Devenir résident Suisse

Forum Genève

Bonjour,

Je suis entré en recherche active d’emploi sur Genève.

Ayant comme première idée d’être frontalier, je regarde quand meme la faisabilité de résider en Suisse car certaines offres sont reservées aux residents.

Mais je me demande qui peut bien résider en Suisse. Le budget est incroyable.
Si on compte le logement (maison), l’assurance maladie, les frais de scolarité de mes deux enfants, … c’est quasiment impossible. Pour avoir un niveau de vie appreciable, le salaire doit vraiment être énorme.

Une location de maison correcte c’est plus de 4000 CHF. (grand minimum)
L’assurance maladie pour une famille avec deux enfants plus de 1000 CHF (sans complémentaire)
Les frais de scolarité où j’ai vu 1500 CHF par enfants pour une école française

Rien que ça on est déjà à plus de 8000 CHF.
A cela il faut rajouter tous les frais de la vie quotidienne…

Je ne pensais pas que c’était à ce point là.

Effectivement, le loyer d’une MAISON est de l’ordre de grandeur de vous citez (au minimum) mais les appartements sont moins chers (quoique toujours trop chers).

Caisse maladie le chiffre que vous articulez est correct (à Genève pas vraiment un canton bon marché).

En revanche, la scolarité est gratuite partout en Suisse (et même totalement gratuite à Genève où tout est fourni). Les écoles suisses ont un niveau bien plus correct qu’en France, il n’y a aucune raison de payer cher pour une école en fait moins bonne.

Pour vivre correctement, à quatre personnes, dont deux enfants, à Genève, compter environ 8.000.- de revenu mensuel pour le ménage. Environ 5.000.- de frais obligés, loyer, maladie, etc. 1.500.- pour les dépenses courantes et le reste pour le moins courant, vacances, etc.

Je complète ma réponse.
Dans l’option frontalier, ne minimisez pas le coût des déplacements. Sans compter le temps consacré à ces déplacements. J’étais ce matin, vers 8 h., sur l’autoroute Genève-Annecy, dans ce sens, pas de problème, mais, dans l’autre sens, une colonne continue de 4-5 km, roulant à faible vitesse et c’est tous les jours pareils, l’autoroute de contournement de Genève est totalement saturée aux heures de déplacement des frontaliers, compter 1/2 heure pour faire 2-3 km.

Le loyer dans la zone frontalières sont certes moins chers qu’en Suisse (tout au moins à partir de 20-25 km de rayon) mais ils restent plus élevés que dans le reste de la France.

Merci Mimile pout cette réponse.

Pour les écoles, j’ai tellement l’habitude de ne penser qu’au privé en France. La qualité de l’encadrement, le suivi des enfants… sont bien meilleur. J’avoue ne pas connaitre l’éducation en suisse.

Concernant les appartements, ça va être compliqué. J’ai regardé les annonces, rien de flamboyant. J’ai vendu mon appartement pour maintenant vivre en maison. Le retour en arrière serait difficile.

Entre frontalier et résident, je préfèrerai bein entendu la deuxième solution. Mais ça semble difficile.

La Suisse est un pays très décentralisé, pas une décentralisation uniquement administrative (comme en France), mais une décentralisation législative, gouvernementale et juridique : chaque canton a sa constitution, ses lois, son parlement, son gouvernement, sa justice tant civile que pénale.

En conséquence, il n’y a pas une éducation suisse, mais il y a 26 systèmes éducatifs différents. Mais, de façon général, le niveau est très bon, voire excellent.
Au niveau du tertiaire, la Suisse a 5 établissements classés dans les 100 premiers mondiaux selon le classement ARWU, dont les 2 écoles polytechnique (20em pour l’EPFZ). Pour un petit pays, c’est une bonne réussite (à cette aune, la France a 4 établissements classés dans les 100 premiers).

N’ayez aucune crainte, l’enseignement public en Suisse est très bonne. Une de ses caractéristiques, c’est la perméabilité entre tous les niveaux de formation.
J’en suis un exemple, sortant d’un milieu très simple, j’ai commencé par faire un apprentissage de laborantin, j’ai ensuite fait des études d’ingénieur et j’ai complété par une maitrise en économie et je n’ai pas de maturité (équivalent suisse du bac français).
Pour celui, celle, qui “en veut”, il n’y a pas vraiment de limite.

Merci Mimile pour ces précieuses explications.

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