J1 - 16/08/20 D’une île à l’autre - Des Fleurs aux Iguanes…
70 km en bateau et 53 en voiture
Le bateau est prévu à 12h15 et il nous faut être à l’enregistrement environ 1 heure avant. Du coup, nous partons de la maison à 10 heures. Choupetta a compris qu’il lui faudrait aller chercher ses suppléments habituels en la maison d’en face. En effet, elle a l’habitude de manger des extras et du coup lorsque nous sommes absents, elle sait où aller les chercher…
Nous allons laisser la voiture au parking silo à côté de l’embarcadère, cela nous reviendra à 63 euros pour les 5 jours. La météo s’annonce mitigée entre brume et gouttes mais aucun vilain phénomène à l’horizon.
La voiture se trouve un hébergement à l’abri. Un petit tour pour admirer les iguanes du secteur et c’est le moment de se positionner dans la file. Les passagers sont enregistrés à un rythme tortuesque et bien sûr, il y en a toujours un ou deux pour tenter de filouter ! Cela m’agace à un point cette incapacité à respecter les autres en respectant les règles. J’en ai de plus en plus marre au fil des ans de devoir agir, voire réagir, pour que le chacun son tour soit acté car base d’un bien vivre ensemble.
Les douaniers et le chien sont arrivés, on peut monter en salle d’attente. Il y a un petit magasin d’alcool et autres babioles. Avant d’enregistrer, un autre vend des boissons et grignoteries.
On attend, on attend, on attend… le bateau arrive avec 1 heure de retard, presque rien par rapport à certains jours. C’est important pour nous car nous souhaitons faire la route de jour…
A 13h15, on se décroche pour se raccrocher à 14h50. Il est à moitié vide, donc nous trouvons une place assise près d’une fenêtre ouverte à l’étage et moi une place en extérieur près de ladite fenêtre. Les grignoteries emportées seront complétées par un paquet de Tuc. J’aime bien ces biscuits quand cela bouge.
Depuis le matin, j’ai cocculiné craignant le pire mais la mer est plutôt calme et cela secoue de manière modérée. Du coup, exit l’affreux souvenir du Ruby de la compagnie Blue Manta ayant inauguré sa ligne Guadeloupe/Martinique en 1989, juste qqs jours avant notre arrivée et notre envie de tester. A l’époque, nous étions censés faire Martinique/Guadeloupe en direct mais comme je fus tellement malade, nous sommes descendus à La Dominique. Ce stop sur le trajet était gratuit et ce fut belle découverte imprévue. Aujourd’hui, La Perle fonce vers sa destination à bon rythme et l’estomac reste cool…
Pixelisations de la côte, du Rocher, du sillage, des sargasses dans le canal. Cela passe vite et nous voilà déjà en approche de Castries. Nous n’y sommes jamais venus en bateau, toutes les fois précédentes furent en avion. Mais pour ce WE, les horaires de l’Express nous convenaient mieux.
L’opération de débarquement douane prendra une bonne heure car s’effectue de manière lentissime à puissance maxi. Heureusement que le bateau est à moitié vide !!!
Une fois dehors, regard à droite, regard à gauche et voilà une main tenant un petit panneau Madikéra qui nous fait signe…
Le remplissage du permis (il est obligatoire d’acheter une autorisation à conduire sur les routes saintes-luciennes, 25 dollars TTC) et du contrat prendront moins de 10 minutes et à 16 heures nous filons vers le sud. Environ 53 kilomètres sont à parcourir et nous espérons atteindre l’hôtel avant 18 heures. Allez zou Jimnette, à gauche toute… Les réflexes de conduite à gauche sont toujours là, il faut dire qu’en Namibie, en 2015, ce sont 5 300 kilomètres que nous avons fait ainsi…
Première impression, en 10 ans les routes se sont sacrément améliorées et tout le début se fait sur une voie plutôt droite de belle largeur. Ensuite cela circonvolutionne pas mal. A mi-parcours la pluie commence à tomber drue puis s’arrête en arrivant vers Soufrière. Un stop au beau point de vue sur les pitons, une bière de soif, un tour aux commodités officiellement fermées mais quand même ouvertes, il est déjà 17h30. A 18 heures, clignotant à droite et direction La Plantation Fond Doux, nous nous garons et partons à la découverte de notre bungalow du séjour. Heureusement qu’on nous monte les bagages car il est tout en hauteur sur un sentier fait pour des chaussures plates…
Dîner, bain dans la punch piscinette, juste pour moi… J’ai oublié de vous dire que comme d’hab nous sommes partis avec un pb de santé et du coup une limitation à activités. Deux jours avant le départ, monsieur Madikéra s’est explosé le gros orteil gauche et ne pourra pas se baigner…
On s’installe dans les rocking-chairs de la terrasse pour admirer la nuit au cœur d’une dense végétation…
Détails, infos et images sont par là:
Madikéra
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