Bonjour,
Voici le récit de notre voyage au Vénézuela. Si cela peut vous donner quelques idées…
/** Notre récit **/
Bienvenue au Vénézuela. Vénézuela, nous voici pour trois semaines. Trois semaines pour te découvrir, trois semaines pour t’appréhender. Trois semaines pour vérifier que tu mérites ton titre de pays touristique incontournable. Tes paysages sont sublimes ? Montre-nous !
Jour 1 - Atterrissage à Caracas. Il y a quelques rayons de soleil. Ah non. Il pleut. Des pluies dilluviennes. Vraiment, bienvenue… Ah, on passe en version espagnol cette fois. Des repères, des repères… Sais pas… On va jouer la débrouille… Notre première escale se situe à Puerto Colombia. Escale méritée. Après plus de 5h de route en taxi, nous arrivons de nuit à notre posada. Il fait sombre, l’électricité n’est pas au rendez-vous ce jour là. La découverte de la beauté des lieux, ce sera au soleil, et ce sera pour demain, dimanche.
Jour 2 - Et dimanche, c’est jour de repos pour tous les Venezueliens. Et il n’y a pas mieux que de profiter de la mer des Caraïbes. Pour eux, comme pour nous. La plage est sublime, l’eau est chaude (presque trop…). Il y a foule et la musique est de la partie. Vive l’ambiance !
Jour 3 - Le lendemain, nous partons découvrir le parc national Henri Pittier, parfait paradis pour découvrir la faune et la flore. Parfait aussi pour retrouver du calme. La nature est un luxe, les cascades sont dissimulées, mais nous sommes suffisamment intrépides (ou plutôt notre guide) pour nous y aventurer !
Jour 4 - A Puerto Colombia, pour notre dernier jour, nous avons décidé de profiter des plages plus secrètes, accessibles seulement pas bateau, et nous avons jeté notre dévolu sur la plage d’Uricao. Et nous avons eu raison… Un pêcheur nous y emmène pour l’après-midi. Un peu plus de solitude, un peu plus de calme et de repos.
Jour 5 - C’est là le début de notre prise en charge par Sylvain de l’agence Franbrasil (notre tour opérateur local). La route nous attend. Et la route est longue. Des virages, des dos d’ânes, des contrôles de police, des autoroutes non terminées… Elle nous ménera à Merida où nous arrivons très tard dans la nuit dans une posada très confortable.
Jour 6 - “Après un petit déjeuner copieux”, nous reprendrons la route à Mérida pour rejoindre le petit village de Los Nevados. Petit village blanc niché sur la cordillère des Andes. La route est sinueuse, tortueuse, vertigineuse et ne nous laissera pas sans nous avoir joué quelques tours. Des glissades dans la boue, des crevaisons… Paris-Dakar spririt ! C’est ça l’aventure ? On en redemande alors… Les paysages sont magnifiques, nous découvrons ici les sommets du Vénézuela parsemés de villages andins.
Jour 7 - Jour J. La rando. A nous de découvrir la Cordillère des Andes, à nous d’arpenter ses montagnes. A nous de démontrer que l’on peut atteindre ses sommets (ou du moins essayer…) ! Ce sont les mules en réalité qui feront la plus grande partie du chemin jusqu’au sommet à plus de 4 000 mètres, et nous sur leurs dos. Elles sont courageuses, nous, un peu moins… Victime de la beauté du paysage, nous n’avons fait qu’admirer. Malheureusement, la pluie sera de la partie au sommet. Mais heureusement, nous avons fait pitié aux techniciens du téléphérique du Pico Bolivar, et nous avons pu emprunter leur cabines rouges, officiellement en réhabilitation depuis plusieurs années ! Chanceux nous ? Oui, très ! Et arrivée dans un refuge très rustique (vraiment très rustique ), chez Pedro (le fameux !) pour la nuit. Soirée séchage des vêtements au feu de bois et dominos. Qui a dit que les dominos c’était facile ? Qui sera le plus fin stratège ?!?
Jour 8 - La vue est dégagée sur les hautes montagnes (près de 5 000 m pour le plus haut sommet…). Le soleil est de la partie. Le décor est grandiose. Impressionnant. Mais du refuge à la ville, il nous faut désormais tout redescendre. Attention aux genoux… Et nous voici de retour à Mérida.
Jour 9 - Départ pour les llanos, nous quittons les montagnes pour d’immenses plaines désertes. Première halte pour une ballade de 2h au milieu des lacs d’altitudes. Passage par Barinas et pause déjeuné pour déguster la spécialité régionale : la viande des llanos. Les derniers kilomètres sont innondés. Pas grave. On terminera en pirogue. L’aventure reprend de plus belle… Arrivée au campement. Apprentissage du sommeil en hamac. Si si, il y a une méthode pour bien y dormir.
Jour 10 - Nous commençons la journée par une balade à cheval à travers les plaines innondés et au milieu des vaches. Dépaysant. Enthousiasmant de se prendre pour un cowboy. Déjeuner préparé par les locaux, puis séquence dominos préférée à la sieste. En fin d’après-midi les activités se poursuivent… Qui a déjà péché des piranhas ? Nous ! Enfin, notre guide pour être honnête. Nous, on a essayé… Mais rien ne nous a empêché de les déguster ensuite ! Délicieux mets.
Jour 11 - Et qui à déjà vu des dauphins roses ? Nous… Nous les avons découverts ce matin au cours d’une ballade en pirogue, ponctuée d’une baignade dans les eaux marron infestées de caïmans, d’anacondas, piranhas, … Normal. Et au programme de l’après-midi : safari sur le toit du 4x4 pour découvrir la faune et la flore. Nous avons pu voir des caïmans (pour le plus impressionnant), des chevaux sauvages, vaches indiennes et des milliers d’oiseaux. Les anacondas ont complété le programme, anacondas à proximité du campement… Retour du safari, après avoir admiré un superbe coucher de soleil, notre guide s’aventure dans les marécages armé… d’une lampe frontale pour capturer un caïman. Mission réussie.
Jour 12 - Départ matinal du campement pour rejoindre l’aéroport de Barinas, passage à Caracas, et tous déposés par avion à Ciudad Bolivar.
Jour 13 - Bienvenue au repos. Rencontre avec l’histoire, on ouvre un livre, on ouvre une ville. On a rencontré Simon ce jour-là, mais il ne nous a guère consacré de temps. Mr Bolivar est très occupé. Ou plutôt l’inverse. On a perdu l’habitude des villes, des gens, de la circulation. Et il fait trop chaud. La piscine de la posada aura raison de nous…
Jour 14 - Et le réveil sonnera à 5h30 le lendemain. Mais le lendemain, on retourne vers l’aventure ! On remet nos chaussures de randonnées, et on rejoint l’aéroport. Notre coucou (avion 6 places) nous attend. Notre pilote aussi. Jean, chemise, mains dans les poches. Décontract’. On n’a aucune peur du vol avec monsieur, absolument aucune peur… L’arrivée à Canaima se fera dans un calme presqu’absolu. Le passage devant les chutes est sublime et nous laissera admiratif. Atterrissage puis direction le campement. Après le déjeuner, tour en bateau sur la lagune pour admirer de plus près les chutes d’eaux. Tellement près, que nous sommes passés sous l’une d’entre elles. Emotions garanties.
Jour 15 - Nous traverserons les paysages du canyon au milieu des tepuys. Digne décor pour plusieurs heures de pirogues, plusieurs coups de soleil aussi. La voilà l’imprudence… Mais, même brulés, le jeu en vaut la chandelle. Une fois après avoir quitté la pirogue, une petite heure de rando, et enfin. El Salto Angel. Immense. Nous retrouverons un nouveau campement pour la nuit. Repas et douche à la bougie car groupe électrogène en panne. Les hamacs, le retour, et à la belle étoile cette fois !
Jour 16 - Retour en pirogue à Canaima. Et le vol retour vers Ciudad Bolivar approche. Nous avons changé de pilote, qui nous proposera une approche différente. Une autre approche du pilotage. Plus de fun, pour nous. Ou plutôt plus d’ennui, pour lui. Que fait-on quand on s’ennuie ? On joue aux cartes, pardi. Et que fait un pilote en plein vol quand il s’ennuie ? Il joue aux cartes pardi. Allez, on sort le téléphone portable, on cherche un jeu sympa. Et hop, un petit solitaire. Pour amuser la galerie… ou pas. Arrivés sains, saufs et heureux à Ciudad Bolivar ! Une nuit de sommeil, la dernière dans la région.
Jour 17 - Nous rejoindrons le Delta de l’Orenoque. Notre campement : petites cabanes sur pilotis sans porte ni fenêtre donnant sur la nature hostile. Dans le delta, on a renoué avec le calme. On a renoué avec les dominos. On a renoué avec les moustiques. Tous à jouer aux dominos pour profiter du calme sans se faire agresser par les moustiques. Notre guide vénézuélien est un cador en anglais. Et comme il le dit si bien : It’s the life my friends, we eat everythings. On a rencontré des indiens Warao, notre guide nous a fait découvrir plusieurs facettes de leur quotidien. De la pêche à la chasse en passant par le maniement de la pagaie en pirogue.
Jour 18 - Petit safari matinal en pirogue… Et on les a vu. On les a aperçu les toucans. De même que l’on a pu voir les perroquets en plein vol. Cet après-midi, la pêche a été plus fructueuse, et on compte quelques piranhas chacun. L’habitude vient… La fierté également ! En fin d’après-midi, retour en ville et arrivée à Mochima.
Jour 19 - Mochima, petit port de pêche. Beau, charmant, à l’image des hôtes de notre posada. Nous passerons la journée en mer à bord d’un bateau de pêcheur, pour faire du snorkeling, farniente sur les plages désertes des caraïbes et découvrir les milles îles du parc.
Jour 20 - Départ triste et matinal de Mochima. Notre chauffeur-guide nous emmène sur Caracas. Mais heureusement, avec un peu plus d’1h d’avance en ville, nous avons le droit à une petite visite du centre (quartier d’Altamira) pour faire du shopping. Mais le vol de retour en France nous attend…
Un grand merci à notre guide Sylvain pour nous avoir organisé nos vacances. Nous avons pu ainsi profiter pleinement de la beauté du pays sans nous soucier de rien. Vacances qui resteront inoubliables. Merci à Sylvain de nous avoir fait partager sa connaissance pointue du Vénézuela, pour tous ses précieux conseils, pour nous avoir appris les us et coutumes du pays.