Simply beautiful, un WE chez la Fille aux Iguanes - Carnet

Forum Sainte-Lucie

Bonjour,

2019 fut une année de voyages courts.

En juillet, nous avons eu envie de retourner dans une des îles voisines de la nôtre. Hésitations entre les deux et Sainte-Lucie l’emporta car les tarifs y étaient plus avantageux, à nos dates. Cela faisait plus de 10 ans que nous n’y étions pas allés. Nous avons opté pour un hébergement vers Soufrière car lors de nos précédents passages, c’est cette zone de l’île qui nous a le plus plu. Une voiture a également été louée et c’est en bateau que nous avons prévu de faire le trajet. Gardant un très, très mauvais souvenir de notre expérience ferry lors de notre arrivée en 1989, c’est un re-test 30 ans après !!!

Et nous voilà partis pour 5 jours au coeur de l’île Fille des Iguanes, fille car seule pays à porter le nom d’une femme et iguanes car un de ses anciens noms kalinago y faisait référence - Iouanalao. De nos jours, elle se dit “Simply beautiful”…

Je remercie celles et ceux m’ayant aidée à rassembler des éléments, des idées, des possibilités et ayant participé ainsi à la réussite de ce voyage. Je remercie également celles et ceux venant parcourir les pages de ce week-end dans l’ile voisine, celle qu’on voit de notre plage préférée, et m’offrant ainsi des petits bonheurs…

C’est parti pour carneter ensemble en bateau, en voiture, en images…
Le détail avec images, infos, vidéos… est par là…

Madikéra

J1 - 16/08/20 D’une île à l’autre - Des Fleurs aux Iguanes…
70 km en bateau et 53 en voiture

Le bateau est prévu à 12h15 et il nous faut être à l’enregistrement environ 1 heure avant. Du coup, nous partons de la maison à 10 heures. Choupetta a compris qu’il lui faudrait aller chercher ses suppléments habituels en la maison d’en face. En effet, elle a l’habitude de manger des extras et du coup lorsque nous sommes absents, elle sait où aller les chercher…

Nous allons laisser la voiture au parking silo à côté de l’embarcadère, cela nous reviendra à 63 euros pour les 5 jours. La météo s’annonce mitigée entre brume et gouttes mais aucun vilain phénomène à l’horizon.

La voiture se trouve un hébergement à l’abri. Un petit tour pour admirer les iguanes du secteur et c’est le moment de se positionner dans la file. Les passagers sont enregistrés à un rythme tortuesque et bien sûr, il y en a toujours un ou deux pour tenter de filouter ! Cela m’agace à un point cette incapacité à respecter les autres en respectant les règles. J’en ai de plus en plus marre au fil des ans de devoir agir, voire réagir, pour que le chacun son tour soit acté car base d’un bien vivre ensemble.

Les douaniers et le chien sont arrivés, on peut monter en salle d’attente. Il y a un petit magasin d’alcool et autres babioles. Avant d’enregistrer, un autre vend des boissons et grignoteries.

On attend, on attend, on attend… le bateau arrive avec 1 heure de retard, presque rien par rapport à certains jours. C’est important pour nous car nous souhaitons faire la route de jour…

A 13h15, on se décroche pour se raccrocher à 14h50. Il est à moitié vide, donc nous trouvons une place assise près d’une fenêtre ouverte à l’étage et moi une place en extérieur près de ladite fenêtre. Les grignoteries emportées seront complétées par un paquet de Tuc. J’aime bien ces biscuits quand cela bouge.

Depuis le matin, j’ai cocculiné craignant le pire mais la mer est plutôt calme et cela secoue de manière modérée. Du coup, exit l’affreux souvenir du Ruby de la compagnie Blue Manta ayant inauguré sa ligne Guadeloupe/Martinique en 1989, juste qqs jours avant notre arrivée et notre envie de tester. A l’époque, nous étions censés faire Martinique/Guadeloupe en direct mais comme je fus tellement malade, nous sommes descendus à La Dominique. Ce stop sur le trajet était gratuit et ce fut belle découverte imprévue. Aujourd’hui, La Perle fonce vers sa destination à bon rythme et l’estomac reste cool…

Pixelisations de la côte, du Rocher, du sillage, des sargasses dans le canal. Cela passe vite et nous voilà déjà en approche de Castries. Nous n’y sommes jamais venus en bateau, toutes les fois précédentes furent en avion. Mais pour ce WE, les horaires de l’Express nous convenaient mieux.

L’opération de débarquement douane prendra une bonne heure car s’effectue de manière lentissime à puissance maxi. Heureusement que le bateau est à moitié vide !!!
Une fois dehors, regard à droite, regard à gauche et voilà une main tenant un petit panneau Madikéra qui nous fait signe…

Le remplissage du permis (il est obligatoire d’acheter une autorisation à conduire sur les routes saintes-luciennes, 25 dollars TTC) et du contrat prendront moins de 10 minutes et à 16 heures nous filons vers le sud. Environ 53 kilomètres sont à parcourir et nous espérons atteindre l’hôtel avant 18 heures. Allez zou Jimnette, à gauche toute… Les réflexes de conduite à gauche sont toujours là, il faut dire qu’en Namibie, en 2015, ce sont 5 300 kilomètres que nous avons fait ainsi…

Première impression, en 10 ans les routes se sont sacrément améliorées et tout le début se fait sur une voie plutôt droite de belle largeur. Ensuite cela circonvolutionne pas mal. A mi-parcours la pluie commence à tomber drue puis s’arrête en arrivant vers Soufrière. Un stop au beau point de vue sur les pitons, une bière de soif, un tour aux commodités officiellement fermées mais quand même ouvertes, il est déjà 17h30. A 18 heures, clignotant à droite et direction La Plantation Fond Doux, nous nous garons et partons à la découverte de notre bungalow du séjour. Heureusement qu’on nous monte les bagages car il est tout en hauteur sur un sentier fait pour des chaussures plates…

Dîner, bain dans la punch piscinette, juste pour moi… J’ai oublié de vous dire que comme d’hab nous sommes partis avec un pb de santé et du coup une limitation à activités. Deux jours avant le départ, monsieur Madikéra s’est explosé le gros orteil gauche et ne pourra pas se baigner…

On s’installe dans les rocking-chairs de la terrasse pour admirer la nuit au cœur d’une dense végétation…

Détails, infos et images sont par là:

Madikéra
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J2 - 17/08/19
Vacancing, vacancing… Entre pluie et pitons…
57 km en voiture et 6 à pieds

Matin
Le mode totales vacances traînouillantes est activé. Du coup, la salle du petit déj est atteinte à 8h20… Pour certaines, certains, c’est un peu tôt comme traînouilleries mais nos levers habituels se font vers 5 heures, donc c’est 3 heures de plus… Le buffet est varié tant en salé qu’en sucré. Une omelette chacun est commandée après quelques sympathiques mots échangés avec l’officiante. Surprise, quand elles arrivent à table celle de monsieur est deux fois plus grosse que celle de madame… Et ce sera comme cela tous les jours. Du coup ma frustration égalitaro-féminismo-tutiquanti en a pris un petit coup mais a été capable de se taire car certaine que cela partait d’une forme de bonne intention !!!

Que faire, que faire en cette première journée ??? Le ciel est chargé et des gouttes tombent. Au lever le thermomètre de la montre marquait 24°7. Agréable température pour bouger donc nous allons tenter cap au sud vers Vieux-Fort.

Jimnyette se met en route à 10h45 et comme d’hab madame Conduisette nous dit “Prenez la prochaine route”. La dame roulante est blanche, joue dans la catégorie 4*4 sportif et a été choisie pour pouvoir passer partout. Les sièges sont un peu durs mais les trajets courts donc cela se supportent bien…

Et à droite sur la route principale, 27 kilomètres plutôt tournicotants nous attendent… Il commence à pleuvoir, bien pleuvoir et cela ralentit le rythme. Bon, nous allons passer entre les gouttes pour faire les courses dans un centre commercial en bout de piste de l’aéroport international. Un Dab, 300 EC dollars, soit environ 100 euros rejoignent nos porte-monnaie. L’East Caribbean dollar est la monnaie utilisée par 6 états: Antigua-et-Barbuda, la Dominique, Grenade, Saint-Christophe-et-Niévès, Saint-Vincent-et-les Grenadines et Sainte-Lucie.

Le magasin Massy offre des produits plutôt à base américaine même si les anglais sont là. De l’eau, des grignoteries pour le midi, le goûter et l’apéro et notre achat de notre cadeau souvenir majeur… des boîtes de conserve de pois de bois ou d’angole ou pigeon peas. Malheureusement, nous en trouvons très rarement en Martinique et nous sommes fans de ces pois en conserve et nettement moins en frais ou en congelés. Question de goût… Plusieurs marques, du coup on en prend de deux différentes au naturel car on est un peu moins fans de ceux préparés avec de la coco. Ces boîtes nous serviront à préparer un light ragoût de cochon soit à base de jambon de Noël, soit à base de rouelle… Petite déception, on ne trouve pas de cacahuètes Searles en petites bouteilles, celles de saint-Vincent qu’on aime tant… Le sac à courses est géant et je regrette de ne pas en avoir rapporté plusieurs… 49 dollars n’ont fait qu’un stop-and-go en nos poches…

Il pleut, il accalme, il pleut, il accalme… Inutile d’aller plus loin car nous ne pourrons rien faire. Comme c’est phase d’accalmie, nous tentons tout de même une montée au phare pour ne quasi rien voir… Un stop face à la plage en bout de piste d’aéroport pour grignoter sous la pluie et c’est retour à la casa.

En route, comme la pluie s’est estompée, nous marquons un arrêt à Laborie. On peut se demander pourquoi tant de noms à consonance francophone ? Ce serait oublier que la première colonie européenne implantée sur l’île fut française. Ce après un accord avec les kalinagos en 1660, ils ignoraient signer pour leur quasi-disparition. Suivirent 150 ans d’alternance franco-anglaise, avant de devenir anglaise en 1814 et île indépendante en 1979.

Laborie, c’est un village en bord de mer avec qqs belles vieilles maisons. En parcourant le plan touristique, je me dis “Chouette, chouette il y a des commodités publiques” et nous ne les trouvons pas. Comme c’est à côté du poste de police, je vais demander et du coup on m’ouvre les portes pour que je puisse utiliser leurs toilettes car les autres sont fermées. Friendly island aussi…

Une boutique fait une offre promotionnelle avec 3 Pitons pour 10 dollars, voilà qui nous ira bien pour les apéros du soir… Globalement les routes sont tout à fait praticables et comparables aux communales que nous avons du côté de l’île aux fleurs…

Il est 14h30 quand Jimnyette se gare sous un ciel s’ouvrant légèrement au bleu…

Détails, infos, images… sont par là…
Madikéra
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J2 - 17/08/19
Vacancing, vacancing… Entre pluie et pitons…
57 km en voiture et 6 à pieds

Après-midi
Une petite heure de repos, le temps de grignoter qqs fruits offerts dans le panier de bienvenue et que fait-nous ???
La météo semble moins humide et aller faire une petite rando devient possible…

Lors de la prépa, j’avais envisagé d’aller voir la vue proposée par l’entreprise Tet Paul. L’accès est juste à côté de l’entrée de l’hôtel. Avant de partir, deux choses nous refroidissaient: le prix (plus de 10 dollars par personne) et le fait qu’il quasi faille prendre un guide obligatoire à pourboirtiser en plus. Je dis quasi car selon les récits cela oscille entre obligatoire ou libre. Donc, au moins 30 dollars et surtout qq’un pour m’inutilement dire “Voilà un alpinia, une cosse de cacao…” et en plus probablement m’empêcher de pixeliser à mon envie et mon rythme. Nous sommes très peu fans de guide. Encore moins depuis 2016 et l’affreux honteux non professionnel en Namibie qui avait tenté de nous empêcher de bien voir la White Lady. Sur notre chemin aller, nous avions croisé un groupe en retour et il avait fait un deal avec la guide pour être emmené en bus. Du coup, il a tenté de faire le parcours en mode speedy mais ne me connaissait pas…

Le domaine de Fond Doux dispose d’un sentier permettant aussi d’avoir une vue surplombant le Petit Piton, annoncée moins belle, c’est gratuit et même pas besoin de Jimnyette.

Chaussures aux pieds, la grimpette commence à 15h30, après avoir respecté le règlement intérieur, c’est à dire être passés à la réception prévenir que nous partions sur le chemin vers les hauteurs. Ainsi, si nous ne rentrons pas avant le soir…
Cela grimpette un peu au milieu des bananiers, fleurs variées et superbes cosses entre grenat et violet. Le sentier est en partie aménagé avec des marches et des rambardes, quand c’est nécessaire. En une vingtaine de minutes, le sommet est atteint et c’est Wouaouhhh la vue sur le Petit. Elle est plus belle que ce à quoi nous nous attendions au travers de certains commentaires. En bas, on voit des bateaux face à la plage de Sugar et si nous étions montés voir cette vue demain, j’aurai pu me voir en train de pmter, enfin à condition de bénéficier d’ubiquité…

Il manque qqs bancs pour se poser et prendre le temps d’admirer ce résidu volcanique confortablement installés, dommage. Il a des fortes allures de rocher du Diamant en plus haut avec ses 743 mètres et plus piqueux car nettement plus jeune avec ses 30/40 000 ans. Alors que le Précieux se targue d’un million d’années pour 175 mètres seulement. Les ans cela érode !!! Son grand frère et ses 770 mètres, sont comme lui des dômes/aiguilles du Qualibou, le volcan dont ils sont en bordure de caldeira. La dernière éruption dans cette partie remonte à environ 20 000 ans mais pas très loin, cela bouillonne encore (teasing…).

C’est parti pour la descente en mode tranquilou, le pouce blessé supporte l’effort car il n’est pas totalement enfermé. A 16h30, j’informe de notre retour et annonce au réceptionniste que demain nous irons à Jalousie, nouvellement nommé Sugar Beach… Pour savoir pourquoi je lui annonce, il vous faudra lire la prochaine journée - et une autre dose de teasing…

Vacancing, vacancing… donc piscinette, apéro, observation des fleurs et animaux… Un couple de bleus oiseaux attire notre attention et on se demande si… Amazones ou pas… Ou pas… Ce sont des pigeons à cou rouge, également nommés ramiers bec blanc… L’amazone versicolor ou de Sainte-Lucie, un perroquet, est endémique à l’île et du coup est devenu son emblème…

Dîner, ce soir il y a animation musicale. Le volume est un peu trop fort à notre goût, on doit hurler pour se faire entendre de la serveuse. Donc, la fin du concert se suivra depuis notre terrasse, à bonne distance sonore.

Tranquille, tranquille soirée… Lecture, internetage et gourmandisage… Vous ai-je dit qu’il n’y avait pas la télé ?

Compléments détails, infos, images… par là…
Madikéra

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