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Une des visites les plus connu et à ne surtout pas râter c’est celle de l’île James, un bijoux de beauté et de culture.
L’île inscrite au patrimoine de l’Unesco est officiellement appelé Kunta Kinteh, mais ce nom a du mal à faire sa place car le tourisme continue de l’appelée île St James.
Cette île fût très importante dans le commerce des esclaves, elle fût très abîmée par les bombardements successifs des Anglais puis des Français qui se sont longtemps disputé l’île, ce sont les Anglais qui gardèrent le fort jusqu’à la fin de l’esclavagisme en 1779, depuis l’île est surtout utilisé par les pêcheurs locaux.
Pour accéder à l’île vous pouvez le faire depuis Juffureh du côté Nord du fleuve comme je l’ai fais, on peut aussi y accéder de l’autre côté mais je n’ai pas de renseignement là dessus et c’est probablement plus cher. Normalement le prix pour accéder à l’île quand on est seul est de 13 000 CFA (17€), et en groupe 7 000/personne (9€), étant seul j’ai longuement négocier pour ne pas payer les 13 000 CFA, on m’a finalement ajouté à un groupe de touristes Russes et je n’ai payé que 7 000.
Dans tous les cas c’est déjà cher pour le peu de trajet alors qu’il n’y avait même pas de guide, malheureusement je doute qu’on puisse y accéder autrement.
Depuis Juffureh
La route jusqu’à Juffureh n’est pas très bonne mais largement faisable, le port est facilement trouvable, il est vraiment beau, entre les bateaux de pêcheurs et les bâtiments coloniaux qui borde le fleuve.
Une fois tout le monde dans le bateau on embarque, seulement 20 minutes suffisent à atteindre l’île.
Sur le trajet on peut voir des pêcheurs soulevant les filets pour récupérer le poisson, c’est vraiment très beau et toujours authentique, rien n’est joué là dedans.
Les filets sont facilement repérables par les oiseaux qui s’y posent.
Au loin on peut voir l’île dans toute sa splendeur, c’est la seule au milieu de ce fleuve immense.
Mais sur les côtés on peut aussi voir tous les bateaux de pêcheurs se déplaçant sur le fleuve, derrière eux l’autre côté du fleuve est facilement perceptible, c’est superbe.
Tout ça se déroule sur une toile blanche crée probablement à cause de l’humidité, on dirait de la peinture ou parfois même de l’ombre chinoise.
Lorsqu’on s’approche les nombreux baobabs qui peuplent l’île se distinguent.
D’autres touristes arrivent, on sera environ une vingtaine sur l’île tout de même, en plein mois de novembre.
Une fois sur l’île on est libre de se déplacer, un guide (venant de l’autre groupe) raconte l’histoire du fort sous le toit d’une cabane, l’histoire est très intéressant et mérite bien d’être écouté.
Les restes du fort après ces histoires de bombardements sont tout de même impressionnants, on sent bien le contraste avec les Gambiens et ce style bien occidental.
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