Croisière Cataschtroumpf aux Grenadines

Forum Saint-Vincent-et-les-Grenadines

Avec mon conjoint, nous sommes revenus il y a une semaine d’une croisière en catamaran dans les Grenadines sur le (Catastrophe !) CATASCHTROUMPF. Je tiens après ces 10 jours en compagnie des propriétaires Jacques et Lisette BODIOU à vous donner mon avis sur ce voyage et à le déconseiller pour ceux qui seraient tentés…
Pour nous décrire, nous sommes un couple de trentenaire qui voyageons plusieurs fois par an, avec pour objectif de s’approcher au maximum de la culture des pays que nous visitons. Pour cette raison, nous choisissons souvent des formules chez l’habitant, nous aimons côtoyer les locaux, manger local et sommes ouverts aux nouvelles rencontres. Nous bannissons les formules all inclusive et les grands complexes.
En choisissant cette formule sur le catamaran, nous avions peur des autres passages, 2 autres couples étaient sur le bateau (une cinquantaine d’année) avec qui nous nous sommes très bien entendu, et heureusement car ce n’est pas avec l’équipage que vous allez passer de bons moments. A l’arrivée, pas de point tous ensemble sur le parcours, l’organisation à bord, …rien. On vous balance sur un ton sec au fur et à mesure ce qu’il faut faire (ou pas d’ailleur !) et c’est tout. Le couple a des problèmes personnels qui se traduisent chaque jour sur l’ambiance et les « repas » :

  • Les petits déjeuners se composent de tartines grillés et du déca en poudre ou thé (le café en poudre est réservé aux repas…). Dans le pays où l’on vend des cubitainers de jus de fruit local, ne vous attendez pas à trouver une goutte de quoi que ce soit au petit déjeuner. Les autres coéquipiers ont demandé à avoir des yaourts, cela a été difficile de les leur faire sortir et il n’y en avait pas assez pour tous les jours. Le plus incroyable, c’est qu’à aucun moment le couple vous demande ce que vous prenez au petit déjeuner, vous vous asseyez et vous manger ce qu’il y a sur la table.
  • Sur 20 repas, nous avons eu 17 repas « pique-nique autoroute » comme je les appelle. Boites de divers pâtés et terrine, paquets de jambon sous vide posés sur la table, salade de haricots en boite avec une tomate pour 8, pâtes (500g pour 8 !), sans compter les trop nombreux repas « restes » de la veille où l’on se partage un reste de taboulé en boite pour 8. Seuls 3 repas étaient agréables dont le premier avec poulet local, puis poissons frais. Nous avons à plusieurs reprises acheté nous même des fruits locaux (qui ne coutent presque rien puisque produits sur place), ils nous ont regardé payer et se sont bien régalés toutefois lorsque nous avons partagé nos fruits. A table, on a pu boire du rosé, qu’ils apportaient systématiquement à la fin du repas…par la suite, les hommes sont allés le chercher dès le début du repas.
  • Mais le plus édifiant reste le comportement de Lisette. Ne vous fiez pas au sourire de la photo du site internet. Le relationnel entre le couple est d’ailleurs très gênant. Cela est très triste mais elle n’a pas choisi cette vie et n’est absolument pas à la hauteur d’une hôte. Je n’ai jamais connu quelqu’un de si désagréable, elle n’a pas l’intention de vous expliquer quoi que ce soit sur la vie du bateau ou les îles que nous allons visiter. Les réponses sont sèches et le ton autoritaire. Et gare à celui qui se trompe d’éponge pour essuyer la table…
    Comprenez bien, nous ne nous attendions pas à trouver des langoustes sur la table tous les jours, ce n’est pas dans nos habitudes, mais nous pensions manger des produits locaux et frais et surtout en quantité suffisante ! Nous en rigolions avec les autres coéquipiers en surnommant cette croisière « weight watcher », c’est sûr que nous avons tous perdu du poids pendant ces 10 jours !
    Sur les îles, nous avons sympathisé avec des vacanciers sur les bateaux promovacances, et eux nous racontaient leurs repas (poisson, jus de fruits locaux, accras d’oursin…) et la bonne ambiance à bord…
    Le dernier jour, nous avons donc choisi avec les autres coéquipiers de leur dire ce que nous avions pensé des problèmes de nourriture (qualité et quantité) et de comportement durant le séjour. Nous ne l’avons pas fait avant car nous savions que cela ne changerait rien et nous ne voulions pas nous gâcher la fin du voyage. Jacques nous a répondu que si nous voulions une croisière gastronomique, nous aurions dû choisir une autre formule…Pour information, notre dernier repas c’est composé d’un œuf dur par personne, d’une tranche de saumon rose fluo sous vide et d’un ananas (acheté par les coéquipiers). J’ai pris ce « repas » en photo. Nous leur avons également indiqué que nous raconterions tout cela sur les divers forums sur internet afin de prévenir les futurs passagers.
    La croisière est dite « participative », nous avons donc fait tous les jours la vaisselle. Jacques nous a reproché d’avoir « glandé pendant 10 jours » et d’avoir fait les « guignols ». Il voulait que nous prenions des initiatives pour préparer les repas, je lui ai indiqué que pour ouvrir des boites, une personne suffisait à la tâche. Par contre, il n’a jamais nié le comportement inqualifiable de Lisette.
    En résumé, très beau parcours dans les îles, marin expérimenté, relationnel avec Jacques et Lisette Bodiou inexistant et impression de vivre dans un pensionnat, nourriture en quantité très insuffisante et véritable problème de qualité. Si vous choisissez de visiter les très belles Grenadines, renseignez-vous bien en amont sur vos skippers !

Au mois d’octobre dernier, nous avons décidé de faire une croisière en famille (parents, enfants, grand-parents) après avoir lu l’annonce de Lisette et Jacques BODIOU sur le site “leboncoin.com”.

Ces quelques lignes pour vous faire part de nos impressions après le retour de cette croisière sur “Cataschtroumpf”. Tout d’abord, merci à nos hôtes pour ces deux semaines extraordinaires, il est vrai que le temps fut magnifique !!!

Que dire, sinon qu’ils nous ont fait découvrir des endroits et paysages magnifiques : Tobago Cays, Union Island, Mayreau, Bequia, St Vincent, Ste Lucie … Si le paradis existe, il est possible que nous l’ayons rencontré !

Pour les enfants, ce fut une découverte de tous les instants. Bretons, nous avons l’habitude de naviguer mais ces couleurs, cette faune, cette flore … quel enchantement !

Concernant le bateau et nos hôtes, nous fûmes agréablement surpris de leur professionnalisme, leur catamaran est un bateau très bien conçu avec notamment cabinet de toilette et WC privatif par cabine (ce n’est pas toujours le cas) ; d’une propreté irréprochable (surement due à la “maniaquerie” de Lisette et Jacques) mais qui pourrait le leur reprocher ; d’un équipement parfait avec un dessalinisateur : vous avez toujours de l’eau douce, quel confort !
Bref tout en soi, est fait pour que vous passiez un séjour exceptionnel

Concernant les repas, tout était convenu dès le jour du départ ou nous avons eu l’occasion de faire les courses ensemble, le but étant de consommer les produits frais tout d’abord puis de finir par les autres.
Nous avons consommé du poulet, du porc, des saucisses, du poisson : thon et daurade coryphène dont une que nous avons eu la chance de pêcher, 6 kg (quand même), les lignes étaient mises à l’eau à chaque navigation et quel plaisir quand le poisson monte à bord, quel bazar aussi car la “bête” s’est bien débattue !
Nous avions également tout le temps des fruits frais locaux à déguster, plus ou moins bon selon les goûts de chacun, mais en tous les cas souvent originaux !
Nous avons eu également l’occasion de dîner “local” sur proposition de nos hôtes, nous nous souviendrons toujours de cette délicieuse langouste sur la plage des Tobago merveilleusement cuisinée par Jean-Claude et de ce gratin de lambi chez Jean Louis et Corinne à Cumberland … bref des endroits que nous ont fait découvrir Lisette et Jacques !

Quant au prix de la croisière : 60 € par personne et par jour, cela correspond à 2.5 à 3 fois moins cher que chez un professionnel, après tout dépend des prestations désirées !
Tout était clair dès le départ et même avant, par contact téléphonique, nous avions pu poser toutes les questions que nous avions en tête, nous savions que nous devions participer à toutes les tâches du bord suivant nos connaissances et capacités: repas, vaisselle, manœuvres (et encore, c’est parce que on aimait le faire) …
Cela n’est pas le cas avec skipper et hôtesse professionnels, d’où le prix plus élevé.

Ayant été propriétaires d’un voilier, nous connaissons le coût de l’entretien d’un bateau et cette participation de 60 € l’inclue : carburant, entretien courant du bateau … Grâce à un bateau parfaitement entretenu et d’une sécurité absolue, aucune panne n’est intervenue et nous sommes bien placés pour savoir que naviguer est très aléatoire et que “tout” (malheureusement) peut arriver sur la mer ! Cela est très rassurant lorsque vous naviguez avec enfants et grand-parents !

Si vous désirez réaliser une croisière dans les Grenadines, différentes solutions sont possibles : paquebot, voilier ancien, catamaran avec skipper et hôtesse, catamaran de propriétaire … le tout est de bien choisir les prestations que vous désirez suivant vos envies mais aussi suivant votre budget ! Nous concernant, nous avons trouvé notre “type” de croisière et grâce aux liens tissés avec Jacques et Lisette durant ces deux semaines, nous espérons retourner naviguer sur “Cataschtroumpf” !

Isabelle et Jean-Pierre - Brest -

Bonjour,je me permets d ecrire car je ne comprends pas que l on puisse critiquer d une telle facon cette si belle croisiere avec Lisette et Jacques qui font tout le necessaire pour nous permettre de decouvrir de si beaux lieux . Nous avons un merveilleux souvenir de notre croisiere en novembre dernier et l annee passee et des que nous le pourrons nous y retournerons en sachant que les 60€ demandes sont participatifs et qu il faut l etre aussi c est a dire aider a toutes les taches et quand on veut quelque chose il suffit de le signaler et aller le chercher dans les frigos et les reserves .Ca evitera de gros malhentendus et des non dits qui engendrent de la mauvaise humeur et de tels propos sur le net .Nous nous retournerons c est sur .

J’ai lu attentivement les trois commentaires, concernant des croisières dans les Grenadines
Je me rapproche tout de suite du côté des avis positifs, pour affirmer que Lisette et Jacques Bodiou, m’ont permis d’effectuer deux magnifiques croisières.
En effet j’ai en octobre 2012, navigué sur Cataschtroumph 3 de Saint-Malo à Madère.
Avant le départ, j’ai rencontré Jacques sur son bateau à Saint -Malo.
Il a pris le temps pendant plus de deux heures de tout m’expliquer sur la vie à bord.
Lors du voyage, tout était conforme aux informations que j’avais reçues.
J’ai donc effectué une croisière de trois semaines, avec une très bonne ambiance à bord, que se soit avec les skippers ou et les autres passagers.
Des journées inoubliables.!
Nous n’avions pourtant pas eu une météo très favorable, ceci m’ a permis de réaliser le professionnalisme de Jacques et Lisette.
A aucun moment, je ne me suis senti en insécurité. Même lors de navigations de nuit.
La première expérience ayant été très positive, j’ai donc décidé de naviguer de nouveau avec Lisette et Jacques .Cette fois pour six semaines et dans les Grenadines.
J’ai pu découvrir l’arc sud Antillais de la Martinique à Grenade, via toutes les îles.
Par rapport au premier commentaire, je voudrais apporter les précisions suivantes:
-En ce qui concerne les repas, j’ai fais l’avitaillement avec Lisette. j’ai pu choisir sans aucune restriction, ce que je voulais, notamment pour le petit déjeuner. (Biscottes, yaourts, jus de frits etc.)
-Nous avons acheté ensembles des produits frais, en prenant compte de la difficulté de conservation sur un bateau, même si celui-ci est très bien équipé.
-Par la suite, lorsque nous faisions escale, nous allions à chaque fois rechercher de nouveaux produits frais et locaux. A chaque fois Lisette nous a demandé à moi et aux autres passagers, si cela nous convenait.
-J’ai participé, avec plaisir, à la préparation des repas.
-J’ai aussi fait la vaisselle, je me suis également trompé d’éponge, et qu’on me rappelle que la vie sur un bateau, se doit d’être plus rigoureuse qu’à terre, cela ne m’a pas traumatisé.
-Les personnes qui ont très peu navigué, n’ont pas les bons réflexes, il faut bien que quelqu’un pour les guider.
Pour résumer:
-Lisette et Jacques sont des personnes que j’apprécie beaucoup.
-Leurs compétences en termes de navigation sont excellentes.
-Le bateau est très bien entretenu, il n’y manque rien.
-Il est très bien adapté à la croisière. (Cabine avec salle de bain privative.)
-J’y ai souvent très bien mangé, même de la langouste offerte par les propriétaires.
-J’ai passé des journées inoubliables dans des endroits paradisiaques. Jacques connaît par cœur les Antilles et m’a fait découvrir des endroits exceptionnels.

  • Quand on à une idée du coût d’entretien d’un tel bateau, et compte tenu de la prestation offerte,Il faut souligner le prix est plus qu’abordable.
  • Ces deux croisières restent pour mois des voyages exceptionnels.
    Merci Lisette, merci, Jacques. Et certainement à très bientôt sur Cataschtroumph.
    Pascal B de Plouha en Côtes d’Armor.

Témoignage :Nous avons effectué un excellent voyage pour découvrir les îles magnifiques des Grenadines en avril 2012 de 10 jours. Le skipper Jacques est un professionnel de la navigation et connaît parfaitement bien son catamaran, avec Lisette son épouse nous avons passé de bons moments. Nous avons de plus profité d’excursions dans les îles, on en prend plein les yeux.
Nous avons aussi payé 60€ par jour, le tarif n’a pas augmenté, donc je doute que ce soit dans un but de gros profit. Après restons lucide, cela reste un voyage exceptionnel à partager entre amis marins de bonne composition surtout que l’esprit de ce type de croisière en petit comité est forcément participatif.
Pour naviguer les pieds sous la table et les fesses au soleil, il faut choisir un organisme beaucoup plus cher, genre « Croisière Caribbean ».
Pour ma part, je garde un bon souvenir, et n’hésiterai pas à y retourner en leur compagnie. …
René

Bonjour,Je suis tout à fait d’accord avec le commentaire de Caaaat42 et encore, il ne dit pas tout !
Nous avons fait l’expérience de Cataschroumpf en janvier 2014, voici le résumé de notre séjour :

1 - Le début d’unrève

Suiteà un passage sur le Grand Pavois de La Rochelle en septembre 2013 avec uncouple d’amis, nous avons fait la connaissance d’un propriétaire de catamaranqui avait un stand sur le salon. Avec son épouse, ils proposaient de mettre àdisposition leur bateau pour un prix forfaitaire à la semaine, prix quiincluait le skipper (lui), l’hôtesse (son épouse) et laissait à notre chargel’avitaillement et les consommations en eau et en gasoil.
Nousavons pris tous les renseignements et nous avons convenu de recontacter cemonsieur sous une semaine pour arrêter les dates de notre location. Dansl’intervalle, nous devions valider et faire coïncider nos dates de vacancesrespectives. Malheureusement pour nous, lorsque nous avons voulu confirmer nosdates, le planning de notre hôte s’était déjà rempli et ne correspondait plus ànos disponibilités. Nous étions fort marris, et ce d’autant plus que nousavions déjà commencé à rêver de destinations ensoleillées ! Alors nous avonscherché sur le net comme des fous afin de trouver un prestataire équivalent.Nos efforts furent bientôt récompensés lorsque nous trouvâmes le site : http://www.cata-lj.com/ qui présentait un superbe bateau Nautitechde plus de 47 pieds – CATASCHTROUMPF III - et ses deux propriétaires, nouveauxretraités visiblement très fringants. Il était indiqué qu’ils cherchaient àpartager leur expérience et leur vie à bord avec des équipiers…
Lesite présentait un grand bateau, très équipé avec désalinisateur, groupeélectrogène, machine à laver, grand carré aéré, cabines avec de nombreuxrangements et un large choix de destinations au départ des Antilles françaises(Martinique, Guadeloupe et Saint Martin). Aucun tarif ou descriptif del’étendue des prestations offertes n’était toutefois indiqué sur le site…
Plusieurséchanges de mail plus tard, le propriétaire nous indiquait que le tarif de baseétait de 4.500 € pour 10 jours. Tous les autres frais restaient à notre charge,il nous appartenait notamment de régler les consommations d’eau, de gasoil, denourriture (y compris pour nos hôtes), de mouillage, de clearances, etc… Encontrepartie de ce tarif très alléchant, il nous était toutefois expliqué qu’ils’agissait d’une « croisièreparticipative », c’est-à-dire que nous devions participer auxmanœuvres et à l’élaboration des repas. Au passage nous relevions que nousn’étions pas dénommés des clients mais des « équipiers ».Pour autant, cela nous paraissait très bien attendu que les « équipiers » n’avaient riencontre le fait d’apprendre un peu à naviguer et que les « équipières » aimaient bien faire la cuisine !
Ainsidonc, l’affaire était entendue et nous faisions parvenir au capitaine unacompte de 30 % de la réservation de CATASCHTROUMPF au début du mois denovembre pour un départ prévu la première semaine du mois de janvier suivant.Nous pouvions déjà commencer à voyager…du moins en rêve.

2 - Sa concrétisation

Aujour et à l’heure convenus, nous arrivons à l’aéroport de Saint Martin. Notrecapitaine a loué un véhicule pour venir nous chercher. Il nous prévienttoutefois immédiatement que le coût de la location sera à notre charge. Qu’àcela ne tienne, cela nous rassure et nous évite de chercher un taxi avec nossacs de voyage.
Lesprésentations faîtes, il nous amène à la marina. Là, nous prenons juste letemps de déposer nos sacs dans le carré avant de repartir immédiatement envoiture avec notre capitaine vers un petit supermarché pour y acheter toute lanourriture qui sera nécessaire durant notre voyage sur CATASCHTROUMPF.
N’étantguère habitués à ce type de séjour nous achetons beaucoup. Produits frais,fruits & légumes mais également conserves, économat, papier toilette,produits d’entretien, vin et alcools. Notre capitaine ne nous donne pasvraiment de conseil, tout au plus nous fait-il remarquer que nous n’avons paspris de Ricard (alors même que son prix serait particulièrement attractif icipar rapport à la métropole).
Aprèsconcertation, nous lui indiquons toutefois que personne parmi nous n’estamateur de ce breuvage et que cela ne nous semble donc pas utile. En revanche,et comme notre capitaine nous indique également qu’il aime bien la bière, nousachetons une caisse de 26 Heineken qui sera dévolue à sa consommation personnelleattendu que nous n’en buvons pas non plus.
Uneheure 30 plus tard, nous passons en caisse avec 3 Caddy bien remplis pour unmontant global de 600 €. Nous chargeons péniblement l’ensemble de nos coursesdans la voiture et nous retournons à la marina.Nous transbordons de nouveaul’ensemble jusqu’à CATASCHTROUMPF, en plusieurs allers et retours. Nous aidonsnotre hôtesse comme nous pouvons à ranger l’ensemble et nous prenons possessionde nos cabines respectives.

3 - Faux départ

Lepremier choc a lieu en découvrant nos cabines. Certes, nous savions qu’elles necorrespondaient pas aux chambres d’un hôtel 4 étoiles, ni en taille, ni enaménagements. Deux d’entre nous avaient déjà effectué des croisières sur uncatamaran, ils savaient donc à quoi s’attendre. De plus nous avions vu lesphotos présentées sur le site internet.
Toutefois,ces photos n’étaient pas mensongères, elles étaient… incomplètes ! Eneffet, si on loue une chambre dans un hôtel ou dans une chambre d’hôtes, ons’attend logiquement à trouver les placards et les armoires vides à sonarrivée. De la même manière, lorsqu’on loue un véhicule, le coffre estnormalement vide et on peut y ranger ses bagages. Le lien vers les photos se trouve ci-dessous, copier/coller l’adresse dans votre navigateur :

Dansle cas de CATASCHTROUMPF, la surprise fut de constater que près de la moitiédes rangements (pourtant forts réduits dans une cabine) étaient déjà occupéspar les effets de nos hôtes ou par divers matériels du bateau. C’est un peucomme si, pour reprendre la comparaison avec une chambre d’hôte, vous trouviezune caisse à outils et les pièces mécaniques de rechange dans la moitié de l’armoirede votre chambre. Certes, onne part pas en croisière pour rester dans sa cabine. Pour autant, celle-cidemeure le seul endroit du bateau ou on peut s’isoler un peu si l’envie s’enfait sentir. De plus, il est agréable de pouvoir vider ses valises quelquespart plutôt que de devoir aller « à la pêche » à chaque fois que l’onsouhaite changer de tee-shirt ou de maillot de bain.
Pleinsd’optimisme, et préférant résolument voir le verre à moitié plein plutôt qu’àmoitié vide, nous nous sommes alors dit que ce n’était pas si important, qu’uncatamaran avait aussi un grand carré et que l’espace ne manquerait donc pas.Nous avions bien relevé que ce carré semblait un peu en désordre à notrearrivée mais nous avions imputé cela à la présence des nombreux sacs deprovisions, suite à l’avitaillement effectué. Nous dûmes cependant rapidementnous faire une raison : le désordre du carré faisait partie intégrante denotre « croisièreparticipative » et nous interdirait, de fait, son utilisationeffective durant tout notre séjour.
Nous venionsd’effectuer un vol de plus de 8 heures, puis une séance shopping intensive.Nous étions debout depuis près de 24 heures, avec 5 heures de décalage horaireà assimiler. Nous n’avions plus qu’une envie : manger et aller nouscoucher afin de récupérer un peu avant l’appareillage prévu le lendemain matinà 8 heures.
Nous nedoutions pas que nos hôtes, arrivés depuis 2 jours à Saint Martin, nousauraient élaboré un dîner, même frugal. Nous nous trompions… Tout au plus lamaîtresse de bord avait-elle préparé un planteur, accompagné de quelquesgâteaux d’apéritif.
Nouscomprenions alors que, si nous désirions manger, il nous fallait préparer lerepas…y compris pour nos hôtes ! Nous optâmes donc pour une solution plusradicale : dîner au restaurant…ce qui ne manqua pas de ravir ces derniersqui purent ainsi manger agréablement sans bourse délier !
De retour surCATASCHTROUMPF, avant d’entamer notre première nuit à bord, nouspouvions commencer à méditer sur notre « croisièreparticipative » qui semblait démarrer sous de bien mauvais auspices…

4 – Naufragés volontaires durant 10jours

Il seraitnécessairement long et ennuyeux de raconter en détail notre croisière de 10jours sur CATASCHTROUMPF.Nous allons cependant tenter de vous faire partager les moments les plusreprésentatifs que nous eûmes avec nos hôtes, et également vous décrire plus endétail le bateau.
Cefaisant, vous pourrez vous faire une idée de ce que peut être une « croisière participative »sur CATASCHTROUMPF (au cas improbable où vous souhaiteriez tenter l’expérienceà votre tour).

4-1 L’ambiance

Comme nousl’avons indiqué précédemment, un catamaran est un espace de vie très confiné.La cohabitation de plusieurs personnes peut y devenir très rapidement délicatesi la cohésion de l’ensemble de l’équipage n’est pas parfaite. Souvent, onassiste à des dissensions entre les différents couples qui occupent les cabinesmises en location. Dans la majeure partie des cas, le capitaine met tout enœuvre pour concilier les parties et tout rentre dans l’ordre rapidement.
Sur CATASCHTROUMPF, le problème était beaucoupplus épineux car les dissensions n’avaient pas pour origine des différents entreles « équipiers » mais bienentre les hôtes eux-mêmes. Il nous est rapidement apparu que, si Monsieur etMadame avaient partagé durant un temps le plaisir de naviguer ensemble sous lesoleil des tropiques, ce plaisir n’était plus partagé de la même manière depuisun moment. En effet, Monsieur aimerait bien aujourd’hui changer CATASCHTROUMPFpour un nouveau catamaran… tandis que Madame n’aspire plus qu’à retourner en Bretagnepour s’occuper de ses petits-enfants !
Il ne nousappartient pas de juger l’un ou l’autre, le choix de vie appartenant à chacun.Pour autant, nous avons bien été contraints de constater que ces deux positionsétaient très éloignées l’une de l’autre et généraient de fortes tensions dansle couple, tensions dont nous subissions allègrement les conséquences. Ainsi,il arrivait que Madame reste invisible une demi-journée dans sa cabine. Ad’autres moments, elle apostrophait vertement son mari parce qu’il n’avait pasfait ceci ou cela (ce dernier restait alors taisant la plupart du temps).
A d’autresreprises, et sans doute muée par la sensation d’être contrainte de rester huitmois par an sur CATASCHTROUMPF,Madame reprenait vertement telle « équipière »parce que la vaisselle n’était pas rangée au bon endroit ou tel « équipier » parce qu’il nes’était pas saisi assez vite d’une bouée d’amarrage. Ainsi, plusieurs fois parjour, nous devions prendre sur nous pour ne pas lui répondre et lui rappelerque nous étions des clients, et non pas son mari ou ses enfants.

Sans nos effortsconstants, les 10 jours de croisière se seraient vite transformés en match deboxe quasi permanent.
Parailleurs, et toujours sans doute en réaction au fait qu’elle devait passer 8mois sur CATASCHTROUMPF, Madame nous faisait bien comprendre que le carrérestait SON carré. Ainsi, durant tout le séjour, il ne nous a pas été possibled’en profiter, même lors des longues traversées parfois inconfortables partemps de pluie et 3 mètres de creux. Au demeurant, sa stratégie consistait àoccuper le terrain en permanence, comme l’indiquent les photos ci-dessous quiprésentent le carré tel que nous l’avons vu durant tout le séjour (aucundes effets présents sur les photos ci-dessous ne nous appartenait) :
Monsieurétait, pour sa part, toujours agréable et particulièrement affable lorsqu’ilétait question de répondre à des questions liées à la voile. Manifestement,c’est un authentique marin qui a déjà effectué de nombreuses traversées transatlantiques.
Toutefois,et en dehors du nautisme, aucun sujet ne semblait véritablement l’intéresser.La navigation elle-même ne lui plaisait que dans son aspect technique. Il pouvaitpasser ainsi des heures à rechercher le meilleur réglage pour ses voiles,cherchant à gagner quelques dixièmes de nœud de vitesse au portant, mais restaitde marbre devant une superbe plage. Son domaine de compétence est lanavigation, pas la plaisance.
Cette nuancelinguistique n’a rien d’anecdotique. Si vous imaginez votre croisière faited’une subtile alternance de matinées de navigation entre deux îles etd’après-midis de farniente sur des plages de sable fin passez votre chemin oune choisissez surtout pasCATASCHTROUMPF !
En effet,Monsieur n’est résolument pas du genre à rester ne serait-ce qu’une heureallongé sur la plage. Il aime nager, éventuellement prospecter les environs enmasque et tuba, mais n’apprécie assurément pas rester trop longtemps sans rienfaire.
Ainsi, sivous lui demandez de vous emmener sur une jolie plage il ne vous dira pas non.Une fois arrivé, après vous être baigné, vous vous allongerez sur votre drap debain et vous vous plongerez dans la lecture d’un livre ou vous choisirez defaire la sieste. A bout d’une heure, vous lèverez la tête et vous constaterezque Monsieur est assis sur le bord du boudin de l’annexe et qu’il attend, commeun malheureux. Il ne risque pas de s’allonger au soleil… il n’a même pas prisde serviette ! Vous allez alors rapidement culpabiliser et vousretournerez sur le bateau.

4-2 Le bateau

Cependant,ne pensez pas non plus faire le lézard sur CATASCHTROUMPF, il n’est résolument pas prévu pour cela.Lui aussi est un bateau optimisé pour la navigation, pas pour laplaisance !
CATASCHTROUMPFest un Nautitech 475 datant de 1996. Il est maintenu en parfait état par sonpropriétaire, toujours prompt à essuyer la moindre salissure ou à resserrer unevis ayant bougé du fait des vibrations du moteur. Pour autant, sa conceptionremonte donc à plus de 18 ans et ses aménagements ne sont plus du tout auniveau d’un bateau de plaisance moderne.
Quiconquefréquente les salons nautiques aura remarqué que, depuis maintenant denombreuses années, les architectes ont totalement repensé les plansd’aménagement des ponts et des cabines afin de privilégier l’espace habitableet le confort.
Même sur descatamarans récents de taille plus réduite (38 ou 40 pieds), les salles de baindes cabines sont équipées de douches fermées. Il est ainsi possible de prendreune douche sans pour autant mettre de l’eau dans l’ensemble de la salle de bainet sur le WC.
De la mêmemanière, le lit n’est pas situé à plus de 1,20 mètres du sol, ce qui peutrendre son accès difficile est induire une sensation de claustrophobie lorsquel’on est allongé, la hauteur sous barrot étant alors plus que réduite.
Enfin, lesbateaux d’aujourd’hui sont avant tout pensés pour la plaisance et laissent unelarge place aux espaces pour étendre sa serviette et profiter du soleil. Sur CATASCHTROUMPF, nul endroit pours’allonger à l’extérieur, à l’exception des trampolines (partiellement occupéspar du matériel et inutilisables en navigation du fait des projectionsd’eau) ! Même pas moyen d’utiliser le roof pour y mettre sa serviettecompte tenu de la présence du mas de grand voile à quelques centimètres dehauteur ! Un bateau de plaisance…où l’aspect plaisance est proscrit !
De la mêmemanière, l’accès extérieur aux coques avant depuis le carré est potentiellementdangereux. En effet, au lieu d’avoir de véritables contre-marches moulées dechaque côté, il n’y a qu’une petite marche profonde de quelques centimètresseulement. Il est alors très facile de glisser, surtout lorsque l’on redescenddepuis l’avant vers l’arrière, même si on y prête attention.
Lecapitaine, qui est pourtant censé connaître parfaitement son bateau en a ainsifait lui-même l’expérience durant notre croisière. Il a glissé et estlourdement tombé sur le dos. Il s’en est tiré avec des fortes douleurs dans lescôtes durant plusieurs jours… et nous n’osons pas imaginer ce qu’il seraitadvenu si sa chute avait été plus grave.

4-3 L’aspect pécuniaire

Comme nousl’avons indiqué en préambule, le choix d’une « croisière participative » avait également été motivépar un aspect financier. Il nous était apparu que ce type de voyage étaitsensiblement moins onéreux que les systèmes classiques de location de bateau oude location à la cabine.
De fait,après analyse, c’est un peu comme si on cherchait à comparer le prix d’unesemaine de vacances à l’hôtel en formule tout inclus avec le prix d’une mêmesemaine de vacances passée chez de la famille. Le coût de la seconde formulesera vraisemblablement inférieur à celui de la première mais ne sera en riencomparable.
ð Dans le casd’une location classique, vous réglez l’avitaillement du bateau de manièreidentique. Pour autant, vous pouvez choisir d’acheter ce qui vous fait plaisir,sans vous soucier des goûts (et donc des coûts potentiels) particuliers dupropriétaire du bateau. De la même manière vous êtes certain de consommer ceque vous avez acheté et non les restes laissés par les locataires précédents,lesquels peuvent ne pas correspondre à vous goûts et être de qualitésensiblement inférieure. Pour l’exemple, voici une anecdote parmi de nombreusesautres vécues sur CATASCHTROUMPF : nous avions acheté du jambon blanc de qualitésupérieure et des gâteaux secs de marque au beurre frais. Durant tout levoyage, il nous a été demandé de manger du jambon insipide, qui était en faitde l’épaule, au motif que sa date de péremption était dépassée et idem pour lesbiscuits sablés qui n’étaient qu’une marque de distributeur ! Bienentendu, les propriétaires du bateau auront eu tout loisir de déguster nosvictuailles de qualité après notre départ, en attendant que de nouveaux « équipiers » viennent assurerle remplissage de leur frigo.
ð Dans le casd’une location classique, vous devez assurer le remplissage en carburant et eneau des réservoirs du bateau. Si vous optez pour un navire équipé d’undéssalinisateur, vous vous affranchissez des restrictions de consommationd’eau, même si ce surcroît de consommation aura une répercussion automatiquesur la facture du gasoil (nécessaire pour faire tourner les moteurs ou legroupe électrogène afin de produire l’électricité alimentant l’appareil). Pourautant vous aurez la maîtrise totale de votre budget et de votre niveau deconfort. Sur CATASCHTROUMPF,ne pensez surtout pas pouvoir jouir de la même liberté. En effet, la rigueur yest toute militaire.
ð Dèsle premier soir, on vous précise qu’il faut économiser l’eau, que les douchesdoivent être très courtes et que, sauf cas d’absolue nécessité, il ne faut pasrecharger les appareils électroniques (téléphones, tablettes, ordinateursportables etc…) car ils consomment beaucoup d’énergie électrique. Suivant encela le vieil adage « fait ce que je dis, pas ce que je fais », lespropriétaires s’accommodent toutefois de ces règles : tous les matins, unmoteur tourne au minimum une heure afin de recharger les batteries…et alimenterle grille-pain énergivore qui sert à l’usage exclusif de la maîtresse des lieux !De la même manière, son ordinateur portable est branché en permanence afin depouvoir surfer sur internet et dialoguer sur Skype avec ses enfants etpetits-enfants dès qu’un hotspot wifi se présente !
ð Dansun autre registre, sur CATASCHTROUMPF, les pompes à eau sontcoupées dès que les propriétaires vont se coucher…tant pis pour vous si voussouhaitez faire vos ablutions après eux! Tout ceci est d’autant plus ridiculeque le surplus de consommation de gasoil que vous auriez pu réaliser pour profiterpleinement de votre croisière aurait été de toutes les façons à votre charge àla fin du séjour !!!
ð Dans le casd’une location classique avec skipper, il est d’usage que vous preniez à votrecharge les frais de nourriture de celui-ci. De la même manière, si vous louezune hôtesse, vous assurez également ses frais de nourriture. Sur CATASCHTROUMPF, vous payez donc pourMonsieur ET pour Madame, alors que celle-ci n’est nullement une hôtesse (toutau plus consent-elle à participer très partiellement à l’élaboration desrepas). En plus, si vous décidez d’aller manger dans un restaurant, vousprendrez en charge ces deux couverts supplémentaires…et bénéficierez alorségalement de l’humeur très versatile de Madame !
On l’auracompris, louer sur CATASCHTROUMPFreviendra donc à payer presque aussi cher que louer un bateau classique avecskipper, mais sans aucun agrément. C’est un peu comme passer une semainede vacances chez belle-maman mais en payant le prix d’une formule en pensioncomplète à l’hôtel (et sans pouvoir choisir sa chambre, la composition oul’heure de ses repas, avec un accès limité à la salle de bains et àl’électricité et le plaisir de partager toutes ses journées avec sabelle-mère !).

4-4 L’aspect légal

Si lalocation d’un bateau ou d’une simple cabine auprès d’un loueur professionnel nesoulève aucune interrogation particulière en termes juridiques, il en vadifféremment dans le cadre de notre « croisière participative ». Sur CATASCHTROUMPF, un contrat onéreux –même non écrit - est conclu entre le propriétaire et les équipiers. Ainsi, et quelque soit le nom que le propriétaire veuille ensuite lui donner à ce contrat, iln’en demeure pas moins qu’il s’agit de fournir une prestation de servicestarifée (et quand bien même la notion de services laisse ici grandement àdésirer).

Dèslors, on peut s’étonner que la négociation initiale du contrat interviennedirectement avec le propriétaire et non avec une société commerciale, sauf à ceque celui-ci exploite son bateau en nom propre, à l’image de certains artisans.On relèvera néanmoins qu’à aucun moment il ne nous a été communiqué denuméro d’inscription à un quelconque registre du commerce.
Parailleurs, le transport onéreux de passagers nécessite de satisfaire à denombreuses obligations administratives, juridiques et fiscales. Dans le cas de CATASCHTROUMPF, aucune formalité nesemble avoir été accomplie, que ce fut pour le navire ou pour le capitaine.
Ainsi,le bateau n’est soumis à aucune visite des autorités compétentes visant às’assurer de son état, de la présence et du bon fonctionnement du matériel desécurité obligatoire, de la capacité juridique et technique du capitaine àassurer le transport de passagers à titre onéreux.
Pour faireun autre parallèle avec CATASCHTROUMPF,c’est un peu comme si un particulier, par ailleurs passionné d’aviation,décidait d’acheter un monomoteur de 8 places et entreprenait de louer cesplaces pour des vols touristiques d’une semaine ou plus au-dessus duterritoire. Nul doute que cela ne fonctionnerait pas longtemps dès que celaviendrait aux oreilles de la Délégation Générale à l’Aviation Civile…
Etqu’adviendra-t-il le jour où un « équipier » passera par-dessus bordou aura un accident grave sur le bateau ? En l’absence d’assurancerégulière pour couvrir une activité commerciale non déclarée, lui ou ses ayantsdroit se retourneront vers le propriétaire qui sera immanquablement reconnucivilement et pénalement responsable.
D’ailleurs,et sur le plan de la sécurité, le plus grand laxisme règne. A aucun momentil ne nous a été présenté les différents éléments de sécurité (gilets et bouéesde sauvetage, fusées, radeau de survie, etc…), leur emplacement, la manière des’en servir ou la conduite à tenir en cas d’avarie. Ceci paraît d’autantplus grave que l’un des équipiers avait annoncé dès le départ qu’il ne savaitpas nager !
Pourterminer sur cet aspect légal, nous avons également pu constater que le rythmedes locations semblait s’enchainer à une fréquence plus que soutenue.Nombreuses étaient les demandes téléphoniques qui ne pouvaient être satisfaitesdu fait d’un planning de réservations déjà bien rempli pour la saison 2014.
Attenduque cette activité commerciale, telle que pratiquée sur CATASCHTROUMPF, ne peutavoir d’existence légale, elle n’a pas non plus d’existence fiscale…mais ceciest encore un autre domaine.

La morale de cette histoire

Avantde réserver notre croisière sur CATASCHTROUMPF nous avions tenté de recueillirdes renseignements sur internet. A l’exception du site http://www.cata-lj.com/ nous n’avions pas pu trouver lamoindre info sur le bateau, son propriétaire ou sur d’éventuels avis d’anciens « équipiers ».
Deretour en métropole, après en avoir parlé entre nous et repris le cours denotre vie normale, nous avons décidé de faire partager notre malheureuse (etonéreuse) expérience. Nous ne voulions pas que d’autres personnes puissentainsi se laisser séduire par les charmes d’une « croisière participative », ou alors en touteconnaissance de cause.
Nousavons bien conscience que nous sommes peut-être particulièrement mal tombésavec CATASCHTROUMPF. Un autre couple de propriétaires, qui se seraitvéritablement comporté en hôte ayant conscience qu’il transporte des CLIENTS,qui aurait eu un sens minimal du commerce et de l’accueil, aurait certainementpu nous faire vivre cette croisière d’une manière beaucoup plus conviviale et agréable.
Quoiqu’il en soit, si vous rêvez d’une croisière inoubliable sous les tropiques, nefaîtes pas la même bêtise que nous : oubliez CATASCHTROUMPF !Accessoirement, si vos moyens vous le permettent, acceptez de dépenser 500 ou1000 € de plus par couple et offrez-vous une solution professionnelle,juridiquement solide et contractuellement balisée.
Enrevanche, si vous souhaitez endosser le rôle d’« équipiers » prêt à permettre aux propriétaires deCATASCHTROUMPF de se payer LEURS vacances et LEURS frais de fonctionnement surLEUR bateau avec VOTRE argent : n’hésitez pas !

Effectivement notre bonne humeur habituelle est fortement altérée lorsque nous nous apercevons que nous avons à bord certaines personnes qui se croient sur un bateau de luxe où l’équipage est à leur service et qui veulent tout avoir en payant très peu. Sur d’autres bateaux de propriétaires comme nous lorsqu’ils sont au service des équipiers, le prix n’est plus de 60 euros par jour et par personne, mais de 150 euros par jour et par personne, et de plus sur des bateaux souvent plus petit et avec simplement deux cabinets de toilettes pour 8. Je te rappelle qu’un bateau comme le notre se loue à cette période 5800 euros pour 7 jours (sans avitaillement, sans hôtesse, sans skipper) on est bien loin de ta modeste participation financière. D’autre part personne ne nous a jamais proposé de cuisiner quoique que ce soit, que nous ayons les produits ou qu’il faille les acheter en cours de route. Tu reliras bien notre annonce qui précise bien que nous recherchons des équipiers qui participent à la vie du bord donc entre autre à la cuisine et non pas des passagers qui ne font rien en dehors de la vaisselle et attendent de se mettre les pieds sous la table pour prendre l’apéro et consommer quelques bouteilles d’alcool qui coûtent très cher ici (sur beaucoup de bateaux de propriétaires l’alcool est en supplément) mais nous sommes sûrement trop gentils avec des personnes comme vous. Nous avons eu plusieurs personnes à séjourner à différentes périodes à notre bord et tout s’est très bien passé (voir quelques avis positifs sur ce forum) mais nous n’avons pas l’habitude de demander à chacun de donner son avis sur internet. En conclusion tu t’es trompé de formule, mieux vaut aller faire tes croisières sur un paquebot.

Bonjour, afin de proposer des croisières dite “à la cabine”, et c’est le cas ici, il faut 2 conditions pour être dans les clous de la LEGALITE.1. le bateau doit IMPERATIVEMENT être immatriculé en commerce, c’est le fameux “livret bleu”. (visite et contrôle des affaires maritimes 1 fois par an.)
2. le capitaine doit OBLIGATOIREMENT être un professionnel de la marine marchande et donc posséder le brevet de “capitaine 200 voile”.

Donc si ce catamaran et son capitaine ne répondent pas à ces OBLIGATIONS, c’est une infraction pure et simple.
Dans le cas contraire, aucun problème quant à l’exploitation, sans parler du point de vue fiscale et ça , ce n’est pas du tout mon domaine…
Cordialement

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