtout au sanctuaire, et on a largement le temps d’aller se balader et de faire plein de magnifiques photos de la flore et de la faune, pour le peu qu’on sache encore observer, contempler et admirer… et je passe sur le canoë, la sortie à l’embouchure de l’Atlantique etc.
Mais là encore, juger sur un séjour de quinze jours alors qu’on n’a même pas eu le temps de s’adapter aux nouvelles coutumes, ridicule !!
Enfin, en ce qui concerne le caractère de la fondatrice Aliette Jamart : oui, elle a du caractère, et sans ce fameux caractère, dans un pays comme le Congo où il faut se battre chaque jour pour obtenir quelque chose, où la paresse, le vol et le mensonge font partie intégrante de la mentalité des congolais, l’ONG n’existerait pas. De même, sans les critiques sur les travailleurs, je peux vous garantir que les camps ne ressembleraient pas à ce qu’ils sont (anecdotes sur demande, ah ces congolais…!). Dans le monde de la conservation, il faut avoir un caractère bien trempé pour tenir le coup. Et il est certain que les personnes susceptibles ou qui ne savent pas passer au dessus de tout ça et de quelques réflexions désagréables doivent plutôt partir en séjour touristique que venir en bénévole pour aider, car le but à Help c’est d’aider, et d’en avoir envie, et peu importe le reste, le principal c’est le bonheur des chimpanzés : Si vous comprenez cela, alors Aliette Jamart deviendra une amie. Et je ne peux pas laisser passer cette expression de “propos de côlon” : beaucoup de travailleurs savent ce qu’ils doivent à Aliette, au sens propre et au sens figuré, car si tout l’argent de l’association va à l’association, l’argent propre de Aliette, lui, en a aidé plus d’un ! Mais il est vrai que tout ça, on ne peut pas l’apprendre et le comprendre en 15 jours… Pour connaitre un pays et ses habitants, il faut y vivre plusieurs mois, pas y passer en simple touriste…
Beaucoup d’inexactitudes aussi : il ya a une voiture au WCS à notre disposition en cas de problème, il y a des téléphones à chaque camp, des travailleurs sont toujours là pour veiller sur nous et nous aider en cas de besoin (car même s’ils sont comme ils sont, on ne peut pas leur enlever leur gentillesse et leur serviabilité) et contrairement à ce commentaire, on est en contact avec eux (on a même fait des super soirées repas et vidéo), mais pour “vivre” Conkouati, il faut y venir l’esprit ouvert au projet, ouvert aux gens, ouvert au pays et à toutes ses merveilles ! Pour découvrir la vie à Help, consultez le site help-congo-stories…

Bonjour,
Voilà, on est prévenu : la personne n’a pas été à Help Congo… mais on commente quand même, surtout si on ne sait pas de quoi on parle !
Et là, j’avoue, c’est le summum des commentaires : “les chimpanzés sont maintenus sur un îlot de mangrove!! A-t-on déjà vu pareille idée?”.
A-t-on surtout jamais vu pareille idée de donner un avis sur un projet qu’on ignore complètement ?!! Oui, les chimpanzés sont sur des îles car ils sont en attente d’être relâchés (et pour quelques uns en retraite paisible), car il faut de très longues années de travail pour réadapter à la vie sauvage un chimpanzé qui n’a souvent jamais vu un arbre ou un autre chimpanzé. Il faut qu’il réapprenne à vivre dans la nature, à faire son nid pour se coucher, à se nourrir, à former un groupe homogène avec ses congénères, avant de pouvoir être relâché. Effectivement, la nourriture n’est pas assez abondante sur les îles et c’est pour cela qu’on les nourrit, ce qui permet aussi de garder un contact avec eux et de surveiller leur état de santé. Quand aux accidents, même si je n’en ai jamais entendu parler, un chimpanzé est et doit rester un animal sauvage, l’être humain doit s’en souvenir et ne pas faire n’importe quoi. Le chimpanzé est 8 fois plus fort que l’homme, alors à bon entendeur…
Mais, et c’est là que ce projet Help est unique et absolument merveilleux, ces îles ne sont qu’un passage avant la liberté, car Help a été la première ONG à réintégrer les chimpanzés dans leur vrai milieu de vie, la forêt tropicale. Et c’est en ça que Help est le seul vrai projet de défense de la biodiversité, car dans la nature, tout s’interagit : les chimpanzés ont besoin des arbres et les arbres ont besoin des chimpanzés, toutes les espèces dépendent les unes des autres. La biodiversité, ce n’est pas quelques chimpanzés dans un sanctuaire (comme beaucoup d’autres centres de conservation hélas) ou même des chimpanzés libérés sur une île qu’ils ne quitteront jamais (qui n’est en fait qu’un zoo grandeur nature), la biodiversité c’est l’ensemble formé par la flore et la faune, sans clôtures, proies et prédateurs mélangés, de la plus petite fourmi au plus gros pachyderme, de la petite plante au Moabi de 70 mètres de hauteur, et ça, il n’y a qu’à Help que vous pourrez le voir ! Pour en savoir plus, consulter le site help-congo-stories…

Bonjour,

tant mieux si vous avez passé un séjour idyllique, mais ne vous permettez pas de juger sans savoir ceux que d’autres ont vécu réellement, sans savoir les autres expériences qu’ils ont pu avoir donc des comparaisons, et vous parlez de choses fausses, pas de téléphone, pas de voiture pendant plusieurs jours quand madame rentre à pointe noire, pas de fruit, et oui quasiment toujours des pâtes, des produits alimentaires soldés car date de consommation dépassée etc … mais cela n’est pas très important par rapport à l’ambiance exécrable, la tension permanente, les moments de repos quasi inexistants …
alors tant mieux si tout cela a changé mais ce n’était pas le cas quand j’y suis allée, alors défendez le projet si vous y croyez mais laissez la liberté d’expression aux autres qui n’ont absolument pas vécu cela, les gens ont le droit d’avoir les différentes versions réelles!!!

Bonjour, désolée de vous contredire à nouveau !
C’est bien pour avoir différentes versions que je donne la mienne…
La période dont je parle est celle que je connais de 2009 à 2013, et, si je ne me trompe pas, correspond à celle où vous y étiez. Et je ne juge pas, j’y suis simplement restée plus longtemps que vous et n’accepte pas qu’une seule personne, pour une expérience mal supportée (et très courte puisqu’il faut déjà compter minimum 15 jours pour s’adapter !), puisse dénigrer ainsi une ONG unique et plus que méritante. Aliette Jamart a d’ailleurs reçu, je vous rappelle, la légion d’honneur pour son action. Même s’il est vrai qu’elle ne supporte pas les gens de mauvaise volonté censés venir aider et qui, en fait, font la gu… dès qu’on leur demande de nettoyer les bungalows ou les plantations parce qu’ils s’imaginent venir uniquement pour approcher et nourrir des chimpanzés, montrez-lui qu’elle peut compter sur vous au travail et tout ira bien ! Une vraie association d’ailleurs, qui a le respect de l’argent des donateurs, bénévoles, parrains etc., utilise cet argent pour ses actions (les chimpanzés dans le cas de Help) et non pas pour payer cuisinier, femme de ménage ou autre pour entretenir les séjours des bénévoles.
Quand au téléphone, encore une fois désolée de vous contredire, s’il a pu arriver qu’il soit en dérangement pendant votre séjour (vous n’avez vraiment pas eu de chance !), ça reste exceptionnel. La meilleure preuve est que je suis en contact quotidien avec les bénévoles actuellement sur place et régulièrement avec Aliette, ce qui me permet de donner des nouvelles à tous les anciens qui ne rêvent que d’y retourner. Encore ces jours-ci, sur notre page Facebook, une personne disait qu’elle donnerait tout pour passer à nouveau une seule minute avec Banane (un des chimpanzés).
En ce qui concerne la voiture pendant la semaine (quand Madame rentre à Pointe Noire comme vous dites), pourquoi avez-vous besoin d’une voiture là-bas ??! Encore une fois, vous n’y êtes pas pour du tourisme, et le travail ne peut se faire qu’en bateau, en canoë, ou à pied !! Voyez-vous vraiment une voiture circuler dnas la forêt tropicale ?! Et en cas d’accident ou autre urgence, une voiture du WCS (à 5 minutes à pieds) est disponible pour un retour sur Pointe Noire qui n’est plus maintenant qu’ 3 bonnes heures de Conkouati vu les travaux routiers effectués (malheureusement car ça facilitera aussi le voyage des braconniers !).
Pas de fruits, ça me fait rigoler quand on en amène des tonnes de Pointe Noire chaque semaine pour les chimpanzés ! sauf qu’ils sont réservés aux chimpanzés effectivement et que, si vous pouvez en prendre un de temps en temps, on ne supportera pas que vous vous en gaviez (là aussi, on a vu quelques abus d’où cette restriction obligatoire !!).
Toujours des pâtes, donc vous ne cuisiniez pas… Il y a toutes sortes de céréales sur place, riz, lentilles, haricots, et des légumes, concombres, aubergines, différents évidemment selon la saison, et de plus, au sanctuaire il y a très souvent ce que laissent les touristes en partant (biscuits, boites etc) ! Quand aux produits qu’on achète à Pointe Noire 70 à 90 % moins chers car en fin de péremption, j’aimerais tellement que ça existe en france !!! ça permettrait aux gens qui ont peu de moyens de se nourrir à moindre frais et ça supprimerait ce gaspillage intolérable sous prétexte que vous n’avez pas le droit de les acheter (législation idiote !) alors qu’ils sont encore tout à fait mangeables sans risques pendant plusieurs jours, mais en France et dans les autres pays “développés”, on préfère jeter…! Nos grands parents ne jetaient rien et ils n’étaient pas plus malades, mais ils faisaient gagner moins de fric à cette société de consommation (qui est en train de se détruire) et ça, ça ne plait pas aux lobbyings !!
Et arrêtez de vous plaindre de l’absence de moments de repos au sanctuaire, ça en devient ridicule !! Faites un séjour au triangle, et là vous aurez vraiment l’occasion d’être réellement fatiguée !! Je suppose que vous exercez un travail de salarié, car lorsqu’on est chef d’entreprise ou indépendant, ce n’est pas 35 heures qu’on fait dans la semaine, mais 70 heures !!!
Quand je vous dis que Conkouati est une merveilleuse école de la vie, où l’on apprend comment vivre très bien avec peu de choses et de façon tellement plus écologique et plus censée… J’aimerais que tous les jeunes y fassent un tour, ils verraient qu’on peut vivre beaucoup plus heureux différemment, il faut simplement savoir s’adapter et s’ouvrir à d’autres formes de vie… Une personne en voyant mon rapport de stage m’a dit n’avoir rien vu de tout ça pendant son séjour, peut-être faut-il y aller justement l’esprit grand ouvert et tolérant, et avoir la patience de s’adapter à une autre vie sans renoncer tout de suite… Je comprends qu’on puisse avoir des doutes les 2 ou 3 premières semaines (j’en ai eu moi aussi), mais une fois certaines choses comprises et acceptées, le séjour peut devenir une expérience inoubliable !
Donc je respecte votre liberté d’expression, je remets juste quelques vérités en place. Et oui, je continuerais à défendre ce projet qui pour moi est le seul vrai projet au monde qui assure la survie des chimpanzés en respectant la biodiversité, où les chimpanzés revivent non pas protégés sur une île ou dans des enclos clôturés, mais dans leur vrai milieu de vie : la forêt tropicale, que Help essaye à tout prix de sauvegarder également.
Et non, je n’accepte pas forcément toutes les réflexions de Aliette, mais connaissant un peu maintenant les congolais, je comprends ses colères car c’est bien loin d’être évident tous les jours et ayant vu passer certains jeunes, bénévoles ou autres, je comprends aussi sa façon de réagir car ce sont souvent eux qui sont à l’origine des ces tensions même s’ils ne s’en rendent pas compte ! Peut-être aussi l’âge fait-il qu’on comprend mieux…
Maintenant, pour tous ceux qui pensent comme vous, il y a effectivement d’autres associations, qui vous “bichonneront” plus, mais est-ce vraiment le rôle de l’association et est-ce vraiment comme ça que doivent être utilisés les fonds de soutien ??

je préfère sourire de tout ça car votre discours est assez drôle et assez puérile et que je suis passée à autre chose heureusement !!!

je ne vais pas perdre mon temps à relever par écrit tous les jugements dans vos proposquant à votre vérité c’est bien la votre, si cela était si idyllique vous n’auriez pas de témoignages contradictoires et je pense qu’il y en aurait pleins d’autres si les gens prenaient ce temps, d’ailleurs j’en ai eu d’autres de façon orale et également sur place !!!

sur ce bonne continuation …

Bonne continuation à vous aussi…
Je n’ai jamais dit que c’était idyllique, bien au contraire, relisez donc ! mais réservé à des personnes compréhensives, adultes et réfléchies, désirant réellement aider et surtout prêtes à s’adapter à une vie et à une culture totalement (et le mot est très faible !) différentes de ce qu’on connait en France et dans les pays développés, et à un séjour qui n’a rien à voir avec du tourisme mais qui montre ce qu’est la vraie vie en harmonie réelle avec la nature.
Et malheureusement il n’y a souvent effectivement que quelques gens mécontents qui témoignent. L’être humain se plaint toujours, c’est dans sa nature (et ceux qui sont heureux ne le disent pas ça ferait des jaloux !). Les 1,4 % de gênes qui nous diffèrent des chimpanzés en fait doivent être ceux de la bêtise humaine !
Et pour le mot puéril, c’est moi que ça fait sourire, si vous saviez mon âge… c’est sans doute aussi ce qui fait ma façon de penser et de comprendre les autres, la sagesse vient avec les années… Remarquez, c’est gentil, ça me rajeunit !!

Ma chère Sophie, une dernière chose :
Déjà dire que le billet d’avion coûte 2000 euros alors que tout un chacun pourra vérifier sur internet qu’il ne coûte que 1000 euros en moyenne, mais surtout, surtout, affirmer avoir dépensé une grosse somme d’argent (1350 euros en réalité payés par chèque, les frais supplémentaires sur Pointe Noire n’étant pas à prendre en compte puisqu’ils n’auraient pas existé si vous étiez resté à Conkouati), affirmer donc avoir dépensé une certaine somme alors que vous vous êtes fait rembourser 66% des frais via les impôts (j’en ai la preuve !!), c’est non seulement scandaleux mais terriblement malhonnête !!
Donc là, je ne rigole plus, et je dis aux lecteurs : Attention à certains commentaires !!
Inutile bien sûr de contredire ces faits totalement vérifiables, cela ne ferait qu’agraver votre mauvaise foi.
Je regrette seulement que vous n’ayez pas eu la patience de vous adapter et de profiter d’un séjour qui vous aurait laissé de super souvenirs et sans aucun doute comme moi des contacts avec de nombreuses personnes (et même des congolais, ils vous auraient fait goûté le Saka saka !)…

La vocation de HELP est la réadaptation à leur habitat naturel de chimpanzés psychologiquement déformés par leur promiscuité avec les humains. L’action de l’association est entièrement tournée vers ce but.
Les bénévoles et éco solidaires ne sont pas chouchoutés, c’est vrai et s’ils viennent c’est pour bosser et rien d’autre (en principe).
Ils sont prévenus bien avant leur départ. C’est souvent dur, sans horaires ni jours de congé. Le sanctuaire est à 5 heures de Pointe-Noire ce qui rend les approvisionnements délicats, surtout en saison des pluies, mais l’association veille à ce que ses gens ne manquent pas de nourriture.
Que des produits, non pas périmés mais en limite d’autorisation de commercialisation, permet depuis que les grands surfaces ponténégrines font sur eux une démarque d’améliorer notablement l’ordinaire.
La sécurité est assurée via les liaisons GSM et inclus au Triangle il est possible de se connecter.
Aucun véhicule n’est stationné au sanctuaire en permanence, mais en cas d’urgence un blessé ou malade éventuel peut être évacué par ULM.
Les gens travaillent en brousse, c’est un milieu nettement moins hostile qu’on se l’imagine, mais il n’est pas pour autant exempt de dangers. Les nouveaux arrivants n’y sont pas lâchés seuls mais accompagnées par des travailleurs locaux ou des anciens qui les forment.
Comme dans toute société des caractères s’opposent parfois, mais lorsque les raisons d’être de ce projet sont bien intégrés par tous, les obstacles s’effacent devant les bonnes volontés.
Aliette Jamart est une personnalité forte qui doit veiller avec peu de moyens à un projet auquel elle a déjà voué près de 30 ans. Elle sait de quoi elle parle et refuse de perdre de son temps à répéter toujours les même choses. Chez HELP elle est plus respectée qu’aimée ce qui lui importe peu. Aliette Jamart à une telle mauvaise réputation que la Légion d’Honneur lui a été attribuée pour ses actions en faveur de la protection des primates et de leur environnement, nous doutons donc que les propos prêtés aux fonctionnaires du consulat général de France aient été reportés en toute objectivité.
Cynthia est arrivée à un très mauvais moment et personne ne pouvait le prévoir. Elle n’a ni su, ni voulu comprendre la situation. Sans être montée jusqu’au projet elle se permet de le méjuger au vu des communications de ce quelques mécontents (quoi qu’on fasse il y en a toujours) ont pu écrire sur la toile,

Oui les chimps sont au début lâchés sur des îles plutôt vastes de la lagune. Effectivement elles ne peuvent pas suffire à les nourrir entièrement, des compléments alimentaires leur sont donc distribués deux fois par jour sur deux des ôles une fois par jour sur la troisième qui offre plus d’opportunités aux trois chips qui y résident.
Dire qu’ils sont sous alimentés est une ânerie, il suffit de jeter un coup d’œil aux nombreuses images et albums qui ont été postées sur la toile pour s’en convaincre.
Aliette Jamart ne s’est pas faite casser un bras mais la jambe par Dereck un mâle dominant qu’elle a élevé au biberon. C’est à la suite de circonstances toutes particulières et exceptionnelles que cet accident est arrivé et Aliette porte l’entière responsabilité de l’imprudence qu’elle a commise.
Il ne faut jamais oublier que les chimpanzés, en particulier mâles, même très imprégnés, sont des animaux sauvages dont les instincts peuvent se réveiller à tout instant.

Dire que la nourriture sur ces îlots de mangrove n’est pas abondante ou suffisante pour ces animaux est un euphémisme!!
Je ne suis pas une simple touriste au Congo et l’Afrique Centrale et la forêt je les connais depuis presque 20 ans. Je ne suis pas non plus une spécialiste de chimpanzés mais les “réadapter” ainsi, j’ai comme de sérieux doutes…Ou bien parlez nous de vos réussites une fois relachés dans leur véritable échosystème loin de tout en brousse.
Quand à défendre la forêt et les arbres, au Congo, là je crois qu’on frôle presque l’utopie… hélas .
Pour ma part donc comme je l’ai expliqué ma 1ere visite au bureau de Help ne m’a pas inspiré. 1ers efforts à faire pour l’association , car c’est par là que passent en premier les éventuels visiteurs du sanctuaire Help.
Auparavant des amis s’étaient trouvés en stand by un sacré moment de l’autre côté du bac parce que WCS refusait de faire venir leur
voiture et le motif rapporté par un de ceux du bac c’était une histoire de bisbille .
Pas de nourriture sur place il faut tout envoyer, ou marcher jusqu’au village pour chercher du poisson. Pas de problème, on y va pour le côté roots aussi, mais là le 2e effort c’est le prix, il y aurait plus de monde partants … Votre atout(qui n’est pas forcément celui des animaux du parc) est d’être proche de la ville. Bref pour sauver les chimpanzés, il faut aussi penser à l’accueil du touriste qui va dépenser pour se faire plaisir et pour contribuer à sauver ces singes .
Lors de mon séjour au parc j’ai rencontré pas mal de locaux, et entre autres, l’histoire du chimp Dereck m’a effectivement été raconté par deux fois, sauf que je me suis trompée sur le membre cassé et que je n’en ai pas parlé comme on me l’a rapporté. Mais je veux bien croire qu’il s’agit d’un acte isolé dont la “maman” en porte seule la resposabilité, on imagine aisément qu’une erreur puisse arriver et que c’est aussi comme cela qu’on apprend avec les animaux, les animaux sauvages qui doivent le rester comme vous dites si bien .

Ceci dit bon courage et bonne continuation pour Help Congo.

Pour ceux qui sont intéresséc de participer à sauver les singes avec réussite, il y a “Lola Ya Bonobo” (voir site internet) en RDC près de Kinshasa. Sauvetage, réadaptation et remise en liberté(voiture, pirogue, marche).

Je vous invite à suivre ce lien
http://www.help-congo-stories.org/index.php/news-en-direct-de-conkouati/383-une-journee-peu-ordinaire

Je crois que bon nombre de personnes pensent partir en mission d’écovolontariat tout en imaginant aller en club vacances…
En 2010, j’ai eu le privilège d’aller participer à une telle mission avec Help Congo, durant 3 mois. J’aurai voulu prolonger un peu mon séjour, mais avec les réservations d’avion cela n’a pas été possible.
J’ai, dans un premier temps, participé à la sensibilisation des enfants de Pointe Noire à la protection de l’environnement (eau, mangrove, déforestation, braconnage, incendie criminel…) durant une quinzaine de jours. Cela était passionnant, je me suis certes, beaucoup investie, mais je n’ai eu aucun frais supplémentaire quant à mon hébergement et à ma restauration.
Je crois qu’il faut savoir déjà donner pour ensuite espérer recevoir…
Contrairement à ce que j’ai pu lire, Madame Jamart est une personne motivée, travailleuse et agréable même si parfois son caractère impulsif peut surprendre. Elle a sens de l’humour et un dynamisme hors du commun. Il ne faut pas la juger sur des “on dit” ou au premier contact. Elle a du coeur et sait mettre la main à la poche pour aider les travailleurs s’ils ont un quelconque souci.Elle gagne à être connue aussi bien pour son investissement depuis tant d’années auprès de nos amis chimpanzés, des sociétés locales qui sponsorisent le projet, des écoles (parce que c’est par le biais des enfants que le message arrivera aux parents), des bénévoles…
Après ces 2 semaines à Pointe Noire, je suis allée dans la réserve de Conkouati. Je suis restée au sanctuaire deux mois et demi. La chef de camps sur place, était hyper bien organisée. Elle nous a appris rapidement les tâches qui nous incombaient. Rien de bien compliqué réellement, le tout étant de respecter des règles bien rigoureuses et de s’investir au mieux dans la vie du camps. Du travail, oui il y en a, mais tout peut se faire dans la bonne humeur, aussi bien quant à la livraison des fruits, légumes et à leur nettoyage, la préparation des rations pour nos primates, la répartition du ravitaillement pour les différents camps, l’entretien des bungalows, de la cuisine et des réserves.
Nous savons avant de partir, que nous n’allons en aucun cas approcher les chimpanzés, ceci pour éviter le danger mais aussi pour favoriser le relâcher par la suite. L’homme ne doit pas être là dans le but d’apprivoiser l’animal.
En allant nourrir les chimpanzés, on apprend à les connaître, et c’est bien différent d’une peluche ou d’un zoo. Il y a tant à découvrir chez nos cousins.
Notre activité est variée, on est tantôt au ménage, à la cuisine, au bricolage, à la plantation, à la récolte, à la lessive, au service des chimpanzés et parfois guide touristique. Les journées ne font que 12 heures, 12 heures pendant lesquelles si on a un tout petit peu d’organisation et de motivation, il nous reste largement du temps pour bouquiner, discuter, rédiger le rapport et communiquer avec nos proches via notre téléphone portable.
A aucun moment, je ne me suis sentie abandonnée, ou dans l’insécurité. Avant de partir, les bénévoles en France m’avaient bien renseignée, aussi bien par mail que lors d’une entrevue.
C’est une aventure unique que je recommande à toute personne motivée et réaliste. Il ne faut pas oublier que nous sommes à Conkouati dans la “jungle” mais que nous avons en revanche un confort irréprochable. Il ne faut pas penser à venir là-bas avec des talons aiguilles, et des faux ongles…
Pour ce qui est du coût, cela reste raisonnable, imaginez un instant partir 1 mois en vacances en Afrique… La somme demandée correspond aux frais d’hébergement et de nourriture (pour avoir de l’eau potable, des chambres, des sanitaires etc tout cela ne se fait pas par l’opération du St Esprit et a un coût). A ce sujet, les quantités de nourriture étaient plus que raisonnables, et avec un tout petit peu d’imagination, l’alimentation pouvait être variée et alléchante !
Je conseille les personnes désireuses de partir pour Conkouati de s’informer auprès des bénévoles d’Help qui sauront répondre à toutes leurs interrogations plutôt que de croire certains commentaires de personnes qui n’ont même pas vécu un seul instant une expérience sur le terrain.

Bon séjour et continuons à faire avancer le projet de Help qui est de réintroduire les chimpanzés dans leur milieu naturel ! Qu’on se le dise !!!

Egalement non loin de Pointe Noire , Tchimpounga qui a besoin de bénévoles. C’est du solide:

http://www.janegoodall.fr/htfr/tchimpounga.htm

ah oui, tchimpounga, c’est du solide. Des chimpanzés en cages, avec des petits enclos quelques heures par jour. Un chimpanzé vivant dans les 40-50 ans voire plus, ils sont partis pour un demi siècle de captivité. Bien sur, coté travail humain, c’est plus confortable : pas loin de Pointe noire, des logements en dur, des douches… pas de foret, peu de faune. Pour le reste, les gens qui ne sont pas prets à en baver un minimum, surtout durant les premiers jours nécessaires à l’acclimatation, ben ces gens doivent rester chez eux. Ceux qui s’accrochent pourront profiter d’un des derniers paradis sur terre, et participer à un des seuls projets de conservation qui ne soit pas bouffé par la corruption et les ambitions personnelles des uns et des autres. Et ceux qui n’ont pas les tripes d’affronter la directrice, avec ses enormes qualités et ses enormes defauts, pareil, faut rester chez vous.

Bonjour,

Je suis carreleur de métier donc très manuel!
Combien me coûterait un séjour de 2 semaines tout compris?
Cordialement.
Olivier.

Aliette Jamart entre génie et tyrannie

HELP est le seul laboratoire pouvant se féliciter d’une expérience de plus de 20 ans dans la restitution de chimpanzés captifs à leur habitat naturel.
Voici une dizaine d’années que, séduit par le concept, je me suis engagé auprès de l’association pour laquelle j’ai fait, toujours bénévolement, divers travaux de communication.
Tout en reconnaissant qu’Aliette Jamart est la géniale conceptrice du projet, j’ai souvent fustigé sa tyrannie, tant vis-à-vis des travailleurs, que des bénévoles ou de l’administration. Au final, je lui ai toujours trouvé des excuses et pris sa défense.
Aliette Jamart se réservant la propriété de toutes les photos prises chez HELP, nous ne saurions risquer une plainte pour une utilisation non approuvée de l’une de celles-ci ou de son image personnelle.

Le croirez-vous ? Durant cette collaboration, je ne suis allé à Conkouati que deux fois alors que je ne vis qu’à quelques heures de route. La première, j’étais invité par un ami qui a payé pour nous deux, la seconde, je me suis imposé avec deux cinéastes (nous attendons toujours le film), mais Aliette ne m’a JAMAIS invité à y séjourner ne serait-ce qu’un week-end.

A l’entendre, si HELP a des problèmes avec :
• la conservation du parc, c’est de la faute du conservateur, du WCS et aux intrigues de JGI (Institut Jane Goodhal) ;
• les bénévoles, les éco solidaires etc. c’est qu’ils prennent leur séjour à Conkouati pour des vacances au club med, les jeunes femmes ne venant en Afrique que pour « se taper des africains [sic] » ;
• les travailleurs, c’est que ce sont des paresseux et des irresponsables ;
• les visiteurs, c’est parce que ce sont des râleurs qui veulent se faire servir ;
• les sponsors, c’est que Jane Goodhal accapare tous les subsides ;
• le PASA (Pan African Sacturay Alliance), qui, il est vrai lui impose des exigences incompatibles avec la philosophie du projet, c’est parce que là encore JGI tire les ficelles
• …
Elle considère tous les gens pénétrant sur son domaine comme taillables et corvéables sans horaires ni repos. C’est ainsi que la plupart des éléments de valeur qui sont passés chez HELP l’ont quitté en mauvais (voire exécrables) termes pour aller travailler dans d’autres sanctuaires où ils font merveille. Mais pour Aliette Jamart, ils étaient tous mauvais et, quoi qu’ils aient pu faire durant leur séjour, ils étaient indignes de HELP. Aujourd’hui, à Conkouati, à part la vétérinaire Lucie Alyre (Sainte Lucie selon Aliette), qui est fidélisé à HELP ?
Elle oppose désormais à toute contradiction une exclusion de fait en refusant toute rencontre et tout débat.
HELP est bordélique, tout le monde y est supposé tout faire, il n’y a pas de tâche spécifiquement allouée à une personne particulière, du coup beaucoup de choses ne se font pas. En cas d’urgence, Aliette demande à plusieurs personnes de les faire, ça se télescope et ça foire lamentablement. Bien sûr, quand par hasard ça se fait, on s’est trop empressé et elle revient sans vergogne sur ce qu’elle avait demandé sans en laisser trace écrite.
La septuagénaire, encore très alerte, ne fait rien pour assurer sa succession à la direction de HELP, ne trouvant jamais personne digne d’être formé. HELP est malade de sa fondatrice. Que va-t-il se passer le jour où elle ne pourra plus imposer son diktat sur Conkouati ? Il est probable que, si elle ne trouve personne et que HELP se dissolve, elle préfère euthanasier ses chimpanzés plutôt que de les voir confiés à JGI.
On peut, d’une certaine manière, la comprendre, les groupes homogènes constitués sur les îles seraient certainement séparés. JGI les renverrait en captivité alors qu’ils ont pris l’habitude de vivre sans clôture. Mais l’œuvre de sa vie serait anéantie.
Je suis intimement convaincu :
• de la valeur du projet qui doit se poursuivre et émuler d’autres expériences de relâchés ;
• qu’Aliette Jamart en est le point fort mais aussi le talon d’Achille ;
• qu’elle doit trouver un consensus avec les différentes composantes de l’association ;
• qu’elle doit mettre en place sa succession et passer la main tout en gardant un droit de regard et un rôle de conseil…
Je continuerai à soutenir le projet HELP parce qu’il est le meilleur et que je continue à y croire. Je ne prendrai plus jamais la défense d’Aliette Jamart dans les innombrables discussions dont elle fait l’objet à Pointe-Noire.
Lio, très en colère

Je suis bien le rédacteur du texte mis en ligne sous le pseudo Fâché. Ce texte était interne à l’association et nullement destiné à être rendu public.
La personne l’ayant posté ici l’a fait en total désaccord avec moi.
En ce qui concerne les personnes prétendant que les chimps sur les îles sont mal nourris, je les invite à visionner sur youtube un petit film de Squat de luxe -le risque de la liberté- afin de juger si les animaux qu’il montre sur l’île de Dereck sont ou pas en bonne santé.

Le risque de la liberté

BJR EN LISANT TOUS CES COMMENTAIRES IL ME SEMBLE QUE “HEPL CONGO” EST UN NOUVEAU GOULAG LOL

Nous sommes de plus en plus nombreux, anciens “helpiens” et “helpiennes” à revenir à Help Congo, il est vrai que nous avons jugé suite à notre séjour de plusieurs mois sur place et non suite à ces commentaires qui ne font que révéler un peu plus ce qui sépare l’être humain des animaux : la bêtise !
Charlotte est revenue, Elsa est revenue également cette année et espère encore revenir, Haether est maintenant chef de camp suite à son retour pour… longtemps, Lucie y revient chaque année depuis 7 ans (elle doit être maso si on en juge certains commentaires !), moi-même j’y suis retournée encore cette année, et plein d’autres exemples comme cela depuis des années…
Il est facile de détruire quelque chose ou quelqu’un avec des rumeurs et je ne peux que plaindre ces personnes qui dépensent leur énergie à ce genre de choses plutôt que de la dépenser à soutenir une ONG qui défend leur propre avenir et celui de leur enfants, car, sans forêt tropicale et sans faune sauvage, l’homme sera tout simplement rayé du monde…
Sans Aliette et sans son fichu mais tellement indispensable caractère, Help et le parc de Conkouati Douli n’existeraient tout simplement pas, il est vrai que seules les personnes qui essayent ou qui ont essayé de travailler au Congo et de faire avancer les choses peuvent comprendre cela !
Rassurez-vous, Help Congo va bien et continue ses GRANDES actions et a toujours de grands projets, notamment cette année un grand projet de reboisement pour la faune et les populations locales (accepté et présenté au Congrès Forestier Mondial tellement il doit être nul !). Les gens intelligents qui passent à Conkouati comprennent l’enjeu et savent apprécier les résultats visibles de la lutte quotidienne de Help pour la forêt et la faune sauvage. Alors, que les personnes qui jugent sans voir ou sans comprendre se posent plutôt la question :
Qu’ai-je fait aujourd’hui pour ma planète ?
Bienvenue à tous les futurs helpiens, croyez-moi, vous ne le regretterez pas !!

Bonjour
Hé ben, je viens de lire tous les témoignages, j’hésitais en 2016 à partir comme écosolidaire où écovolontaire au Pérou , en Equateur, en Malaisie pour les orang outan où au Congo (ma préférence) avec

Eh bien moi j’y retourne dans 10 jours… Je dois être maso alors :slight_smile: pourtant j’ y retourne pour la troisième fois et y reste à nouveau 3 mois :slight_smile:

J’ai été bénévole à Conkouati pendant 3 mois en 2016 et mon avis en est totallement different. Je vous invite à me lire et comprendre ce qu’est vraiment l’association HELP.
Ce fut une éxperience magique et riche d’émotions et de souvenirs.
Mais ma première réaction après les 3 premières semaines sur le camp en été toute autre.
J’ai eu les mêmes réactions que vous moi aussi, mais vous savez pourquoi ?
Par ce que j’ai écouté les " on dit " et je m’étais déjà faite une idée avant même d’arriver. Et ce qui s’y passé n’a fait qu’alimenter ce negatif. J’apréhandais Madame Jamart ( fondatrice de l’association ) appellée aussi sur le camp " moucouyou" ( désignant " le diable " ). C’est amusant mais aussi inquiétant… j’en ai eu marre d’appréhender chacune de ses venues au camp car je savais qu’on allait devoir baisser les oreilles et se cacher ^^ Mais j’ai voulu savoir POURQUOI ca se passait ainsi. Qui se cache derière le moucouyou ?

Avant tout il faut savoir que, être bénévole ca veut dire, donner de sont temps pour aider à faire tourner une assos. Cela n’est en rien un sejour de détente et de tourisme. Surtout pas à Conkouati. Le personnel est manquant et le travail ne chôme pas ! Et pour faire tourner une grande assos comme celle-ci il faut beaucoup de courage , de dynamisme, de patience, d’organisation et de " self control “. HELP, c’est l’école de la vie. On y apprend tout. Pas seulement la vie des chimpenzés ! On apprend à vivre en communauté, à être parfaitement organisé et prévoyant.
Je ne soutient pas toutes les facons de faire de HELP car je trouve aussi quelques trucs injuste, mais nous ne sommes pas Aliette et nous n’avont pas vécu tout ce qu’elle à vécu, ne sommes pas de la même génération et n’avont pas grandit dans le même pays. J’ai énormément de respect pour Aliette Jamart, c’est une GRANDE et BRAVE FEMME. La 1ere femme à avoir créer une assos de protéction des chimpanzés. De part son experience, Aliette à connu tellement de situations, où l’homme, à fait subir de telles horreurs aux chimpenzés qu’elle en reste atteinte et n’a plus forcement le temps de faire dans le sociale avec nous… Triste réalité, mais on ne répare pas un vase brisé, on fait avec.
Aliette est un puit de science à qui on doit le respect.
On se rend compte aussi que le méchant dans l’histoire, ce n’est pas forcement Aliette, mais plutot les " ingénieurs” de passage sans éxperience qui pense savoir mieux faire qu’elle.

Après avoir compris ça, on se rend compte que la vie à Conkouati est un cadeau, on en ressort changé, grandi et plus organisé que jamais.

JE RECOMMANDE DONC, A TOUS CEUX QUI VEULENT VRAIMENT S’INVESTIR DANS UN VRAI PROJET ET QUI N’ONT PAS PEUR DE TRAVAILLER DUR, DE FAIRE CETTE EXPERIENCE A CONKOUATI . Vous en serez grandement récompensé par tout l’amour que ces courrageux chimpanzés on à vous offrir.

#Bananou, Tina, Tchoula, Olga, Charlotte, Youbi, Dolly … Ils ont tous leur histoire et leur caractère.

Le resumé de mon séjour a Conkouati : On pleur quand on arrive mais on pleur encore plus quand on repart.

bonjour j’aimerais en savoir plus au sujet de Help Congo

HELP est l’une des expériences les plus avancées de protection des chimps dans leur biotope.Mais chez HELP on ne conteste pas les décisions du guru Aliette Jamart. Personne n’est autorisé à émettre la moindre critique, tant bien même elle serait constructive.Le problème est simple, soit :

  • Vous avez une mentalité de bon petit soldat qui préfère exécuter les ordres sans se poser de question, dans ce cas vous êtes fait(e) pour HELP
  • Vous ne supportez pas que l’on vous impose jusqu’à votre façon de pisser, il faut alors choisir une autre structure.

ok super merci beaucoup pour votre réponse

Bonjour à tous,

Je me renseigne depuis quelques temps pour réaliser un séjour de bénévolat auprès de chimpanzés. J’ai repéré l’association Help Congo qui me semblait vraiment intéressante. Cependant, après avoir lu ces avis, je ne sais plus trop quoi penser…
J’ai 35 ans et je suis salariée dans une entreprise et je ne peux actuellement pas faire de mission de 3 mois minimum. J’avais donc opté pour un séjour de bénévolat de quelques semaines. Ce n’est pas ideal pour faire ce genre de bénévolat mais ça me permettrait de decouvrir l’association et de savoir si une mission plus longue serait possible (je pourrais probablement prendre un congé sabbatique à moyen terme).
Cependant, d’autant plus parce qu’il s’agira pour moi de faire cette mission pendant mes congés, je souhaiterais que ce bénévolat se déroule au mieux.
Je n’ai pas du tout peur d’avoir à beaucoup travailler, de ne pas avoir de jour de repos, d’être logée dans des conditions difficiles etc. J’ai bien compris qu’il s’agissait de bénévolat et non de vacances ou de tourisme! Cependant, je n’ai pas du tout envie de travailler et vivre plusieurs semaines dans une mauvaise ambiance…je ne voudrais pas rentrer de ce séjour avec une fatigue mentale plus importante qu’à mon départ…
Quelqu’un peut me donner son avis?
Merci d’avance!

Bonjour,

Quand je suis partie j’avais 40ans et j’avais déjà fait des missions auprès d’ONG donc quand je vois les commentaires qu’il ne faut pas s’attendre à un club de vacances et ne pas avoir peur de travailler, et sachant que cette démarche est relativement onéreuse, je savais très bien à quoi m’en tenir et suis partie confiante, et motivée!
Le seul problème et pas des moindres est la personnalité de JAMARD, même si c’est grace à elle que cette association existe et que l’on peut reconnaitre ce mérite, cette femme est insupportable à vivre (je ne m’étalerais pas sur la description) et on ne va pas là bas pour se faire insulter, entendre sans arrêt des critiques, entendre des discours de “colons” etc…
donc à toi de voir ce dont tu as envie et ce dont tu es capable à supporter, au nom de la protection des chimpanzés !
mais si tu as envie de partager un bon moment tout en t’investissant, ne va pas là bas, il y a d’autres associations…
voilà à toi de te faire ton opinion
cordialement
Solo

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