Séjour au Gabon

Forum Gabon

Bonjour,

J’aimerai faire un séjour de 3 semaines au Gabon en aout 2018.

Je souhaite visiter les parcs animaliers mais pas que… et je suis à la l’écoute de tous les conseils que l’on voudra bien me donner pour effectuer ce séjour.
Orgnisation, incontournables, astuces, précautions…
Peut-on faire un séjour seul ou bien faut-il prévoir un chauffeur / guide ou les 2, si l’on ne maitruse pas trop la conduite en 4x4 ?

Par avance merci beaucoup à tous ceux qui auront la gentiellesse de me répondre.

Pétule.

Bonjour Pétule,

Désolé pour le retard.

Voici une brève description des choses à voir dans les parcs visitables:
Parc national de la Moukalaba doudou: Grande concentration de gorille.Parc national de l’Ivindo: Plus belles chutes d’Afrique centrale, impressionnants éléphants et gorilles.Le parc national de Loango: Animaux sur de magnifiques plages.Parc national de Pongara: Belles plages, ponte de tortues luths, forêt et savane.Parc national de la Lopé: Paysage de mosaïques et savanes, grande concentration des mandrills et des traces d’hommes datant de plus de 400.000 ans.Lambaréné et ses lacs: ville du célèbre Docteur Albert Schweitzer et son hôpital, magnifiques lacs avec des espèces emblématiques comme l’hippopotame, lamantins et bien d’autres.Parc national des Plateaux Batéké : Magnifiques paysages, faune riche, patrimoine culturel important.Le parc national des Monts de cristal: Parc botanique.Pour les déplacements par voie terrestre vous pouvez louer des véhicules avec chauffeurs ou prendre des transports en commun.Je ne vous recommande pas de louer un 4*4 et aller seul.
En aout nous sommes en pleine saison de baleines,c’est le mois ou l’on a plus de chance d’en voir,je vous le recommande.L’excursion se fait au départ de Libreville et dure 4 heures de temps.Le site d’Akaka (dans le parc national de Lopé) est incontournable en aout (je vous le conseille vivement).
Cordialement!

Bonjour,

Merci beaucoup pour toutes ces infos mais pouvez vous organiser des séjours ou bien me donner des adresses d’agences à contacter ?

Sur le net je ne trouve pas grand chose et je ne suis pas une aventurière, j’aime découvrir des endroits sauvages avec peu de touristes mais en toute sécurité.

Je n’envisage pas d’aller au Gabon et d’organiser mon séjour seul, j’ai besoin d’aide et je souhaite être accompagnée d’un guide chauffeur.

Merci encore pour votre réponse et pour celles que vous voudrez bien me donner.
Je suis impatiente.

Cordialement.

Pétule.

Bonjour
Même probléme pour nous, avez vous eu une réponse à vos intérrogations
Cordialement
Armand

Bonjour,

Oui, j’ai eu une réponse de Gabon’s Enden et je suis en contact avec eux.
J’espère finaliser mon voyage avec eux.

Bonne préparation.

Cdlt.

Pétule

Bonjour Petule!
Je viens de découvrir ton message et si il est encore temps, voici le déroulement de notre magnifique voyage au Gabon, organisé par l’Agence Saïga à Lyon et l’ONG PROGRAM pour la sauvegarde des gorilles dans le Parc National Moukalaba Doudou dans le sud du pays, plus une extension à Enamino. Nous étions 2 adultes et deux enfants (17 et 24 ans). Ce voyage a été sur mesure puisque c’est 4 participants au max. et s’est déroulé du 1er au 27 juillet 2017. Billets d’avion, transports et pension complète du 1er au dernier jour (sauf boissons en extra) compris dans le prix.

Jour 1: Libreville
A l’arrivée, les frais de visas sont de 85 Euros par personne et à payer cash à la douane, en Euros ou Francs CFA. Il est important de signaler que la carte VISA est la plus facile à utiliser au Gabon (Libreville, Port Gentil). Il y a 2 distributeurs de billets à l’Aéroport, mais ils ne prennent que la VISA. Un troisième accepte d’autres cartes mais il est souvent en panne ou vide. Si l’on voyage avec Air Maroc, l’arrivée à Libreville est autour des 4 heures du matin. Il est donc intéressant de prévoir une journée de repos à Libreville afin d’être en pleine forme pour les 9 heures de route dont 30 km de piste défoncée qui nous séparent de Tchibanga!

Jour 2: Libreville
Journée de repos à l’hôtel Tropicana. Etablissement modeste, lit sans moustiquaire, douche avec eau chaude, mais au débit hésitant. On y mange très bien. Plage agréable.

Jour 3: Libreville - Tchibanga
Le taxi (un mini bus) tout neuf et réservé pour nous quatre, nous amène sans problème à Tchibanga. Ghislain nous accompagne. Pause à Lambaréné. Nuit à l’Hôtel du Golf (!?) de Tchibanga. Etablissement bien tenu, lit assez confortable, douche avec eau chaude, TV et vieux climatiseur. Assez bruyant le matin si vous dormez côté route et boutiques.

Jours 4 à 10: Tchibanga - Doussala
Présentation des deux Eco-Guides PROGRAM, Pie et Jean-Louis. Départ pour Doussala par la piste et avec un 4X4. Accueil distant avec la population et la Cheffe du village. Installation à la Casa Madre. Le bâtiment est en cours de travaux. Nous partageons les repas avec trois autres touristes et avec Pie et Jean-Louis. Les chambres sont simples, les lits sont bons et équipés d’une moustiquaire. Douche et WC avec seau d’eau froide. Pas d’électricité. Chaque jour nous partons en balade en forêt ou en pirogue avec nos deux guides pour de superbes balades. Soirée Bwiti mémorable.

La nourriture gabonaise peut être surprenante pour les papilles européennes. Si vous ne mangez pas de viande fumée ou de poisson fumé… Il y a toujours du riz et une sauce. Nous avons demandé de nous cuisiner des pâtes agrémentées de thon en boîte ou sauce tomate. Bien sûr tout s’achète à Tchibanga.

Jour 11: Doussala - Tchibanga - Mbani
La piste en saison sèche est recouverte de hautes herbes et la circulation est très difficile. Plus de 7 heures de route. Arrivée de nuit. Le pont Mbani n’existe plus. Nous traversons la rivières à pied (eau jusqu’au slip!), puis 45 minutes de marche dans la forêt avec portage. Installation au camp, nuits sous tente. Les matelas fournis sont un peu vieux et certains sentent assez fort.

Jours 12 à 17: Mbani
Chaque jour, nous sommes guidés par nos deux excellents pisteurs. Observations de gorilles, de chimpanzés, d’autres singes, d’éléphants, de buffles, de crocodiles du Nil et nains, de pangolin, de serpents, de cobes, de petits mammifères, d’oiseaux et j’en oublie. Mbani est un superbe endroit, entre savane et forêt primaire. Le camp est simple et fonctionnel. Les WC fait d’un trou et d’une caisse sont à l’écart et propre. Douche à la rivière. Pie et Jean-Louis sont aussi d’excellents cuisiniers. Ici aussi, prévoir en avance des menus pour ceux qui n’aiment pas la nourriture fumée. Tout doit être porté dans les sacs à dos. Plusieurs portages doivent être prévus. Pie et Jean-Louis pêchent souvent et c’est possible de déguster du poisson à la braise. Douche et vaisselle à la rivière « sécurisée » toute proche.

Jours 18-19: Mbani - Tchibanga - Mandji et Mandji - Enamino (Omboué)
Voyage long et éprouvant. Impossible de le faire en une journée. Prévoir de passer par Sette-Cama. Arrivée à l’Eco village d’Enamino et accueillis par Nanou et Philippe. Installation dans de belles chambres, en face de l’océan. Pas d’électricité, ni eau courante. Des seaux d’eau chaude sont amenés le matin et le soir. Cuisine savoureuse et plus accessible. Lieu très ventilé. Prévoir des habits chauds pour le soir. Cet endroit est très sauvage et il y a la possibilité d’observer (en saison) des baleines et des tortues depuis leur campement.

Jours 20 à 25: Enamino et Akaka
Visite de la mission Sainte-Anne avec Philippe. Il y a vécu et ses anecdotes sont croustillantes. Balade en pirogue à moteur pour observer les animaux à sang froid. Crocodiles nains, varans et python de Seba, ainsi de multitudes d’oiseaux. Philippe est un spécialiste des reptiles.

Journée au bord de mer, initiation à la pêche, baignade le long d’une côte magnifique et déserte. repas du soir avec la pêche du jour.

Trois jours à AKAKA (2 jours de voyage et 1 jour sur site). Voyage en 4x4 et en pirogue. Très belles observations d’éléphants, de buffles, d’hippopotames et de beaucoup d’oiseaux. Tentes 3 places ou 2 places. Le camp est situé dans une magnifique plaine. Pistages des animaux avec Philippe. Ici aussi, prévoir en avance des menus pour ceux qui n’aiment pas la nourriture fumée.

Jours 26: Enamino - Omboué - Port Gentil - Libreville
Après une nuit à l’Hôtel Olako à Omboué, départ par la piste pour Port Gentil, puis en avion jusqu’à Libreville. Vol de retour avancé et départ à 23h30 pour Casablanca et Genève.

Le plus
Soutient à une ONG gabonaise.
Une organisation parfaite de l’équipe PROGRAM. Ghislain, toujours présent, nous a beaucoup aidé et a été grandiose dans l’organisation. Marie-Angèle s’est dépatouillée pour les changements de vols. Pie et Jean-Louis sont des pisteurs hors pair, des personnes de confiance et d’une générosité sans limite. Grâce à toutes ces personnes, ce voyage reste un moment inoubliable.
Observations des gorilles et autres animaux, échanges concernant les végétaux. Balades magnifiques dans la forêt primaire et secondaire, sur et le long de rivières.
Paysages fantastiques, pistes défoncées, camps « au bout du monde », vie d’aventuriers, immersion dans la jungle.
Vie simple et riche, partage et transmissions de connaissances.

Les moins (pour nous…)
Adaptation à la cuisine gabonaise.
Les mouches Tsé-Tsé et autres insectes qui piquent.

A transmettre
Etre super souple concernant les aléas de la vie africaine.
Carte de crédit VISA uniquement.
Prévoir un ou plusieurs chargeurs solaire (type FreeLoader).
Prévoir un oreiller gonflable.
Prévoir une laine polaire.
Une lampe frontale USB de forte puissance.
Aucun vêtements de couleurs vives.
Le camouflage est de rigueur pour le pistage et pantalon long, résistant et léger (type panta-short) ce qui permet de ne laver que le bas amovible. Les baskets légères sont parfaites pour randonner dans la forêt et des sandales en plastique sont mieux adaptées que des tongs ou des crocks. On peut même mettre des chaussettes et des sandales, pas terrible pour le look, mais très pratiques pour les traversées de rivières et la forêt.
Supplément de nourriture (pâtes, sauces tomates, autres boissons, biscuits, fruits secs, boîte de thon, etc), si besoin. Tout se trouve à Tchibanga.

Liens internet:

Christian, Anne-Muriel, Loraine et Etienne

Bonjour

Voilà déjà presque 3 mois que je suis rentrée du Gabon.
Je n’ai pas écrit plus tôt car j’attendais de savoir comment ma réclamation auprès de Saïga allait se dérouler.
Aujourd’hui je sais et je décide de m’exprimer.

Horrible ! Dangereux ! Catastrophique ! Incroyable ! Cauchemardesque ! Insupportable ! …
Je n’ai pas de qualificatif assez fort pour décrire ce que j’ai vécu pendant ces 2 semaines avec Saïga et l’ ONG Programm cet été au Gabon.

Aucune infrastructure, aucune organisation, aucune sécurité, aucun respect des guides.
Nous n’avons rien vu, pas de gorilles, pas de chimpanzé mais surtout nous avons vécu un enfer.

Je voyage beaucoup et très souvent en Afrique, je n’ai jamais vécu cela.
Je ne me suis jamais autant sentie en insécurité.

Je ne peux pas tout décrire ou raconter ici, ce serait beaucoup trop long et sans doute difficile à comprendre mais cela restera pour moi une expérience à ne jamais renouveler.

Saïga sur ce coup là n’est pas du tout à la hauteur. Je pense qu’ils n’ont pas encore pris la mesure et l’ampleur des dangers que nous avons vécus au cours de ce séjour.
C’est très grave, ils ne veulent rien entendre et minimise le sujet.
Bien sûr ils ne veulent pas nous indamniser pour le préjudice subit et la perte sèche de nos congés ., mais ce n’est pas le plus important. Le plus important c’est qu’il ne faut surtout pas partir avec eux dans cet endroit du globe car vous serez en danger.
Incroyable de voir qu’une organisation aussi importante que celle là puisse être aussi laxiste et hermétique aux comptes rendus de leurs clients surtout quand c’ est pour les aider à y voir plus clair sur ce qui se passe sur place.
Je suis écoeurée mais en vie et sans séquelles ( morales un peu quand même ) c’est ce qui compte pour moi aujourd’hui.

Honte à vous les dirigeants de Saïga.

Bonjour Pétule, bonjour tout le monde,M’bolo,
Votre message est assez surprenant, d’autant plus que vous n’apportez pas d’éléments concrets à vos plaintes. Pour ceux qui sont habitués à partir en brousse, je ne vois pas ce qui pourrait nous surprendre ou nous choquer dans vos écrits.Imfeld vous avait fait un compte rendu qui aurait pu vous alerter sur les inconvénients et les joies de l’aventure. Il s’agit vraiment d’aventure et il n’y a pas de gardes fous, nous ne sommes pas en Europe. Ici, rien n’est normalisé et tout peut arriver, c’est l’Afrique. Il faut savoir avant de se lancer que dans certaines parties du pays, il n’y a aucune assistance. Il ne faut pas compter sur les pseudos organisation locales pour vous tirer d’affaire, mais uniquement sur vous même. S’il vous arrive un accident grave (charge de bêtes sauvages, morsure de serpents, chute dans une rivière en crue… ) c’est terminé pour vous, il vaut mieux en avoir conscience avant, plutôt que le découvrir sur place. Qu’il existe des organisations commerciales qui font croire que la forêt équatoriale est un vaste zoo ne m’étonne pas, mais cela ne ressemble en rien à la réalité. La forêt est dangereuse, mais pas hostile, et il est nécessaire de connaitre ses codes. Cela s’acquiert au fil des sorties en brousse.Je suis resté un mois au Gabon pendant l’été 2018 (4ém séjour), il y a selon “L’Union” 3 personnes qui sont décédées suite à des charges d’éléphants et 2 autres disparues en forêt rien que pendant cette période. J’ai connu un “guide” qui est décédé juste après mon départ en 2015 suite à une charge d’éléphant, à un endroit où nous étions passé une dizaine de fois ensemble.Si vous avez discuté avec les locaux, vous avez remarqué leur distance par rapport à ce genre d’évènement, car là bas un accident reste un accident, c’est à dire un évènement incontrôlable et sans responsable, et si cela arrive, c’est que votre heure était venue. Comme la réponse donnée par Imfeld me convenait, je ne suis pas intervenu auparavant, mais je dissuade toujours les personnes qui ne sont pas aguerries à la brousse d’aller directement à Doussala, à Mikongo à Makokou/ Bangoï. Le changement de vie est trop radical pour des néophytes et le danger trop présent. Cet été, je suis parti avec ma femme et mon enfant à Nyonié (chez Béty), ensuite dans le camp de Mikongo …seul, et j’ai été bien inspiré. Admettez aussi que si vous n’avez pas vu d’animaux c’est une malchance, mais il faut aussi savoir que certains comportements font en sorte que c’est ainsi. Vous avez compris que j’ai effectué plusieurs dizaines de sorties en brousse et il m’arrive très souvent au départ de la sortie de savoir qu’aucun animal ne sera vu, c’est une question de discipline du groupe. Je m’en suis ouvert à des pisteurs, ils sont d’accord avec moi. Je suis navré pour vous de votre déception, mais je crois que vous comprendrez le sens de mon intervention. J’ai organisé mes voyages moi même depuis la France et depuis Libreville. Je ne crois pas qu’une agence de voyages puisse organiser sérieusement quelque chose au Gabon, car rien ne se passe comme prévu et je préfère pallier moi mème aux insuffisances et aux défaillances de ce qui devrait exister sur place, c’est à dire, pas grand chose. Il ne faut pas en tenir rancune aux gabonais qui essaient de nous arranger, mais leurs moyens sont quasiment inexistants, et la désinvolture un art de vivre. Moi aussi je pourrai écrire très longuement sur mes aventures au Gabon, bonnes et mauvaises. Cependant, j’en garde un bon souvenir, et je reviendrai au Gabon, il me reste encore quelques endroits à visiter. L’aventure ne s’arrète jamais!
Cordialement,
Animasana

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